01.03.2007
Aux Etats-Unis, le pays qui sert de modèle à Nicolas Sarkozy, le fossé entre les riches et les pauvres est de plus en plus large et le nombre de personnes ayant basculé dans l'extrême pauvreté n'a jamais été aussi élevé depuis 30 ans. C'est ce que révèle une étude américaine, la McClatchy Newspapers analysis, basée sur le dernier recensement datant de 2005. Près de 16 millions d'Américains vivent dans "une pauvreté profonde et sévère", avec un revenu de moins de 9.900 dollars par an pour un couple avec deux enfants.

L'étude a constaté que le nombre d'Américains très pauvres (dont le revenu est inférieur à 5.000 dollars par an) a augmenté de 26% de 2000 à 2005. L'explosion des chiffres de la pauvreté aux Etats-Unis intervient dans un contexte de forte croissance économique du pays ."La productivité du travail a augmenté en flèche depuis la courte récession de 2001 mais la croissance des salaires et des emplois est restée à la traîne. En outre, la part du revenu national consacrée aux bénéfices des entreprises a écrasé celle qui était destinée aux salaires", ajoute l'étude. "Cela permet de comprendre pourquoi le revenu moyen d'un ménage d'actifs a chuté sans arrêt depuis cinq ans".

source: L'Expansion<
10.03.2007
Nicolas Sarkozy n'a pas apprécié la Une de Libération consacrée à son ISF. Le candidat de l'UMP s'en est plaint dans une conversation "musclée" avec Edouard de Rotschild (le principal actionnaire de Libé), après l'édition du jeudi 1er mars qui titrait "Impôt sur la fortune de Sarkozy: Le soupçon". Selon diverses sources, Nicolas Sarkozy aurait qualifié le journal de "sectaire de gauche". Une position qui "empêcherait sans doute le quotidien de trouver des gens pour le financer" selon Sarkozy. Selon Laurent Joffrin, directeur de Libé, Sarkozy a même employé des termes grossiers, qualifiant, Libération de "journal de merde".
12.03.2007
Edwy Plenel, journaliste et directeur de la rédaction du journal Le Monde, explique pourquoi Nicolas Sarkozy agraverait toutes les crises dont souffre la France, et pourquoi il serait un danger pour la démocratie.

21.03.2007
Sur la photo officielle communiquée par l'UMP (le parti sarkozyste), quelque chose semble bizarre... Sarkozy est comme surdimentionné. Avec 1 mètre 64, il semble aussi grand que Bush qui mesure 1 mètre 83. Et si on suit le regard de Bush, il regarde plus bas que les yeux de Sarkozy qu'il est censé fixer. Enfin, la tête de visage de Sarkozy est légèrement flou par rapport à celui de Bush, comme quand on agrandit une partie de la photo... ce qui expliquerait aussi pourquoi la tête de Sarkozy semble plus grosse que celle de Bush (même si on sait que Sarkozy a la grosse tête).

Le service communication de Sarkozy aurait-il retouché la photo, comme le faisaient les biographes officiels de Staline ou de Mao, pour les nécessités du culte de la personalité?...

Alors pour rétablir la vérité, passez la souris sur l'image...


23.03.2007
Interrogé par Christine Okrent dans l'émission "France Europe Express" le 18 février sur France 3, François Bayrou a affirmé qu'il avait déjà une idée de celui qui pourrait être son premier ministre. indiquant qu'il "pourrait être de gauche". Lorsque Christine Okrent lui a demandé de donner un profil du premier ministre auquel il songeait, François Bayrou a répondu "un Jacques Delors en plus jeune".

Jacques Delors était membre du parti socialiste, pro-européen convaincu, et ayant exercé de hautes fonctions à la tête de l'Union Européenne (en tant que président de la Commission). Les autres personnes qui réunissent ces caractéristiques ne sont pas très nombreuses. A première vue, on n'en voit aucune. Aucune sauf... Pascal Lamy. Comme Jacques Delors, il est membre du parti socialiste tout en étant plutôt éloigné de son idéologie. Il était le conseiller de Jacques Delors lorsque celui-ci était ministre de l'économie de 1981 à 1983. Lorsque Jacques Delors est devenu président de la Commission Européenne, Pascal Lamy fut son directeur de cabinet de 1984 à 1994. A la fin de la présidence européenne de Jacques Delors, Pascal Lamy est nommé directeur général du Crédit Lyonnais, chargé de redresser la banque et préparer sa privatisation. De 1999 à 2004, retour à Bruxelles, il devient le Commissaire européen chargé du commerce. A ce poste, il fut un grand artisan de la mondialisation et des déréglementations, chargé de négocier au nom de l'Europe les grands traités de libéralisation du commerce mondial, conduits notamment par l'OMC, l'Organisation Mondiale du Commerce dont il devient le directeur général en 2005. Pascal Lamy est également un membre important du Groupe de Bilderberg. Il est un participant assidu du World Economic Forum (Davos). Il est enfin membre de la RAND Corporation.

Les radios RTL et France Inter ont affirmé le 8 mars que le premier ministre de Bayrou serait effectivement Pascal Lamy, mais l'information n'a été ni confirmée ni démentie par le candidat centriste.

A priori, on a du mal à imaginer que Pascal Lamy accepte de quitter un poste clé dans le gouvernement mondial pour revenir s'occuper de la province France, à moins qu'il ne soit mandaté par ce gouvernement mondial pour résorber le retard français dans la voie du libéralisme. Affaire à suivre donc...


Ajout le 23.03.2007:
Epilogue de l'article précédent, Pascal Lamy a déclaré qu'il ne serait pas le premier ministre de Bayrou. Comme prévu, il souhaite conserver son poste actuel de directeur général de l'OMC (c'est à dire ministre du commerce dans le Gouvernement Mondial), plutôt que de revenir s'occuper de la sous-préfecture France.
27.03.2007
Invité de l'émission de Christine Okrent sur France 3 le 18 mars, Nicolas Sarkozy entre dans le hall d'accueil au pas de charge, hyper speedé, l'air renfrogné, entouré d'un tas de gorilles qui le dépassent de deux têtes, de sa cour de conseillers toute en courbettes et de sa maquilleuse attitrée. Il est accueilli par des journalistes qui l'accompagnent jusqu'à la loge de maquillage, dont les fauteuils sont déjà tous occupés par les autres invités de l'émission (Laurence Parisot, présidente du Medef, Martin Hirsch, président d'Emmaüs France et Julie Coudry, présidente de la Confédération étudiante) en pleine séance de poudrage antisueur. On lui demande donc de patienter.

Patienter, lui ? Pas question. Il pique aussitôt une de ses colères coutumières et hurle : "Je ne veux pas attendre plus longtemps, je veux me faire maquiller tout de suite". Essayant de le calmer, les journalistes lui expliquent qu'il doit attendre son tour vu qu'il n'y a pas d'autre loge de maquillage. Nouveaux hurlements d'un Sarkozy déchaîné: "Mais enfin, il n'y a personne pour m'accueillir. La direction n'est pas là? Ce n'est pas normal. Qu'est-ce qu'ils font? Qui suis-je pour être traité ainsi?". Il fait un signe de la main autoritaire en direction de ses gorilles et de Franck Louvrier, son conseiller en communication en nage et tétanisé. "Franck, on s'en va", lui dit-il d'un ton sec et énervé. Il se dirige vers la sortie. Tétanisés eux aussi, les journalistes téléphonent à Christine Ockrent qui prépare son émission sur le plateau et la supplient de venir. Elle refuse et leur répond que Sarkozy "fait sa diva".

Furieux, escorté de ses gorilles et conseillers, Sarkozy est déjà dans les couloirs, se dirige vers la sortie et devient menaçant: "Personne n'est là pour m'accueillir. Toute cette direction il faut la virer. Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ã?a ne va pas tarder". Du coup, Ockrent accourt pour essayer de calmer l'homme qui a "changé" et l'accompagne, toujours fulminant, dans une loge de maquillage de France 2 où sa maquilleuse personnelle le talque tandis qu'il s'empiffre de petits fours initialement destinés à Marie-George Buffet, invitée d'une autre émission ce soir-là. Apparemment ça le calme puisqu'à 23h15, quand commence France Europe Express, il est cool, zen, poudré et souriant.

Ce genre d'anecdotes révélatrices du personnage, il y en a chaque semaine dans le Canard enchaîné. Avant et après ses prestations médiatiques, Sarkozy pète quasi systématiquement les plombs et entre dans des fureurs noires pour un oui ou pour un non. On sait qu'il a déjà usé et abusé de son pouvoir de ministre de l'Intérieur pour faire interdire un livre sur sa femme Cécilia, pour faire vider le directeur de la rédaction de Paris Match à cause d'une couverture qui lui avait déplu. A présent, à cause d'une banale affaire d'attente dans une loge de maquillage, il menace de virer l'équipe de direction d'une chaîne de télévision publique pour la remplacer par des hommes à sa botte dès qu'il sera élu. Si Nicolas Sarkozy devient président de la République, il est clair que la liberté d'information sera en danger.

(source: agoravox.fr)
 
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