02.12.2009
Un résumé en images de la situation de la planète...


 
02.12.2009
Consciemment ou inconsciemment, nous sentons tous que nous approchons d'une fin de la société telle que nous l'avons connue depuis notre naissance.

Le point de rupture est tout d'abord celui de l’épuisement à venir du pétrole qui va remettre en question l'ensemble de nos modes de production et de consommation. Bonne nouvelle quand même: avec la réduction drastique des transports, ce sera aussi la fin de la mondialisation libérale. Nous serons contraints de revenir à une production locale pour une consommation locale.

Le point de rupture est également financier. Les pertes abyssales des banques ont été transformées en dette publique, à la charge des citoyens. La dette des principaux pays développés a explosé, atteignant des niveaux astronomiques. La dette des Etats-Unis est désormais de 14.000 milliards de dollars et continue d'augmenter au rythme de 1,5 milliard par jour. Dans l'Union Européenne, la dette publique aura atteint 125% du PIB dans 2 ans. Au Japon, elle représente déjà 270% du PIB. Un tel niveau d'endettement ne peut être épongé que par une forte augmentation des impôts, une hyper-inflation, ou une guerre. Ou bien encore... par une faillite des états et leur remplacement par un gouvernement mondial.

Le point de rupture est aussi social. L'appauvrissement de la "population ordinaire" a atteint un seuil critique, résultat de 20 ans de délocalisations, de précarisation et de baisse des salaires réels. Dans le même temps, les services publics disparaissent, privatisés ou devenus complètement inefficients, abandonnant les citoyens au bon vouloir des multinationales.

Le point de rupture est écologique, avec la 6è extinction massive des espèces, 70% des forêts tropicales détruites, une pollution généralisée des sols de l'air et des océans (dont les zones de pêche ont été vidées à 80% par la pêche industrielle), et un risque d'emballement du réchauffement climatique.

Le point de rupture est démographique. La population mondiale a doublé au cours du dernier demi siècle pour atteindre 6,5 milliards, et 8 milliards d'ici 2020. Ceci est tout simplement incompatible avec le maintient de notre mode de vie actuel auquel nous devrons renoncer volontairement, ou bien sous la contrainte, du fait de l'épuisement des ressources naturelles et de la destruction de l'environnement.

Enfin, le point de rupture est démocratique, dans la plupart des pays occidentaux et en particulier dans la France de Sarkozy et l'Italie de Berlusconi. Arrestations et détentions arbitraires, garde à vue abusives, policiers omniprésents dans les espaces publics, répression tatillonne, inégalité devant la justice, non respect de la séparation des pouvoirs, absence de pluralité de l'information, médias contrôlés par les multinationales, absence de choix électoral réel, surveillance électronique des citoyens, fichage généralisé, appels à la délation, création de milices chargées de la "sécurité", projets pour une censure d'internet... tout cela est caractéristique d'un régime totalitaire et non d'une démocratie.

Et comme pour compléter ces lignes de convergence, le Soleil semble entrer dans un grand minimum d'activité, et l'inversion des pôles magnétiques de la Terre a déjà commencé.

En attendant, voici une vidéo bien sentie sur ce point de rupture et la façon dont nous le vivons déjà...

voir la vidéo

 
21.12.2009



Avec l'épuisement du pétrole et la montée des prix de l'énergie, le charbon redevient une source d'énergie de premier plan. C'est l'un des nombreux domaines dans lesquels nous retournons vers le passé.

Mais aujourd'hui, les entreprises charbonières cherchent à produire au moindre coût, avec le moins de main d'oeuvre possible. Fini les centaines de mineurs creusant des galeries. Désormais, l'homme a les moyens de raser des montagnes à coup d'explosifs pour permettre aux engins mécaniques de prélever directement le charbon.

Aux Etats-Unis, les montagnes boisées des Appalaches sont entièrement dynamitées, laissant place à un paysage lunaire...

Extrait du JT de France 2:


 
 
21.12.2009


Pour prendre conscience de l'impact des transports sur l'environnement, il faut imaginer les millions de véhicules, de bateaux et d'avions qui circulent chaque jour, les globules sanguins de ce qu'on peut appeler la "technosphère"...

Cette vidéo est une visualisation du transport aérien sur 24 heures où chaque image équivaut à 1 minute. A raison de 25 images par secondes, une seconde représente donc 25 minutes. Chaque point jaune correspond à un avion.
21.12.2009
Depuis 50 ans, sur tous les continents, la lumière solaire reçue au sol diminue d'année en année. Depuis les années 50, cette baisse est de 10 à 30% selon les régions. Le monde dans lequel nous vivons est de moins en moins lumineux.

Cet obscurcissement du ciel est causé par les poussières émises dans l'atmosphère par les industries, les carburants fossiles et en particulier le charbon, et les trainées d'avion.

Parallèlement au réchauffement engendré par le CO2, l'assombrissement du ciel tend à faire baisser les températures, mais aussi à réduire la croissance des végétaux, le taux d'évaporation et les précipitations, et donc les rendements agricoles, alors que l'augmentation de la population accroit la demande en denrées alimentaires.

Ces dernières années, tout a été fait pour développer au maximum le trafic aérien, avec la dérégulation et l'orientation de flux importants de capitaux vers les compagnies low cost, le tout afin démultiplier le nombre de vols quotidiens. Ceci entre dans le cadre de ce qu'on appelle la "géo-ingenierie", une tentative du gouvernement mondial occulte pour contrer le réchauffement climatique. Ce faisant, il joue aux apprentis sorciers car le résultat final pourrait être... une nouvelle glaciation. D'autant plus que nous connaissons très mal le système d'interactions complexe de notre écosystème qui pourrait réagir à l'accroissement rapide des températures par une réaction en sens inverse tout aussi brutale, une réaction qui se trouverait amplifiée par l'obscurcissement du ciel.

Voici un documentaire d'Arte sur ce phénomène d'obscurcissement planétaire et ses conséquences...

voir le film
29.12.2009


Le 22 septembre 2009, le ciel de Sydney est devenu rouge et la ville a été plongée dans une ambiance irréelle, noyée dans la poussière pendant 3 jours. Un phénomène jusqu'ici inconnu en Australie, résultat de la déforestation et de la sécheresse sévère que connait le pays depuis 1 an...

voir le diaporama