05.02.2011
Le dernier livre d'Eric Laurent plonge au coeur du phénomène qui angoisse le plus les français: la perte de leur emploi lié à des délocalisations.

L'ouvrage montre que bien souvent, le choix de délocaliser n'est économiquement pas fondé et crée plus d'effets négatifs que d'avantages pour l'entreprise.

L'enquête révèle également comment des politiques, impuissants et dépourvus de courage, s'efforcent de cacher à l'opinion la gravité du phénomène.

Elle décrit aussi la stratégie d'un grand nombre de sociétés, y compris dans les secteurs de pointe, qui financent leur délocalisation en se faisant octroyer des aides massives des régions ou de l'Etat puis ferment ensuite leurs usines sur le territoire français dès qu'elles ont empoché l'argent.

Elle révèle enfin les mécanismes pervers de l'Union Européenne qui encourage le transfert d'emplois et d'usines vers les pays à bas coût. Un livre où le lecteur découvrira que par une choquante inversion ce sont les salariés qui sont menacés et au contraire les actionnaires qui sont protégés.

source: quatrième de couverture du livre


 
Eric Laurent est journaliste d'investigation du Figaro et auteur de plusieurs autres enquêtes remarquables: "La guerre des Bush", "Le monde secret de Bush", "La face cachée du 11 septembre", ou encore "La face cachée du pétrole"
 
 
 
05.02.2011




Les délocalisations ne sont pas seulement le fait des multinationales. Depuis plusieurs années, elles touchent aussi largement les entreprises de taille moyenne, sur lesquelles nos gouvernement disent compter pour préserver l'emploi.

"Ma mondialisation" est un documentaire de Gilles Perret qui montre comment se traduit la mondialisation sur le terrain et par quels effets pervers des entreprises moyennes sont contraintes à délocaliser, sous la pression des multinationales qui sont leurs clients et exigent des prix toujours plus bas de la part des fournisseurs.

De plus, ces multinationales ayant elles-même délocalisé leur production en Europe de l'Est ou en Chine, elles pressent leurs fournisseurs d'en faire autant afin de réduire les frais de transport et les délais de livraison pour les fournitures qu'elles utilisent. Ainsi, chaque délocalisation en entraine d'autres...

On voit aussi comment une industrie de pointe de Haute Savoie jusqu'alors prospère, celle du "décolettage" (la fabrication de pièces de précision pour l'industrie automobile et aéronautique), est presque entièrement passée sous le contrôle de fonds d'investissement ou fonds de pension qui rachètent des entreprises, licencient une partie des salariés, siphonnent tous les bénéfices, pour finalement laisser une coquille vide avec un outil industriel dépassé faute des investissements nécessaires, avec pour épilogue le dépôt de bilan et des centaines de salariés jetés à la rue...

Le film suit le patron d'une entreprise familiale restée indépendante qui a délocalisé les deux tiers de sa production en République tchèque et bien sûr en Chine, avec en parallèle de multiples témoignages et analyses.

Bande-annonce

Extraits, interventions de Frédéric Lordon

Le film en DVD
06.02.2011


La mondialisation libérale et le capitalisme financier qui la régit sont le résultat des mesures prises à partir des années 80 par des gouvernements de droite et de gauche pour déréglementer la finance mondiale et supprimer les barrières douanières, permettant ainsi la libre circulation des capitaux et des marchandises. C'est ce qui a rendu possible les délocalisations vers les pays à bas salaires. Cerise sur le gâteau, l'argent public a été généreusement distribué aux multinationales sous forme de subventions pour financer ces délocalisations. Résultat: une désindustrialisation massive et un appauvrissement sans précédent de la population ordinaire.

Nos dirigeants politiques ont aussi permis le développement des paradis fiscaux afin d'aider les grandes entreprises à échapper aux impôts, creusant d'autant le déficit des états et donc leur endettement.

Ils ont permis aux banques de spéculer sans règles ni contrôle avec l'argent des déposants, ce qui a obligé la collectivité à s'endetter encore plus lourdement pour éponger leur pertes au casino boursier.

Ils ont permis l'empoisonnement à petit feu de la population en laissant les multinationales noyauter complètement les agences gouvernementales chargées des normes environnementales ou sanitaires, de la surveillance des produits alimentaires, ou encore de la mise sur le marché des médicaments.

Ils ont également oeuvré sans relâche à privatiser ou démanteler les services publics, là encore au bénéfice d'intérêts privés.

Dans tous les domaines, nos responsables politiques agissent en permanence à l'opposé de l'intérêt général, en volant les citoyens et en trahissant l'intérêt supérieur du pays. Les 3600 milliards donnés aux banques (rien qu'en 2008) ne sont que le dernier épisode de cette trahison.

Tout ceci continuera tant qu'une révolte générale n'aura pas mis fin à la totale collusion des dirigeants politiques et des médias avec les élites économiques, une collusion développée et entretenue par le biais de multiples organisations, "think tanks", "clubs de réflexion", réseaux d'influence ou lobbies parmi lesquels on peut citer le Groupe de Bilderberg (à l'origine de toutes les grandes étapes de la "construction européenne"), le World Economic Forum, la Commission Trilatérale, le CFR, l'European Round Table, ou encore au niveau français Le Siècle. Depuis 3 ou 4 décennies, toutes les décisions importantes émanent de ces cercles opaques et fermés qui court-circuitent les institutions élues où la politique d'un pays est légalement censée s'élaborer.

Depuis quelque temps, grâce à Internet, ces organisations occultes ont été débusquées et le secret dont elles s'entouraient commence à être dissipé. Jusqu'à il y a peu, presque personne ne connaissait le Siècle. Désormais, des manifestants (encore peu nombreux il est vrai) sont présents régulièrement place de la Concorde au moment des réunions du Siècle, le dernier mercredi de chaque mois à l'Automobile Club, dans le même bâtiment que l'hotel de luxe Le Crillon.
voir la vidéo

Un peu partout le vent de la révolte gronde et nous connaitrons peut-être bientôt une vague de fond mondiale qui renversera nos régimes corrompus et malfaisants...
12.02.2011


Les despotes tombent les uns après les autres dans les dictatures du Maghreb.

C'est une belle victoire pour le peuple égyptien. En seulement 18 jours, il a réussi à éjecter un président au pouvoir depuis 30 ans. Après avoir annoncé la veille à la TV qu'il restait en place, Moubarak a finalement été déposé par les militaires dès le lendemain, contraint de démissionner. Il reste maintenant aux Egyptiens à être vigilants pour que leur révolution ne soit pas récupérée par les puissances de l'argent, les militaires ou les islamistes.

Aussitôt la chute de Moubarak annoncée, l'Algérie s'embrasait avec des manifestations qui ont repris de l'ampleur et un régime aux abois qui pense encore s'en tirer grâce à la répression policière. 30.000 policiers et des blindés ont été déployés dans Alger aujourd'hui, 500 personnes ont été interpellées et des dizaines de manifestants ont été tabassés par la police.

Outre l'Algérie, la révolte pourrait bien s'étendre à la Libye, la Jordanie ou encore l'Iran dont le régime a tenté de récupérer politiquement les événements en Egypte pour en faire une victoire de l'Islam sur les Etats-Unis et les "sionistes". Dans le même temps, une dizaine d'opposants étaient arrêtés et d'autres assignés à résidence, alors que de nouvelles manifestations sont prévues à Téhéran le 14 février.

Et si la Tunisie et l'Egypte étaient le point de départ d'une révolte mondiale contre toutes les injustices et tous les régimes autoritaires...? A commencer par la France de Sarkozy...
13.02.2011
Les paradis fiscaux sont des pays qui possèdent deux caractéristiques principales: l'absence de transparence sur l'identité des déposants qui rend possible l'évasion fiscale pour des personnes physiques, et une fiscalité inexistants ou très faible, ce qui permet aux personnes et surtout aux multinationales d'échapper à l'impôt.

L'utilisation des paradis fiscaux par les multinationales s'est progressivement généralisé à partir des années 1990, suite à la dérégulation financière réalisée par nos gouvernements (de droite ou de gauche) dans les années Reagan-Thatcher. Aujourd'hui, la totalité des entreprises du CAC 40 disposent de filiales dans les paradis fiscaux. Dès lors, le principe de l'évasion fiscale est simple: les produits sont fabriqués dans un pays à fiscalité normale et vendus à très bas coût à une filiale dans un paradis fiscal. La filiale qui fabrique les produits réalise donc un bénéfice très faible et paye donc très peu d'impôts. Puis la filiale du paradis fiscal revend beaucoup plus cher les produits aux filiales présentes dans les pays où les produits sont vendus. C'est donc la filiale du paradis fiscal qui réalise le plus gros bénéfice, sur lequel elle ne payera pas d'impôts. Quant aux filiales qui réalisent la vente finale, leur bénéfice est relativement faible puisque les produits ont été achetés à un tarif élevé, donc là encore, il y a peu d'impôts à payer. C'est ce que les multinationales appellent une "optimisation fiscale" réalisée par le biais des "prix de transfert".

Pour voir une idée de l'ampleur du phénomène, il faut savoir que 55% du commerce mondial transite par les paradis fiscaux. En 2004 le ministère du Commerce chinois avait indiqué que 20% des investissements étrangers en Chine (les capitaux utilisés pour la construction des usines délocalisées) provenaient des Iles Caïman, des Iles Vierges et des Iles Samoa.

Le montant des actifs gérés dans les paradis fiscaux a progressé de façon exponentielle. Il s'élevait à 50 milliards de dollars en 1985, 200 milliards en 1994, 4500 milliards en 1997, 6000 milliards en 2000, et 10.000 milliards en 2008.


Localisation des paradis fiscaux

La grande majorité d'entre eux se trouve sur des iles, souvent paradisiaques, mais pas seulement. Hong Kong ou l'état américain du Delaware sont considérés comme des paradis fiscaux, bien qu'ils ne soient pas très connus en tant que tels.

La plupart des paradis fiscaux se concentrent à proximité des grandes places financières et des pôles économiques mondiaux. Ainsi, dans la zone des Etats-Unis, outre l'état du Delaware, il y a les Bahamas, les Bermudes, le Belize, le Costa Rica, Panama, les Iles Vierges, les iles Caïman, Sainte Lucie, St Barthélemy, Saint Kitts et Nevis, la République Dominicaine, les Barbades, la Grenade, Saint Vincent, Antiga et Barbuda, Anguilla, Aruba et les Antilles néerlandaises. Dans la zone de l'Europe, il y a la Suisse, le Luxembourg, Monaco, Andorre, les iles de Jersey et de Guernesey, l'ile de Man, le Liechtenstein, Malte, Chypre, Gibraltar, Madère, et la principauté de San Marino (en Italie). A proximité du Moyen-Orient et de l'Inde, il y a Barhein, les Emirats Arabes Unis, les Seychelles, les Maldives et l'Ile Maurice. Une peu plus loin en Asie, il y a Singapore, Hong Kong, Macau, et dans le Pacifique, les iles Marshall, Nauru, les Vanuatu, Niue, les iles Samoa, les iles Fidji et les iles Cook. Enfin depuis peu, 2 paradis fiscaux existent en Afrique, le Libéria et le Ghana.


Pour creuser le sujet, voici "Paradis fiscaux, la grande évasion", une excellente enquête diffusée dans "Infra Rouge" sur France 2...
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A voir également, 3 extraits de "Pièces à conviction" sur France 3. Le premier est une interview de Myret Zaki, journaliste qui a longuement enquêté sur les banques suisses. Le 2è est consacré aux multinationales et aux "prix de transfert". Le 3è est une interview d'Eva Joly, député européen d'Europe Ecologie et ancienne juge d'instruction spécialisée dans les affaires financières.
voir les vidéos

Enfin, 2 sites spécialisés dans l'aide à l'installation dans les paradis fiscaux pour seulement quelques milliers de dollars (à peine une miette pour les grandes fortunes et les multinationales), paradisfiscaux.com et auparadisfiscal.com. Non ce n'est pas une blaque, ils existent vraiment :-)
15.02.2011



Comment l'idéologie libérale s'est-elle imposée à partir des années 1980, appliquée simultanément par tous les gouvernements, et devenue hégémonique au point de s'imposer en "pensée unique" ?

C'est le sujet du documentaire "Le capitalisme depuis 1975" de Jean Druon (réalisateur de "Alerte à Babylone").

On y retrouve notamment Milton Friedman, concepteur de l'idéologie ultra-libérale avec Friedrich von Hayek. Friedman, Hayek et quelques autres économistes, intellectuels et personnalités politiques qui se réunissaient à la Société du Mont Pélerin, un "think tank" financé en partie par le haut patronat suisse et dont les réunions ont lieu sur les hauteurs du mont Pélerin en Suisse.
C'est là qu'au début des années 70, ils mirent au point le cadre idéologique qui servirait au mieux les intérêts des élites économiques.

Comme le dit dans le film Brandon Marteen (consultant indépendant, auteur d'un livre sur le libéralisme et les privatisations): "Leurs prescriptions politiques reflétaient à ce moment là les intérêts des forces les plus puissantes du capitalisme. Et c'est la coïncidence de ces idées avec les intérêts du capitalisme mondial qui a leur permis de s'imposer, plutôt qu'une quelconque valeur intrinsèque. Depuis lors bien des problèmes économiques et sociaux ont surgi qui ont démontré que ces idées étaient très faibles."

Les organisations du pouvoir mondial (notamment le Groupe de Bilderberg et le Forum de Davos) ont dès lors utilisé toute leur influence pour imposer le libéralisme aux gouvernements et aux populations, en "solution" à la crise économique déclenchée en 1973 par le "choc pétrolier" (un événement par ailleurs créé délibérément).

La première étape a été de diffuser les idées néo-libérales parmi les décideurs économiques, dans la presse financière et dans le monde universitaire où les deux premiers centres de propagation furent l'université de Chicago (qui allait former les "Chicago boys") et celle de St Andrews en Ecosse (la 3è université la plus élitiste de Grande Bretagne après Oxford et Cambridge). Il fallait ensuite convertir les responsables politiques, de droite puis de gauche. Parmi les premiers disciples, il y avait Margaret Thatcher (membre du Groupe de Bilderberg) et Ronald Reagan qui allaient prendre le pouvoir quelques années plus tard, faisant déferler la vague libérale sur le monde.

On connait la suite... Crises économiques de plus en plus rapprochées et de plus en plus graves, privatisations des services publics, endettement croissant des états, précarité, chômage massif, appauvrissement de la population ordinaire et enrichissement sans précédent des plus riches, dérèglementations, délocalisations, et pour finir, le déclin des pays occidentaux et la plus grave crise financière qu'on ait connu...


Voici un montage des meilleurs passages du film...
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21.02.2011


Nous sommes dans un régime qui se situe entre l'oligarchie (en grec, le pouvoir d'un petit nombre), une élite qui débat entre elle puis impose ses décisions à la collectivité, et la ploutocratie (le pouvoir des plus riches).

La démocratie est définie comme "le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple".

Or aujourd'hui, c'est plutôt le pouvoir des riches, par les riches et pour les riches.

Dans la vidéo ci-dessus, un extrait de l'émission de Frédéric Taddeï avec Hervé Kempf, auteur du livre "L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie":

"Sommes-nous en dictature ? Non. Sommes-nous en démocratie ? Non plus. Les puissances d'argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entamées. Dans tous les pays occidentaux, la démocratie est attaquée par une caste. En réalité, nous sommes entrés dans un régime oligarchique, cette forme politique conçue par les Grecs anciens et qu'ont oubliée les politologues: la domination d'une petite classe de puissants qui discutent entre pairs et imposent ensuite leurs décisions à l'ensemble des citoyens.

Si nous voulons répondre aux défis du XXIe siècle, il faut revenir en démocratie: cela suppose de reconnaître l'oligarchie pour ce qu'elle est, un régime qui vise à maintenir les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques.

Car la crise écologique et la mondialisation rebattent les cartes de notre culture politique: l'Occident doit apprendre à partager le monde avec les autres habitants de la planète. Il n y parviendra qu'en sortant du régime oligarchique pour réinventer une démocratie vivante. Si nous échouons à aller vers la Cité mondiale, guidés par le souci de l'équilibre écologique, les oligarques nous entraîneront dans la violence et l'autoritarisme."

(4è de couverture)


A voir également, cette interview d'Hervé Kempf à propos de l'oligarchie...
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26.02.2011
Entre ceux qui n'ont que mépris pour les droits de l'homme, le courant passe bien.

Michèle Alliot-Marie avait démontré tout son mépris des droits de l'homme lors de l'affaire de Tarnac en novembre 2008. Ministre de l'Intérieur de Sarkozy à cette époque, elle est responsable de l'emprisonnement arbitraire de Julien Coupat, et de 3 autres arrestations tout aussi arbitraires de jeunes écologistes traités comme des terroristes. (voir cet article, l'interview de Benjamin Rosoux, l'une des personnes injustement arrêtées à Tarnac, et l'interview du père de Julien Coupat.

On connait maintenant les relations très amicales de Michèle Alliot-Marie avec l'ex dictateur de Tunisie et son entourage. Cela a permis de mieux comprendre sa proposition d'apporter le "savoir faire" de la police française au régime de Ben Ali pour réprimer les manifestations, une semaine après ses vacances en Tunisie avec voyages dans le jet privé d'un proche de Ben Ali, accompagnée de ses parents venus conclure avec lui une transaction immobilière.


Nicolas Sarkozy aussi avait des relations très affectueuses avec Ben Ali et son régime... Le 28 avril 2008, en visite à Tunis, Sarkozy levait son verre "au bonheur personnel" de Ben Ali et au "bonheur de sa famille", qui comme on le sait coulait des jours heureux en accaparant les richesses du pays...
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Grand supporter de Sarkozy et de la répression tous azimuts, le député UMP Eric Raoult appréciait beaucoup Ben Ali lui aussi. Le voici en train de se réjouir de la "réélection" du dictateur avec 90% des voix...
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Sans oublier Frédéric Mitterrand qui juge "exagéré" de dire que Tunisie était une dictature...





Patrick Ollier, ministre sarkozyste ultra-libéral qui ne rêve que de démanteler le droit du travail et supprimer le SMIC, et par ailleurs mari de Michèle Alliot Marie, cultivait des liens d'amitié avec Kadhafi (celui-ci l'appelait "mon frère"), en présidant le groupe d'amitié France-Libye. Voir cette interview sur Europe 1 en décembre 2007 où il faisait l'éloge de Khadafi au moment de sa visite à Paris.


Mais les amis dictateurs du régime sarkozyste tombent les uns après les autres, au fur et à mesure que s'étend la révolte de leurs peuples...