03.01.2012
Le général De Gaulle est de retour ! Descendu du paradis du haut duquel il peut observer l'évolution de la France ces derniers temps, il nous adresse ses voeux pour 2012...

C'est bien sûr un montage, mais avec le ton juste, et la synchronisation est remarquable.

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03.01.2012
Depuis l'arrivée au pouvoir de Sarkozy, les médias français sont sous une chape de plomb. Mais les journalistes étrangers sont hors de portée des pressions que subissent leurs confrères français. C'est donc eux qui peuvent le mieux nous parler Sarkozy, de sa personnalité, et de la façon dont il gouverne depuis 5 ans. Ils nous disent aussi comment Sarkozy est perçu dans le monde, notamment par les autres dirigeants occidentaux qui avaient pourtant placé beaucoup d'espoirs en lui, ayant comme les Français cru aux promesses et aux beaux discours de notre autocrate bonimenteur...

Dans ce documentaire, Nicolas Sarkozy se prend un coup de massue sur la tête par minute. Immature, brouillon, agité, inconstant, arrogant, mal élevé, pas à la hauteur de sa fonction, raisonnant de manière simpliste, préférant les slogans à l'analyse approfondie, et faisant le contraire de ce qu'il dit, telles sont les critiques qui reviennent le plus souvent de la part des journalistes américains, britanniques, allemands, italiens, espagnols, belges, suisses, africains, russes ou chinois qui sont interviewés. Telle est aussi la façon dont Nicolas Sarkozy est perçu par les chefs d'état étrangers comme Angela Merkel, Tony Blair, ou Barack Obama auprès desquels il ridiculise la France depuis 5 ans.

Ce documentaire de William Karel a été diffusé en décembre 2011 sur Arte, chaine franco-allemande dont le président n'est pas nommé par Sarkozy, contrairement aux autres chaines publiques.

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PS: cet article avait été publié en janvier mais la campagne électorale le ramène à la une du blog :)
24.01.2012
Le vent de la révolution souffle à nouveau aux Etats-Unis, pour une restauration des libertés établies par la Constitution il y a plus de 200 ans. Cette révolution a un visage, celui de Ron Paul, un médecin de 77 ans, membre du parti Républicain et élu du Texas à la Chambre des Représentants.

En 30 années de carrière politique, Ron Paul a toujours tenu le même discours, et défendu les mêmes valeurs, invariablement en faveur des libertés et opposé à l'interventionnisme militaire, aux impôts écrasant les classes moyennes, aux déficits budgétaires qui creusent la dette, où à la création exponentielle de monnaie par la FED qui génère l'inflation et appauvrit le peuple.

Au Congrès, il n'a jamais voté un seul budget en déficit, et seul contre presque tous, il avait voté contre la guerre en Irak.

Candidat une première fois à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle en 2007, il avait obtenu 5% des voix. Il est aujourd'hui à nouveau candidat, mais cette fois, avec la crise financière, les milliards donnés aux banques et le fantastique appauvrissement des classes moyennes, les idées de Ron Paul rencontrent un soutien inédit, suscitant une ferveur particulière chez les jeunes, dans la mouvance conspirationnistes, auprès des Indignés, ou encore au sein du mouvement des "Tea party" dont il est le principal inspirateur. Lors des 3 primaires républicaines qui ont déjà eu lieu, il est arrivé en 2è position avec plus de 20% des voix.

Politiquement, Ron Paul est un Libertarien. Ce courant politique est l'une des branches du libéralisme. Il est donc favorable à la liberté des entreprises et à une intervention minimale de l'état dans l'économie, mais aussi à davantage de liberté pour les citoyens et à une non-ingérence de l'état dans la vie des gens, que ce soit par le biais de lois répressives ou par l'espionnage et le fichage de la population. C'est là une différence majeure des Libertariens par rapport au libéralisme tel qu'il est pratiqué par tous les gouvernements occidentaux et qui se traduit par toujours plus de liberté pour les entreprises mais toujours moins de liberté pour les citoyens, ce pseudo libéralisme qui est en fait une idéologie créée sur mesure pour servir les intérêts des élites économiques.

Les principales mesures prônées par Ron Paul sont radicales: suppression de l'impôt sur le revenu, suppression de la FED, fin de la prohibition sur les drogues, fin des interventions militaires incessantes, fin du soutien à des dictatures ou des régimes corrompues, fin de la surveillance omniprésente des citoyens, et restauration intégrale des libertés constitutionnelles que le régime de Bush avait supprimées et qu'Obama n'a pas rétablies malgré ses promesses et ses beaux discours.

Pour la première fois, une réelle alternative est donc proposée aux Américains, une voie différente de celle sur laquelle Républicains et Démocrates s'accordent depuis des décennies et qui mis les Etats-Unis sur la voie du déclin, de la misère et de la dictature.

Voici un clip de Ron Paul particulièrement fort, aussi bien sur le fond que dans la forme...




Et pour mieux connaitre Ron Paul et découvrir l'enthousiasme qu'il suscite aux Etats-Unis, regardez ce documentaire...

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30.01.2012
En décembre, Barack Obama a signé la loi NDAA autorisant la détention illimitée et sans jugement des citoyens américains. Cette possibilité avait été instaurée par le Patriot Act de Bush mais jusqu'ici c'était réservé aux ressortissants étrangers. C'est donc de facto la fin "l'habeas corpus", droit constitutionnel fondamental de toute démocratie qui garantit à chaque citoyen de ne pas être emprisonné sans jugement.

Cette loi NDAA est une initiative des représentants et sénateurs Républicains qui ont la majorité au Congrès, mais une grande partie des Démocrates l'ont voté aussi. Obama a exprimé son désaccord mais il a quand même signé le décret d'application de la loi et il n'a pas opposé son véto comme il en avait la possibilité.

voir cette vidéo à propos de la loi NDAA


Début janvier sont arrivées les lois SOPA et PIPA qui vont permettre d'interdire des sites sans aucune décision judiciaire et pour des motifs aux définitions très extensives.

Ce à quoi vient s'ajouter ACTA, un accord multilatéral négocié en secret par 39 pays depuis 3 ans, sans que les parlements soient informés ni consultés. En façade, ACTA est un traité pour lutter contre les contrefaçon et pour protéger la propriété intellectuelle. En réalité, il s'agit de faire surveiller et censurer les internautes par les fournisseurs d'accès à Internet, sans recours possible pour les internautes.

Tout se passe comme si les élites sentaient monter la probabilité d'une révolte (suite au mouvement des Indignés, aux "tea party" ou au succès de Ron Paul) et avaient décidé de mettre en place tous les instruments de contrôle pour une dictature. Et une nouvelle fois, Obama a cédé, comme il l'avait fait en faveur des banques et du lobby de Wall Street.

Quelques liens à propos de la loi NDAA:
Les Ã?tats-Unis : une "Dictature démocratique" sur la voie d'un Ã?tat totalitaire
Obama signe la loi sur la détention indéfinie et la torture

A propos des lois SOPA et PIPA:
SOPA et PIPA, la liberté d'information en danger
Lois SOPA et PIPA: Désolé, vous n'êtes pas autorisé à lire ceci
Pourquoi nous devons arrêter la SOPA et la PIPA
Loi antipiratage SOPA: la pression monte aux Etats-Unis

A propos d'ACTA:
ACTA, le dossier bilan
'Acta va trop loin'?, interview du rapporteur du traité au Parlement européen
ACTA: une seule certitude, la limitation de nos libertés
ACTA: quatre lettres qui pourraient changer la face du monde