Régime policier  
11.01.2010
Suite à la tentative ratée d'un terroriste islamiste contre le vol Amsterdam-Detroit le 25 décembre 2009, les gouvernements des principaux pays occidentaux ont l'intention de généraliser les scanners corporels dans les aéroports.

Ces scanners permettent aux policiers de voir les voyageurs comme si ils étaient nus, poitrine et parties génitales incluses.

 
Déjà testé dans quelques aéroports en Grande Bretagne et aux Pays Bas, ces scanners ont suscité une vive opposition de la part des voyageurs, des organisations des droits de l'homme et du Parlement Européen. Celui-ci avait voté une résolution à une large majorité le 23 octobre 2009 pour demander à la Commission de renoncer à son projet d'autoriser les scanners corporels dans les aéroports. La résolution avait été adoptée par 361 voix contre 16, et 181 abstentions. Au parlement allemand également, de nombreux députés se sont opposés à l'utilisation des scanners. Le député social-démocrate bavarois Wolfgang Kreissl-Dörfler a dénoncé la "paranoïa des ministres de l'intérieur" européens.

Les gouvernements assurent que les images seront effacées après un délai de quelques heures. Mais vu leurs nombreux mensonges précédents, il est difficile de leur faire confiance...

Les scanners utilisent des rayons X ou des ondes milimétriques, ce qui pose également un problème de santé, en particulier pour les scanners à rayons X. Les rayons X sont en effet cancérigènes lorsque les doses reçues sont trop importantes, soit à cause d'un trop grand nombre d'expositions, soit à cause d'appareils mal réglés.

Un scanner corporel sera opérationnel dans 3 semaines à l'aéroport de Roissy, rapidement suivi par 6 ou 7 autres appareils qui équiperont les aéroports parisiens. En Grande Bretagne, des scanners seront installés également dans 3 semaines à l'aéroport londonien d'Heathrow. Les Pays-Bas installeront également un scanner à l'aéroport de Schiphol-Amsterdam.

Comme pour la biométrie, la vidéosurveillance ou les tasers, le sécuritarisme rapporte gros à quelques multinationales dont les lobbies poussent les gouvernements à l'achat. Les scanners corporels sont vendus 150.000 euros pièce. Ils sont distribués en France notamment par la société Visiom.

Solution: boycottez les voyages en avion, faites s'effondrer les profits des compagnies aériennes (afin qu'elles fassent pression sur les gouvernements pour qu'ils renoncent aux scanners), et contribuez du même coup à réduire les émissions de CO2 et l'obscurcissement du ciel !
27.07.2009
S'exprimant devant la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, le premier ministre François Fillon a déclaré: "la privation de liberté est un acte grave qui doit rester exceptionnel".

On ne peut qu'approuver mais l'affirmation est en complète contraction avec la pratique dans la police depuis que Nicols Sarkozy y a institué la "politique du chiffre". C'est ce que fait remarquer le communiqué publié par le Syndicat de la magistrature en réponse au premier ministre:

"Manifestement, M. Fillon n'ignore donc pas que la réalité des pratiques policières n'est pas tout à fait conforme aux dispositions de l'article préliminaire du Code de procédure pénale, dont il résulte notamment que "les mesures de contraintes doivent être strictement limitées aux nécessités de la procédure et proportionnées à la gravité de l'infraction reprochée". De fait, le nombre de gardes à vue a explosé ces dernières années, sans rapport avec l'évolution de la délinquance. Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il est ainsi passé de 336 718 à 562 083 entre 2001 et 2007, soit une augmentation de 67% (qui dépasse les 70% pour les gardes à vue de plus de 24 heures).

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les témoignages de gardes à vue abusives se multiplient, suscitant presque toujours l'indifférence des pouvoirs publics. En réalité, tout se passe comme si la garde à vue était devenue, pour reprendre l'expression du nouveau président de la CNCDH , Yves Repiquet, "la moindre des choses". Ce que ne dit pas M. Fillon, c'est que cette banalisation inquiétante est le résultat d'un double mouvement, étroitement lié au tournant sécuritaire de 2001, qui s'est nettement accéléré avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur en 2002 et qui n'a pas cessé depuis: l'accumulation de textes aveuglément répressifs d'une part et la soumission de l'activité policière à la pression statistique de la "politique du chiffre" d'autre part. Lorsqu'on crée sans cesse de nouvelles incriminations de plus en plus floues, lorsqu'on supprime la notification du droit au silence en garde à vue, lorsqu'on augmente la durée de cette mesure (ex: 96 heures en matière de stupéfiants, jusqu'à 144 heures en matière de terrorisme), lorsqu'on diffère l'intervention de l'avocat, lorsqu'on refuse de généraliser l'enregistrement audiovisuel des auditions, lorsqu'on fait de la garde à vue un "indicateur de performance" du travail policier, peut-on encore sincèrement s'étonner de la transformation de cette mesure privative de liberté en "instrument banal de procédure"? Ce dévoiement n'est pas le produit du hasard, il est le fruit d'une volonté politique, qui est aussi celle de François Fillon. Récemment encore, son gouvernement a d'ailleurs vivement soutenu la proposition de loi de Christian Estrosi visant à créer un délit d'appartenance à une "bande", tellement vague qu'il permettra de placer des personnes en garde à vue sur une simple suspicion d'intention.

Ce que ne dit pas non plus M. Fillon, c'est que la réalité des gardes à vue françaises est également souvent éloignée de la dernière prescription de l'article préliminaire du Code de procédure pénale: "ne pas porter atteinte à la dignité de la personne humaine". Ainsi, selon le rapport du Contrôleur général des lieux privatifs de liberté pour l'année 2008, dont on attend toujours la traduction politique, "la plupart des lieux de garde à vue restent dans un état indigne pour les personnes qui y séjournent" et "ce sont, en l'état actuel, les lieux de privation de liberté dans lesquels est la plus malmenée l'intimité des personnes qui y passent ".
Ce qu'oublie enfin de préciser M. Fillon, c'est que les personnes gardées à vue sont systématiquement fichées, sans aucune garantie d'effacement en cas de mise hors de cause. Son gouvernement est d'ailleurs l'auteur d'un récent projet de "loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure " (dite LOPPSI 2) qui permet notamment de maintenir dans les fichiers dits "d'antécédents" des personnes qui, en réalité, n'en ont pas, puisqu'elles ont bénéficié de décisions d'acquittement, de relaxe, de non-lieu ou de classement sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée.

En matière de libertés, les mots sont importants, mais les actes davantage."

A voir ou à revoir, ce témoignage d'un policier à propos de la politique du chiffre et des réformes structurelles dangereuses que Sarkozy a imposé dans la police depuis 2002.
22.07.2009
34 associations, collectifs, syndicats et partis politiques réclament un moratoire sur l'usage par les forces de l'ordre d'armes de type flash-ball et Taser.

Une trentaine d'organisations, dont le Syndicat de la magistrature et la Ligue des droits de l'homme, dénoncent mardi dans un communiqué "l'alarmante banalisation des atteintes aux droits et libertés" en France.

Ces 34 associations, collectifs, syndicats et partis politiques réunis au sein du Collectif liberté, égalité, justice (CLEJ) réclament notamment un moratoire sur l'usage par les forces de l'ordre d'armes de type flash-ball et taser. Ils demandent aussi l'ouverture d'une information judiciaire pour faire la lumière sur les incidents survenus le 8 juillet à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, où un jeune homme a eu l'oeil crevé par un tir de flashball.

Plusieurs personnes avaient alors été blessées, dont un jeune homme qui a perdu un oeil. "Depuis 2005, ce ne sont pas moins de sept personnes qui ont perdu un oeil dans les mêmes conditions, dont cinq pour la seule année 2009", écrivent les signataires du communiqué, dans lequel ils dénoncent aussi les "contrôles ou interpellations au faciès", le "délit d'outrage" et les "gardes à vue abusives".

"Il est inacceptable que la police, dont le principal objet est d'assurer la sécurité des personnes, puisse être perçue, en raison de certaines de ses pratiques, comme une menace", est-il ajouté dans le communiqué.

Le Parti communiste français (PCF), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), les Verts, la CGT, la CFDT, Sud-Education, le Syndicat des avocats de France (SAF), Agir ensemble contre le chômage (AC!) et l'Union syndicale de la psychiatrie figurent au nombre des signataires de cet appel.

source: Europe 1
22.07.2009
Après une nouvelle victime qui a eu l'oeil crevé par un policier armé d'un flashball, une pétition est lancée pour l'interdiction de l'utilisation par la police des armes dites "non létales".

A monsieur le Président de la République française

Je veux remercier tous ceux qui ont marqué leur solidarité, relayé l'information et permis qu'on parle de ces actes d'une violence inadmissible.
Deux messages m'ont conforté dans la conviction qu'il fallait interdire les armes non-létales.

Le premier message vient du père d'un lycéen nantais qui a perdu son oeil droit dans des circonstances analogues. Il a résumé le rapport du CNDS (commission nationale de déontologie de la sécurité). On y trouve le même scénario qu'à Montreuil:

- le policier tire à bout portant sur une personne désarmée qui ne le menace pas.

- les autorités publient des déclarations mensongères.

La CNDS (Commission nationale de déontologie de la sécurité) qualifie la blessure du jeune lycéen d'une "extrême gravité (...) dont les séquelles prévisibles sont particulièrement invalidantes puisque M. P.D-L ne récupérera jamais sa vision de l'oeil droit".

"La CNDS déplore à ce propos "une contre-vérité de monsieur le Directeur central de la Sécurité publique (à Paris), qui a nié par écrit la gravité de la blessure. La CNDS qualifie cette inexactitude officielle, publiée pourtant après la connaissance de deux certificats médicaux "notoirement connus", "d'imprudente précipitation" et de "manque de suivi patent" (à moins qu'il ne s'agisse plutôt d'une erreur volontaire ?).

La CNDS a auditionné un fonctionnaire de police cagoulé et armé d'un lanceur de défense 40x46 (LBD, flashball de nouvelle génération), auteur présumé du tir, qui a réaffirmé avoir visé un manifestant lanceur de "pierres" en direction des forces de l'ordre sur demande de sa hiérarchie mais il ne l'aurait "pas reconnu" dans la personne du jeune lycéen blessé à l'oeil, à qui il a été confronté. Par ailleurs la famille estime après examen que le site du rectorat ne comportait pas de pierres ou de pavés à jeter, mais seulement du sable ou des graviers.

Ces constatations conduisent la Commission à s'interroger sur ta compatibilité de l'usage d'une telle arme dans le cadre d'une manifestation qui implique une proximité des manifestants et de la police et leur grande mobilité."

C'est toujours un choc de voir les actes brutaux trouver leur place dans le langage de la gestion administrative : évaluation de la riposte, défaut de proportionnalité, légitime défense dans l'usage de la force, absence de nécessité de la riposte, poursuites disciplinaires et peut-être même, blâme pour le policier.

Que peut dire celui qui depuis 34 ans a eu la chance de se voir vieillir dans le regard bleu de son fils au boucher qui va entourer son acte barbare du langage fleuri de l'administration républicaine?

Dans ces moments là, la question de la police républicaine sort du chapeau. Dans notre généalogie familiale nous avons plusieurs fois croisé cette police: la police du patron qui fracassa la jambe du premier avant guerre, les GMR (Groupe mobile de réserve) qui arrêtèrent le second dans le maquis pour le livrer aux allemands, les CRS en 68 qui raflèrent le troisième dans les champs de blé de Flins, aujourd'hui les policiers (habillés en robocop) qui ont tiré au visage du dernier sur la place du marché de Montreuil. Quel que soit leur nom, ces polices ne sont que les versions différentes d'une milice du pouvoir. Ces policiers ont agi directement sur ordre préfectoral. La question reste: doit-on doter une telle milice d'un matériel conçu pour terroriser ceux qui auraient des velléïtés de protestations ?

Le deuxième message commente l'agression du marché par les forces de l'ordre. Montreuil est une petite ville. Des enquêtes auprès des habitants ont été menées par la coordination des intermittents du spectacle. Celui qui était en charge du décryptage a envoyé un mail où il conclut:

"C'est accablant, je suis en train de retranscrire mais il y en a pour une heure et demie d'enregistrement, En rapprochant les témoignages on en arrive à la conclusion que Joachim était en train de s'éloigner (témoignage concordant de 2 personnes dont une voisine), d'autre part tout le monde dit que Joachim est tombé avec la tête vers la rue de Paris, les pieds vers le bd de Chanzy, à l'opposé des flics, donc il était de dos par rapport au flic. Un flic en civil très calme le visait déjà (flic en position de tir tenue pendant 4 secondes selon deux témoins, un des témoins est un voisin), ce qui veut dire que le flic a attendu que Joachim tourne sa tête vers lui pour tirer à ce moment là."

Si le policier n'a pas hésité à tirer provoquant cette défiguration, en revanche la réalité de la mutilation est sans cesse mise en doute.

Doute jeté sur la réalité de la blessure alors que dès le premier soir, le 8 juillet l'interne de l'hôtel Dieu avait clairement indiqué qu'il s'agissait de la perte définitive d'un oeil. Doute repris sous différentes formes dans certains journaux. Doute relayé par vos propres amis qui vous demandent s'il n'y a vraiment pas une petite chance ( probablement par gentillesse) de sauver l'oeil. Ce doute devient vite insupportable parce que le diagnostic médical ne supportait aucun doute, parce que la violence du choc ne laissait aucune chance.

Il ne faut laisser aucune chance aux armes non-létales.

Avec les signataires, je voudrais juste vous demander l'interdiction totale d'utilisation des armes non-létales (flashball, LDB 40, taser) par les forces de l'ordre.

Stéphane Gatti

Signer la pétition

source: lapetition.be
12.07.2009
Le 8 juillet dans la soirée, une trentaine de personnes ont organisé un rassemblement "festif" devant une ancienne clinique à Montreuil transformée en espace politico-culturel alternatif avec salle de projection, centre d'information et espace de débat. Le but était de protester contre l'expulsion le matin même d'une quinzaine de squatteurs qui vivaient dans la clinique.

Plusieurs dizaines de personnes sont là pour apporter leur soutien. Joachim Gatti, réalisateur de 34 ans, petit-fils d'Armand Gatti, en fait partie.

Au bout de quelques heures, la police débarque et charge les manifestants à coups de flash balls. 5 personnes sont blessées, Joachim est touché à l'oeil et conduit à l'hôpital. Dans une lettre ouverte, son père fait état de "trois fractures au visage, le globe oculaire fendu en deux, la paupière arrachée".

Pour le père de la victime, "les policiers ont tiré sans sommation. Ce n'est pas une bavure mais une brutalité policière. Ils [les manifestants] avaient organisé une fête de gnocchi avec de la sauce tomate devant la clinique. Il y a eu des feux d'artifice tirés. Ils ont cru qu'il n'y avait que trois vigiles. Une quinzaine de policiers sont sortis de leurs voitures et ont tiré sans sommation. Ils étaient à cinq mètres et ils ont tiré plusieurs fois avec leurs flash-balls. C'est une "chasse au lapin", a-t-il ajouté.

Selon la préfecture, les policiers auraient chargé en riposte à des tirs de projectiles (pots de peinture, pétards et de fumigènes). Une enquête a néanmoins été ouverte par l'IGS (police des polices). Selon plusieurs témoins, les policiers ont délibérément visé "au-dessus de la ceinture".

Dominique Voynet, maire de Montreuil, a dénoncé de la part de la police "une démonstration de force totalement inutile qui a généré à son tour le désordre". Elle a ajouté que les policiers "ne se sont pas contentés de séparer les manifestants" mais ont "plaqué violemment un bon nombre d'entre eux contre les murs, les ont frappés à coup de matraque et arrosés de gaz lacrymogène, devant des habitants de la ville totalement stupéfaits et effarés". L'ordre de dissoudre la manifestation, qui "apparemment venait d'en haut", est "arrivé à un moment où les manifestants étaient totalement pacifiques et tranquilles".

Du coté du ministère de l'intérieur, aucune réaction, aucune reconnaissance des violences policières, aucune sanction contre le policier qui a commis l'agression, aucune excuse envers la victime et sa famille, et aucune remise en cause de l'usage du flashball par la police (ce qui aurait été un minimum).

Cette agression policière au flash ball démontre une nouvelle fois la "dangerosité" de cet arme. Elle est utilisée pour des motifs mineurs qui ne justifieraient jamais un tir à balle réelle. Pourtant, le flashball peut infliger des blessures aussi graves que des tirs à balle réelle.

Joachim Gatti n'est pas le premier à être mutilé à vie suite à un tir de flash ball par la police de Sarkozy. Il y eut également:
- Un lycéen de 17 ans a perdu un oeil suite à un tir de flash ball alors qu'il manifestait devant le rectorat de Nantes en novembre 2007.
- Deux jeunes ont perdu un oeil à Villiers-le-bel en mai 2009.
- Samir à Neuilly-sur-Marne en mai a perdu l'audition après avoir été touché à l'oreille par un tir de flash ball.
- Johann a perdu un oeil suite à un tir de flash ball alors qui participait à une manifestation étudiante place du Capitole à Toulouse en mars 2009.
12.07.2009
Le rapport 2009 d'Amnesty International est accablant pour le régime de Sarkozy et sa police.

Amnesty dénonce la multiplication des violences policières, incluant des homicides, des actes de torture, des mauvais traitements cruels, inhumains ou dégradants (établis par la Convention contre la torture), et un usage excessif de la force (ayant entraîné dans certains cas la mort ou une invalidité permanente), du menottage et des fouilles au corps. Des violences qui vont de pair avec une impunité quasi totale des policiers.

Par ailleurs, "Amnesty International constate l'accentuation manifeste d'un phénomène inquiétant: les personnes qui protestent ou tentent d'intervenir lorsqu'elles sont témoins de mauvais traitements infligés par des responsables de l'application des lois sont elles-mêmes accusées d'outrage (insulte envers une personne dépositaire de l'autorité
publique) ou de rébellion (résistance avec violence envers un représentant de l'autorité). Dans d'autres cas, des personnes qui se sont plaintes d'avoir subi des mauvais traitements sont accusées de diffamation par les agents concernés."

L'organisation de défense des droits de l'homme note également que la France n'a appliqué aucune des recommandations du rapport publié en 2005 où Amnesty dénonçait déjà les violences policières croissantes alors que Sarkozy était ministre de l'intérieur.

Plus de détails sur le rapport d'Amnesty dans cet article du blog

Voir l'animation l'Amnesty et télécharger le rapport sur cette page
16.05.2009
Aux Etats-Unis le 14 février 2009, Steve Anderson, un paster baptiste, a été agressé et tasé par des policier à un barrage routier, alors qu'il refusait la perquisition de sa voiture en invoquant le 4è amendement de la Constitution américaine qui interdit les perquisitions abusives.

Les policiers ont brisé les vitres de sa voiture et l'ont tasé alors qu'il était encore à l'intérieur. Tout en continuant à lui envoyer une décharge de 50.000 volts, un policier lui attrape la tête et la projette contre le verre brisé. Steve devra ensuite subir 14 points de suture.

La caméra de son épouse était en train de filmer, et la vidéo a fait le buzz sur YouTube, obligeant les médias officiels à en parler...





En France, à Rouen le 4 avril 2007, des policiers frappent violemment la tête d'un jeune contre le toit de sa voiture alors qu'il était déjà maitrisé et menotté, puis ils le jettent à terre et le tabassent à coups de pieds. De son appartement, un citoyen ordinaire a tout filmé...





En Grèce le 6 décembre 2008, un policier avait assassiné de sang froid un jeune de 16 ans de 3 balles dont une dans la tête. La police du régime avait ensuite nié que les policiers aient pu utiliser leur arme, puis elle a prétendue qu'un seul coup de feu avait été tiré et que la balle mortelle n'avait pas été tirée sur l'adolescent mais qu'elle avait ricoché contre le rideau métallique d'une boutique.

Mais là encore, des vidéos montrent que pas moins de 13 coups de feu ont été tirés, tandis que des photos montrent des policiers en train de viser des manifestants avec leur arme...

 
suivants