30.10.2016


Le film "Idiocracy" est bel et bien en train de devenir une réalité. Le QI moyen des Français a baissé de 4 points en seulement 10 ans, entre 1999 et 2009, et c'est la même chose dans les autres pays occidentaux étudiés, aux États-Unis, aux Pays-Bas, au Danemark ou en Australie.

C'est une inversion de tendance par rapport aux décennies précédentes. Jusqu'en 1990, le QI moyen augmentait de 0,3 points par an en moyenne.

Les chercheurs attribuent cette baisse à la pollution par les perturbateurs endoctriniens, de plus en plus présents dans l'environnement et l'alimentation, grâce là encore à nos chères multinationales et à nos gouvernements qui les laissent tout faire, néo-libéralisme oblige.

Mais on peut y voir des causes supplémentaires, principalement l'abêtisation méthodique des populations par les médias, les émissions et films débiles, les musiques abrutissantes, les jeux vidéos, les dessins animés laids et idiots pour les enfants, ou le sabotage de l'éducation, une population stupide étant plus facile à manipuler en vue de lui faire accepter sa mise en esclavage ainsi que la concentration des richesses et du pouvoir par une infime minorité.

Ceci est d'autant plus inquiétant pour le futur que parallèlement, l'IA est de plus en plus performante, ce qui augmente la probabilité qu'un jour elle supplante l'homme et finisse par prendre le pouvoir...



A plus court terme, cette abêtisation croissante va renforcer le succès des idées politiques les plus simplistes, propagées par des politiciens démagogues et par les gourous de la conspisphère ou fachosphère. Cela va aussi accélérer le déclin de l'Occident face à la Chine qui fait à l'inverse des efforts constants pour augmenter le niveau d'éducation de sa population.

Plus d'infos: https://usbeketrica.com/article/l-humanite-va-t-elle-devenir-debile
26.10.2016
Au début de la mondialisation néo-libérale et des délocalisations massives vers la Chine qui s'en sont suivies, les Occidentaux ont commis 2 erreurs d'appréciation majeures.

Tout d'abord, ils ont cru que la Chine se bornerait à être "l'atelier du monde", en restant centrée sur l'industrie manufacturière. En réalité, grâce aux transfert de technologies réalisés par les multinationales occidentales et à la possibilité pour les Chinois d'observer de près les méthodes de production dernier cri, la Chine a rapidement rejoint le niveau technologique des pays occidentaux et s'est mise à produire des produits hautement technologiques, notamment dans le domaine de l'électronique et du numérique. Mais grâce à son enrichissement et aux actions bien pensées et bien coordonnées d'un état très interventionniste (contrairement aux gouvernements occidentaux qui ont abandonné toute politique industrielle en laissant le champ libre à leurs multinationales), la Chine a remarquablement développé sa recherche scientifique et technologique. Elle est désormais sur le point de dépasser les pays occidentaux. Il ne se passe plus un mois sans que soient annoncés des réalisations où la Chine est à l'avant-garde de la technologie. Ainsi, le super-calculateur le plus puissant du monde a longtemps été américain, il est désormais chinois. La Chine vient aussi de lancer le premier satellite quantique. Dans le domaine militaire, elle a aussi mis au point un missile intercontinental hypersonique.

La deuxième énorme erreur des Occidentaux a été de croire que le développement économique et l'accroissement des échanges amènerait la Chine à "libéraliser" son régime, avec à la fois plus de "démocratie", une conversion au libéralisme économique, et une intégration (ou plutôt une soumission) aux réseaux d'influence du pouvoir mondial réel.

En réalité, la Chine n'est pas aux avant-postes du futur uniquement dans le domaine technologique. Elle l'est aussi dans le domaine politique. Ce n'est pas la Chine qui est appelée à adopter le modèle occidental, mais plutôt l'Occident qui va tendre à adopter le modèle politique chinois. Car celui-ci est la démonstration qu'un régime non démocratique est parfaitement compatible avec une société de consommation et "l'économie de marché", contrairement à ce qu'ont toujours cru les "experts" et intellectuels occidentaux.

Le régime des pays occidentaux est déjà en train de se rapprocher du modèle chinois. La démocratie y est de plus en plus relative, la surveillance des citoyens par l'état est de plus en plus développée et omniprésente, et les éventuelles manifestations sont de plus en plus violemment réprimées par une police de plus en plus militarisée. Certes, il y a encore des élections pour la forme, mais aucun des candidats ayant une chance d'être élu (c'est à dire disposant des financements et des réseaux nécessaires) ne représente les aspirations des citoyens. Et quel quels soient les candidats élus, ils appliqueront au final la même politique, celle élaborée en amont par le pouvoir économique et financier, La "démocratie" occidentale n'a jamais autant été une oligarchie, où le pouvoir est exercé par des personnes cooptées au sein d'une élite qui concentre à la fois le pouvoir et les richesses. Exactement comme en Chine où les dirigeants sont renouvelés à peu près au même rythme que dans les pays occidentaux mais sans être élus, coopté au sein d'une élite politique, celle des dirigeants d'un Parti unique.

Il est de plus en plus probable que la société future sera quelque part entre le "meilleur des mondes" d'Huxley et "1984" d'Orwell. Une dictature, mais "moderne", hautement technologique, et où le citoyen moyen n'aura pas conscience d'être dans une prison ni d'être un esclave. Mais où ceux qui ne s'intégreront pas au système seront impitoyablement éliminés.

Là encore, la Chine vient d'ouvrir la voie, cette fois pour le totalitarisme du futur...



Le mois dernier, le régime à décidé l'instauration d'un système de notation de chaque citoyen, avec une évaluation des comportements quotidiens par l'attribution de bons ou de mauvais points grâce à la surveillance électronique et au "big data", c'est à dire l'exploitation de l'ensemble des données administratives ou personnelles. Ainsi, des infractions routières, dire du mal du Parti, adhérer à une religion jugée indésirable, ou délaisser ses parents âgés rapporteront des mauvais points qui diminueront les avantages ou allocations attribuées par l'état, ou qui réduiront l'accès aux meilleurs emplois. Inversement, les bons points permettront d'obtenir plus facilement un crédit, d'inscrire ses enfants aux meilleurs écoles, etc.

En ajoutant à cela une sélection génétique des naissances, domaine dans lequel la Chine est également pionnière (n'ayant pas eu à s'encombrer de contraintes éthiques), nous obtenons le parfait "meilleur des mondes"...

Plus d'infos:
http://dailygeekshow.com/chine-note-citoyens/
http://www.latribune.fr/economie/international/chine-le-big-data-pour-noter-les-citoyens-et-sanctionner-les-deviants-610374.html
07.10.2016
Ce n'est pas un film mais une série, ou plutôt son pilote (le 1er épisode) diffusé par Syfy, sur un sujet fascinant: le voyage dans le temps, avec ses dangers car toute modification du passé peut avoir des conséquences directes ou indirectes susceptibles de modifier radicalement le présent.

Parmi les acteurs, on retrouve le réalisateur David Cronenberg qui avait déjà fait des apparitions dans d'autres séries précédemment (dans Alias, Jason X, et Cabale). Il joue le rôle du scientifique qu'on voit interrogé de façon musclée au début de la vidéo.

Le pitch: New York est détruite par une bombe atomique que des terroristes ont placé dans une voiture. En plus des millions de morts, cela va entrainer une une chaine d'évènements désastreux pour l'ensemble du monde. Mais l'armée travaille avec une brillante scientifique sur le voyage dans le temps. Le système fonctionne mais il est un peu instable et il n'a pas encore été testé. Les premiers voyageurs sont envoyés dans le passé pour empêcher que l'attentat nucléaire ait lieu.

Téléchargement:
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29.05.2016






Voici 2 vidéos sur la façon dont notre quotidien pourrait être "amélioré" grâce à la réalité augmentée...

Les multinationales vont pouvoir réaliser leur rêve: prendre le contrôle de notre perception du monde, en influant profondément sur notre expérience de chaque instant et sur notre relation au monde.

La réalité augmentée tendra à nous faire voir et vivre le monde uniquement comme un espace de consommation, où tout est marchandise consommable, y compris la culture et les autres personnes.

C'est l'accomplissement final de la substitution du "spectacle" à la réalité (pour reprendre les termes de Guy Debord). Pour les connectés, il n'y aura plus de contact avec la réalité. Nous serons déconnectés de nos sens, de nos vraies perceptions qui sont beaucoup plus subtiles que celles de la réalité "augmentée". Nous serons en permanence dans la "matrice". Cela parachèvera la coupure avec nous-mêmes ainsi qu'avec les autres, car il n'y aura plus de rapport humain sans que la machine s'interpose entre les personnes.

Il en résultera l'emprisonnement continuel des esprits et un fantastique appauvrissement de nos vies, bien qu'en apparence nous aurons une impression d'enrichissement, de réalité vraiment "augmentée". Nous y gagnerons en effet sur la quantité des informations, mais cela sera au détriment de leur qualité, de leur subtilité, de leur diversité et de leur richesse sensorielle.

De plus, en étant transformés en assistés permanents, jusque pour draguer ou même pour découper une courgette (comme on le voit dans "Sight"), nos facultés cognitives naturelles seront moins utilisées et s'atrophieront, ce qui coïncide avec les objectifs du "système".

On est là à mi chemin entre le contrôle qu'on connaissait jusqu'à présent, principalement via les médias et le conditionnement social, et les futurs implants neuronaux.

"Hyper reality" de Keiichi Matsuda

"Sight" de Eran May-raz et Daniel Lazo
26.05.2016
La réunion du Groupe de Bilderberg aura lieu à Dresde du 9 au 12 juin à l'hotel Taschenbergpalais, un palace 5 étoiles, le minimum requis pour l'Elite.

Il parait qu'ils vont se pencher sur le problème de la "précarisation", qu'ils ont beaucoup contribuer à créer mais dont ils commencent à remarquer les conséquences néfastes pour leurs propres intérêts, à savoir un appauvrissement des classes moyennes qui réduit la consommation et une montée des partis "populistes", c'est à dire hostiles à l'oligarchie, au libéralisme et à la mondialisation.
http://www.slate.fr/story/119193/conference-bilderberg-precariat

Liste des participants:

PRÉSIDENT:
FRA Castries, Henri de, Président du Groupe AXA.

NLD Aboutaleb, Ahmed, Maire de la ville de Rotterdam.
DEU Achleitner, Paul M., Président du Conseil de Surveillance, Deutsche Bank AG.
GBR Agius, Marcus, Directeur, PA Consulting Group.
DNK Ahrenkiel, Thomas, Ministre Permanent, Ministère de la Défense.
PRT Albuquerque, Maria Luís, ex Ministre des Finances; Député, Parti Social Démocratique.
ESP Alierta, César, Président Directeur Général, Telefónica.
USA Altman, Roger C., Président exécutif, Evercore.
USA Altman, Sam, Président, Y Combinator.
SWE Andersson, Magdalena, Ministre des Finances.
USA Applebaum, Anne Chroniqueuse pour le Washington Post; Directrice du Transitions Forum, Legatum Institute.
FIN Apunen, Matti Directeur, Affaires Finlandaises et Forum Politique EVA.
TUR Aydin-Düzgit, Senem, Professeure agrégée. Faculté de Lettres / Département des relations internationales et sciences sociales.
FRA Barbizet, Patricia, Directrice, Artemis.
PRT Barroso, José M., ex président de la commission européenne.
FRA Baverez, Nicolas, Énarque. Membre du comité directeur de l’Institut Montaigne. Gibson, Dunn & Crutcher LLP.
CAN Bengio, Yoshua, Chercheur spécialiste en intelligence artificielle, et pionnier du deep learning. Professeur à l’Université de Montréal.
AUT Benko, René, Fondateur et Président du Conseil consultatif, SIGNA Holding GmbH.
ITA Bernabè, Franco, Président, CartaSi S.p.A..
NLD Beurden, Ben van, Président Directeur Général, Royal Dutch Shell plc.
FRA Blanchard, Olivier, Macroéconomiste français, spécialiste de l’économie du travail. Professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT)
ESP Botín, Ana P., Directeur exécutif, Banco Santander.
NOR Brandtzæg, Svein Richard, Président et PDG, Norsk Hydro ASA
INT Breedlove, Philip M., Général quatre étoiles de l’United States Air Force. En mai 2013 il est nommé à la tête du commandement des forces des États-Unis en Europe et du Grand Quartier général des puissances alliées en Europe. Le 4 mai 2016, il est remplacé à ce poste par le général Curtis Scaparrotti.
NOR Brende, Børge, Ministre des affaires étrangères.
USA Burns, William J., Président, Carnegie Endowment for International Peace
ESP Cebrián, Juan Luis, Directeur exécutif, PRISA et El País.
FRA Charpentier, Emmanuelle, Microbiologiste, généticienne et biochimiste française. Membre scientifique et directrice de l’Institut Max-Planck d’infectiologie à Berlin.
INT Coeuré, Benoît, économiste français. Administrateur de l’Insee et membre du directoire de la Banque centrale européenne.
ITA Costamagna, Claudio, Directeur, Cassa Depositi e Prestiti S.p.A..
USA Cote, David M., Président et PDG, Honeywell
DEU Cryan, John, Président Directeur Général, Deutsche Bank AG
ITA Dassù, Marta, Ministre adjoint du gouvernement Monti et du gouvernement Letta aux Affaires étrangères. Directrice des affaires Européennes du Aspen Institute.
NLD Dijksma, Sharon A.M., Ministre de l’Environnement.
DEU Döpfner, Mathias, Directeur du groupe médiatique, Axel Springer SE.
GBR Dudley, Robert, Directeur, BP plc.
DNK Dyvig, Christian, Directeur, Kompan.
DEU Ebeling, Thomas, PDG, ProSiebenSat.1 Media AG.
ITA Elkann, John, Directeur et PDG, EXOR; Directeur, Fiat Chrysler Automobiles.
DEU Enders, Thomas, PDG, Airbus Group.
USA Engel, Richard, Correspondant en chef des Affaires étrangères, NBC News.
FRA Fabius, Laurent, Homme d’État français. Membre du PS. Président du Conseil constitutionnel.
DNK Federspiel, Ulrik, Directeur du Groupe, Haldor Topsøe A/S.
USA Ferguson, Jr., Roger W., Président et PDG, TIAA.
USA Ferguson, Niall, Professeur d’Histoire, Université de Harvard.
GBR Flint, Douglas J., président du Groupe, HSBC Holdings plc.
ESP Garicano, Luis, Professeur d’économie, LSE; Conseiller principal à Ciudadanos.
INT Georgieva, Kristalina, Vice Présidente de la Commission Européenne.
FRA Gernelle, Etienne, Directeur de l’hebdomadaire Le Point.
PRT Gomes da Silva, Carlos, Vice Directeur et PDG, Galp Energia.
GBR Goodman, Helen, Membre du Parlement, Parti travailliste.
INT Goulard, Sylvie, Membre du Parlement Européen.
USA Graham, Lindsey, Sénateur.
DEU Grillo, Ulrich, Directeur, Grillo-Werke AG; Président Bundesverband der Deutschen Industrie.
ITA Gruber, Lilli, Editeur-en-chef et présentateur, “Otto e mezzo”, La7 TV.
CAN Hadfield, Chris, Colonel, Astronaute.
NLD Halberstadt, Victor, Professeur d’économie, Université Leiden.
GBR Harding, Dido, PDG, TalkTalk Telecom Group plc.
GBR Hassabis, Demis, Co-fondateur et PDG, Google DeepMind.
USA Hobson, Mellody, Président, Ariel Investment, LLC.
USA Hoffman, Reid, Co-Fondateur et Directeur, LinkedIn.
DEU Höttges, Timotheus, Deutsche Telekom AG.
USA Jacobs, Kenneth M., Directeur et PDG, Lazard.
DEU Jäkel, Julia, PDG, Gruner + Jahr.
USA Johnson, James A., Directeur, Johnson Capital Partners.
SWE Jonsson, Conni, Fondateur et Directeur, EQT.
USA Jordan, Jr., Vernon E., Directeur, Lazard Frères & Co. LLC.
DEU Kaeser, Joe, Président et PDG, Siemens AG.
USA Karp, Alex, PDG, Palantir Technologies.
DEU Kengeter, Carsten, PDG, Deutsche Börse AG.
GBR Kerr, John, Vice-président, Scottish Power.
BEL Kherbache, Yasmine, Membre du Parlement Flamand.
USA Kissinger, Henry A., Directeur, Kissinger Associates, Inc.
USA Kleinfeld, Klaus, Directeur et PDG, Alcoa.
USA Kravis, Henry R., Co-Directeur et Co-PDG, Kohlberg Kravis Roberts & Co.
USA Kravis, Marie-Josée, Senior Fellow, Hudson Institute.
CHE Kudelski, André, Directeur et PDG, Kudelski Group.
INT, Lagarde, Christine, Directrice du Fonds monétaire international.
USA Levin, Richard, PDG, Coursera.
DEU Leyen, Ursula von der, Ministre de la Défense.
BEL Leysen, Thomas, Directeur, KBC Group.
GRC Logothetis, George, Directeur et PDG, Libra Group.
DEU Maizière, Thomas de, Ministère de l’Intérieur, Ministre Fédéral de l’intérieur.
USA Makan, Divesh, PDG, ICONIQ Capital.
USA Malcomson, Scott, Auteur; Président, Monere Ltd.
CHE Markwalder, Christa, Président du Conseil National et l’Assemblée Fédérale.
USA McArdle, Megan, journaliste, Bloomberg View.
BEL Michel, Charles, Premier Ministre.
USA Micklethwait, John, Editeur-en-chef, Bloomberg LP.
GBR Minton Beddoes, Zanny, Editrice-en-chef, The Economist.
GRC Mitsotakis, Kyriakos, Président, Parti Nouvelle Démocratie.
CAN Morneau, Bill, Ministre des Finances.
USA Mundie, Craig J., responsable de la recherche et de la stratégie chez Microsoft. Chef d’établissement, Mundie & Associates.
USA Murray, Charles A., W.H. Brady Scholar, American Enterprise Institute.
NLD Willem-Alexander, Roi des Pays-Bas
IRL Noonan, Michael, Ministre des Finances.
USA Noonan, Peggy, Auteur, Chroniqueuses pour le Wall Street Journal.
IRL O’Leary, Michael, PDG, Ryanair Plc.
NLD Ollongren, Kajsa, Adjoint au maire d’Amsterdam.
TUR Özel, Soli, Professeur, Université Kadir Has.
GRC Papalexopoulos, Dimitri, PDG, Titan Cement Co.
USA Petraeus, David H., Directeur, KKR Global Institute.
FRA Philippe, Edouard, Maire du Havre.
DNK Pind, Søren, Ministre de la Justice.
ITA Ratti, Carlo, Directeur, MIT Senseable City Lab.
CAN Reisman, Heather M., Directeur et PDG, Indigo Books & Music Inc.
USA Rubin, Robert E., Co-Président, Council on Foreign Relations.
NLD Rutte, Mark, Premier Ministre.
GBR Sawers, John, Président et associé, Macro Advisory Partners.
DEU Schäuble, Wolfgang, Ministre des Finances.
AUT Schieder, Andreas, Directeur, Groupe Démocratique Social.
USA Schmidt, Eric E., Directeur exécutif, Alphabet Inc.
AUT Scholten, Rudolf, PDG, Oesterreichische Kontrollbank AG.
INT Schwab, Klaus, Directeur exécutif, Forum Economique Mondial.
POL Sikorski, Radoslaw, Senior Fellow, Université de Harvard; Ancien ministre des Affaires étrangères.
TUR Simsek, Mehmet, Vice-Premier ministre.
DEU Sinn, Hans-Werner, Professeur d’économie et de finances publiques, Université Ludwig Maximilian de Munich.
NOR Skogen Lund, Kristin, Directeur général, La Confédération des Entreprises Norvégiennes.
GBR Standing, Guy, Co-Président, BIEN; Professeur chercheur, Université de Londres.
USA Thiel, Peter A., Président, Thiel Capital.
DEU Tillich, Stanislaw, Ministre-président de Saxe.
CHE Vetterli, Martin, Président, NSF.
FIN Wahlroos, Björn, Directeur, Sampo Group, Nordea Bank, UPM-Kymmene Corporation.
SWE Wallenberg, Jacob, Directeur, Investisseur AB.
CHE Weder di Mauro, Beatrice, Profeseur d’économie, Université de Mainz.
GBR Wolf, Martin H., Commentateur économique en chef, Financial Times.
14.05.2016
Un peu partout en Europe et en Afrique, les terres cultivables sont massivement achetées par des fonds d'investissement, des banques, et des multinationales, ou bien par des états, en particulier par la Chine et les pays du Golfe.

Les premiers sont motivés par la spéculation et le profit. Les seconds cherchent à compenser un manque de terres cultivables par rapport aux besoins présents ou futurs de leur population.

Il en résulte une forte hausse du prix des terres agricoles qui deviennent inaccessibles pour les jeunes agriculteurs qui veulent s'installer. Les fermiers indépendants disparaissent, laissant la production alimentaire entièrement aux mains des multinationales qui font évidemment le choix d'une agriculture industrielle, avec l'usage intensif de pesticides et d'OGM.

Ce transfert de la propriété des terres est bien entendu favorisé par l'UE dont 50% des subventions agricoles sont versées à 1% des exploitations, à savoir les plus grosses, celles qui appartiennent le plus souvent aux multinationales, aux banques, aux fonds d'investissement et aux pays étrangers.


voir la vidéo
26.04.2016
Les multinationales américaines dissimulent 1400 milliards de dollars dans les paradis fiscaux pour échapper à l'impôt (dont 180 milliards rien que pour Apple), ce qui ne les a pas empêchées de recevoir 11.000 milliards d'aides diverses de l'état entre 2008 et 2014, montrant au passage qui sont les plus grands "assistés".
La situation est la même dans les autres pays occidentaux. Voilà le résultat néolibéralisme et du régime oligarchique qui a remplacé la démocratie: des gouvernements dont le rôle principal est de prendre l'argent des citoyens ordinaires (qui n'ont pas les moyens d'échapper à l'impôt) pour le redistribuer aux multinationales qu'on laisse faire tout ce qu'elles veulent et qui s'empressent de reverser le butin aux actionnaires. Prendre aux pauvres pour donner aux riches, Robin des bois à l'envers !

Plus d'infos

Toujours à propos de l'évasion fiscale, toutes les infos sur l'affaire des "Panama papers":
http://news.syti.net/recherche.php?f=panama+papers


PS: il y a une erreur dans l'article de Marianne, ce n'est pas 400 milliards mais 1400 milliards !
(Voir cet autre article)
26.04.2016
En janvier 2012, le gouvernement de Sarkozy voulait faire passer une loi pour protéger le "secret des affaires", en réalité pour rendre passible de poursuites les lanceurs d'alerte qui révèleraient les "dirty secrets" des multinationales. Mais il a du quitter le pouvoir avant que la loi ne soit finalisée. Qu'à cela ne tienne, gouvernements de droite et "de gauche" étant au service des mêmes intérêts, la disposition avait été reprise dans la "loi Macron". Face aux vives réactions, Macron l'avait abandonnée. Mais c'est parce qu'il savait que cette mesure était sur le point d'être adoptée par l'UE, s'imposant ensuite à tous les états-membres. C'est fait désormais, le parlement européen a adopté la mesure la semaine dernière. Les députés LR, PS et FN ont voté pour, le FN démontrant au passage dans quel camp il se trouve vraiment, au service de l'oligarchie, tout comme l'UMPS.

Quelques articles, par ordre chronologique...

2012
- Les affaires au secret

2015
- La liberté d'informer menacée par le "secret des affaires"
- Macron abandonne son projet sur le "secret des affaires"

2016
- L'UE adopte la directive controversée sur le "secret des affaires"
- Le Parlement européen vote pour protéger le "secret des affaires" et le droit à l'opacité
- "Secret des affaires": quand l'opacité devient norme


Toujours à propos des lanceurs d'alerte, le procès d'Antoine Deltour s'est ouvert aujourd'hui au Luxembourg. Il avait révélé comment de nombreuses multinationales avaient obtenu une domiciliation sans impôts au Luxembourg, avec des milliards de manque à gagner fiscal pour les autres pays européens.

- Antoine Deltour, lanceur d'alerte dans la tourmente
- Les lanceurs d'alerte seuls contre tous
- Antoine Deltour, soldat inconnu lanceur d'alerte
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