02.09.2011












A une dizaine de mètres de profondeur, des centaines de statues d'hommes et de femmes de tous ages et de toutes races, saisis dans des activités diverses... C'est "the silent evolution", une oeuvre du sculpteur et plongeur Jason deCaires Taylor (en photo plus bas au milieu des statues). Les statues sont destinées à servir de support au corail et offrir ainsi un milieu propice au développement de la vie marine, tout en se transformant avec le temps.













On peut aussi y voir un témoignage pour la postérité d'une humanité sur le point de disparaître, ou bien... le symbole d'une humanité endormie qui se réveillera peut-être un jour...



vidéo 1 | vidéo 2
02.08.2011


Le blog de syti.net prend des vacances. En attendant sa réactivation dans quelques jours, voici son petit cousin par le même webmaster, un nouveau blog consacré au futur, à la SF et aux nouvelles technologies.

Bon été à tous !
14.07.2011
Une web radio avec des musiques "atmosphériques" mixées en live avec les échanges radio de la dernière mission de la navette spatiale en cours en ce moment et jusqu'au 20 juillet...

C'est en direct de la NASA, il y a donc des périodes de silence, parfois pendant plusieurs heures pendant les temps de sommeil (c'est à dire la nuit heure US).

Après la fin de la mission, cette web radio continuera en réutilisant les voix enregistrées.

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A la fin des années 60, les Etats-Unis envoyaient un homme sur la Lune.
En 1981, il n'était déjà plus question d'aller sur la Lune mais la navette spatiale effectuait son premier vol.
Aujourd'hui, après 30 de libéralisme qui ont détruit l'économie, appauvri les citoyens et endetté l'état, les Etats-Unis sont au bord de la cessation de paiement et n'ont plus les moyens de concevoir une nouvelle navette spatiale, et encore moins d'aller vers la Lune ou une autre planète.
13.07.2011
Pour tenter de combler son déficit d'image "présidentielle", Sarkozy est allé faire son show devant les caméras de TV en Afghanistan. La réponse des Talibans ne s'est pas faite attendre, le lendemain 5 soldats français ont été tués dans un attentat suicide. 5 morts de plus à mettre sur le compte déjà chargé de Sarkozy. Ils s'ajoutent aux 65 autres soldats déjà tués à cause de la présence militaire française dans ce pays où elle n'a rien à y faire. Sans oublier les deux otages français, Antoine de Léocour et Vincent Delory, tués le 8 janvier 2011 après leur enlèvement au Niger, suite à la décision précipitée et désinvolte de Sarkozy alors en voyage aux Antilles et qui avait ordonné aux forces spéciales françaises d'attaquer les ravisseurs islamistes avec des hélicoptères de combat, sans se soucier des risques pour les otages. Sans oublier non plus les victimes de la répression routière (gendarmes, automobilistes ou simples passants tués lors d'interventions répressives), ou encore ceux qui sont morts à cause de la guerre sociale menée par Sarkozy, ou bien ceux qui ont été envoyés en prison pour une broutille et qui s'y sont suicidés.

On dit qu'au moment de mourir, ceux qui ont causé la mort d'autres personnes doivent affronter leur regard et vivre les souffrances qu'ils ont vécu. Si c'est vrai, Sarkozy aura de très mauvais moments à passer.
07.07.2011


Le 27 juin vers 20 heures, à l'invitation d'Alain Minc, le gratin économique politique et médiatique s'était donné rendez-vous au musée Albert Kahn à Boulogne-Billancourt pour une petite fête entre ceux qui tiennent le système et se goinfrent sur le dos des gens ordinaires. Une réunion où on retrouvait tout naturellement beaucoup de membres du Siècle ou du Groupe de Bilderberg. Conformément à leurs habitudes, le but de la réunion ainsi que les sujets abordés sont restés secrets.









Liste des participants:

Alain Minc, conseiller de nombreux grands patrons (dont François Pinault ou Gérard Mestrallet, PDG de Suez), membre du conseil d'administration de plusieurs multinationales françaises, ex président du Conseil de surveillance ainsi que de la Société des lecteurs du journal Le Monde, proche de Nicolas Sarkozy, ex trésorier de la Fondation Saint Simon, membre du Siècle
Thierry de Montbrial, directeur général de l'IFRI, ex directeur de l'Ecole Polytechnique, membre clé du Groupe de Bilderberg (présent à toutes les réunions de l'organisation)
Hubert Védrine, ancien ministre PS des affaires étangères, membre du Groupe de Bilderberg, membre du Siècle
Philippe Val, directeur de France Inter, membre du Cercle de l'Oratoire
Olivier Nora, président des éditions Grasset
Antoine Gallimard, directeur des éditions Gallimard
Claude Perdriel, propriétaire du groupe Nouvel Observateur
Jose Luis Cebrian, directeur du premier quotidien espagnol El Pais, membre du Groupe de Bilderberg
Martin Karmitz, fondateur de MK2, société de production de films
Guillaume Pépy, président de la SNCF, membre du Siècle
Charles de Croisset, conseiller à la banque d'affaires Goldman Sachs, ex PDG du CIC
Betty Lagardère, veuve de Jean-Luc Lagardère, du groupe du même nom
Edouard de Rothschild, actionnaire majoritaire du journal Libération, membre du Siècle
Jean-Louis Beffa, ex PDG de Saint Gobain, membre du Siècle
Michel Bon, ex PDG de France Telecom, membre du Siècle
Patrick Devedjian, député UMP, membre du Groupe de Bilderberg
Elisabeth Guigou, député PS, membre du Siècle, et son époux Jean-Louis Guigou, délégué général de l'Ipemed (Institut de Prospective Ã?conomique du monde Méditerranéen)
Jean-François Copé, président de l'UMP, membre du Siècle
Claude Imbert, fondateur de l'hebdomadaire Le Point, membre du Siècle, membre du Groupe de Bilderberg
Sylvie Pierre-Brossolette, rédactrice en chef de l'hebdomadaire Le Point, membre du Siècle
Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point, ex directeur du Figaro, membre du Siècle, membre du Groupe de Bilderberg
Nicolas de Tavernost, PDG de M6, membre du Siècle
Philippe Labro, vice-président du Conseil d'administration de RTL, co-fondateur avec Vincent Bolloré de la chaine Direct 8
Jacques Veyrat, PDG du groupe Louis Dreyfus
Louis Schweitzer, ex PDG de Renault, ex président du conseil de surveillance du journal Le Monde, membre du Siècle, membre du Groupe de Bilderberg
Jean-Pierre Jouyet, ex haut fonctionnaire, ex membre du PS, ex ministre de Sarkozy, actuellement président de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), membre du Siècle, membre du Groupe de Bilderberg
Serge Weinberg, PDG du groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis
Bernard-Henri Lévy, soi-disant "philosophe", et son épouse, l'actrice Arielle Dombasle
Alexandre Bompard, PDG de la FNAC
Laurent Joffrin, ex directeur de Libération, ex rédacteur en chef du Nouvel Observateur, ex membre du Siècle
Albert Frère, milliardaire belge, proche ami de Sarkozy
François Pinault, fondateur du Groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR)
René Ricol, commissaire au Grand Emprunt lancé par Sarkozy
Baudouin Prot, PDG de BNP-Paribas
Michel Péberau, ex PDG de BNP-Paribas
Jean-Marie Colombani, ex rédacteur en chef du journal Le Monde, co-fondateur de Slate, administrateur du groupe d'assurance Generali, membre du Siècle
Christine Ockrent, journaliste, présentatrice de débats politiques sur France 3, directrice de France 24, membre du Siècle, membre du Groupe de Bilderberg
Thierry Breton, président d'Atos Origin, ex PDG de France Telecom, ex ministre des finances, membre du Siècle
Nicolas Bazire, directeur de LVMH, ami proche de Sarkozy et témoin de son mariage avec Carla Bruni, ex directeur de cabinet d'Edouard Balladur à Matignon
Maurice Levy, PDG de Publicis, membre du Groupe de Bilderberg, membre du Siècle
Pierre Blayau, PDG de Geodis
Henry Weber, sénateur PS
François Pérol, président de BPCE, ex secrétaire général adjoint de l'Elysée
Renaud Donedieu de Vabres, député UMP, ex ministre de la Culture
Etienne Mougeotte, directeur du Figaro, ex directeur d'antenne de TF1
Bertrand Méheut, président de Canal +
Pierre Lescure, ex PDG de Canal +
Nicolas Domenach, directeur adjoint de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne
Maurice Szafran, PDG de l'hebdomadaire Marianne
Pierre Berger, principal actionnaire du journal Le Monde, ex PDG de Yves Saint Laurent
Jean d'Ormesson, écrivain, éditorialiste au Figaro
Maitre Paul Lombard, avocat
Pierre Nora, historien
Juliette Greco, chanteuse
Jean-Marie Rouart, romancier, essayiste

Ambiance et galerie de portraits des invités filmés à leur arrivée:
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07.07.2011
Jean-Luc Mélenchon a eu le courage de quitter un PS converti au libéralisme pour fonder un parti qui représente une véritable alternative à gauche et dénoncer sans détours l'oligarchie qui a remplacé la démocratie en France comme dans l'ensemble des pays occidentaux. Alors que le libéralisme au service de cette oligarchie est en train de tout détruire, Mélenchon appelle à la résistance et à une révolution citoyenne. C'est aussi la seule personnalité politique actuelle à être capable de parler avec passion pendant une heure sans lire des notes ou un prompteur...

Dans cette vidéo, un discours devant les militants au théâtre Dejazet le 18 octobre 2010 où il a fait une allusion au club Le Siècle. Il commence par la "réforme" des retraites avant d'aborder la crise financière et le règne de la cupidité...
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Le 29 juin à Paris, il a tenu son premier meeting en tant que candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle de 2012, avec un discours qui rappelle le général De Gaulle à l'époque de son appel du 18 juin, autre moment de l'histoire où la France avaient perdu sa liberté et la maîtrise de son destin...
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01.07.2011
Une excellente animation 3D réalisée par des élèves de l'ESMA (école d'arts graphiques à Montpellier), inspirée par les jeux de télé-réalité et le voyeurisme des téléspectateurs-consommateurs.

Admirez au passage la qualité de la réalisation, la subtilité des éclairages, le naturel les mouvements et les expressions des visages...

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30.06.2011
Interview d'Alex Türk, président de la CNIL (Commission Informatique et Libertés) également sénateur divers droite et ancien membre du RPR...

Certains estiment que le recours massif aux nouvelles technologies n'est pas à craindre, dès lors qu'on n'a personnellement rien à se reprocher. Que leur répondez-vous ?

A. T. : Quelle naïveté ! Tenir un tel discours revient à confondre intimité et innocence. Il faut préserver son intimité, quand bien même on est irréprochable ! Nous devons pouvoir aller et venir sans être tracés, pistés, contrôlés. Qu'adviendra-t-il de notre liberté d'expression si nous sommes en permanence épiés et jugés pour des propos tenus en privé ? Resterons-nous spontanés, si nous n'avons plus jamais la certitude d'être seuls ?

Nos concitoyens critiquent volontiers la multiplication des fichiers de police, tout en mettant librement en ligne, sur les réseaux sociaux, nombre d'informations les concernant. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

A. T. :  Lorsque j'ai pris la tête de la Cnil, il y a sept ans, la multiplication des fichiers régaliens à la suite des attentats du 11-Septembre me préoccupait au premier chef. Aujourd'hui, nous sommes entrés dans une autre ère: celle du fichage de masse et du "flicage ludique", si je puis dire. Les gens diffusent spontanément un tas d'informations sur eux. Aujourd'hui, un citoyen est forcément fiché quelque part, et souvent sur de multiples bases. Peut-être seront-elles interconnectées un jour ? Cette transparence, c'est le rêve des multinationales : elles espèrent bien tirer profit de nos profils. C'est une forme de Big Brother convivial'?¦ Mais revenons au paradoxe que vous pointiez du doigt : les objectifs des réseaux sociaux et des fichiers de police diffèrent fondamentalement, mais leurs effets sont analogues, puisque tout le monde sait que les personnels de police voient en Internet une mine d'informations. Au final, les citoyens doivent vraiment se créer une conscience numérique, comme ils se sont petit à petit forgés une conscience écologique.

N'est-il pas un peu exagéré de comparer les dérives actuelles au Big Brother d'Orwell ?

A. T. :  Mais ce qui nous attend est bien pire ! Car Big Brother était un système centralisé, on pouvait se rebeller contre lui. Or, aujourd'hui, nous assistons à la multiplication des nano-Brothers (capteurs, puces électroniques dans les cartes et les portables). Ce sont là des outils de surveillance multiples, disséminés, parfois invisibles. Ils sont donc bien plus difficiles à contrôler. On ne sait pas qui collecte les données, ni dans quel but, ni pour combien de temps. Prenons l'exemple des puces RFID ' qui permettent aujourd'hui de géolocaliser les marchandises. Leur usage va probablement s'étendre. Ã? terme, les individus consentiront sans doute, eux aussi, à être tracés en permanence. Nous allons assister à un développement "métastasique", si je puis dire, massif et pernicieux, des puces électroniques. Par sécurité et par confort, nous consentirons exceptionnellement à être pistés lors de nos vacances aux sports d'hiver. Et ce, afin d'être secouru rapidement en cas d'accident. Petit à petit, nous ne nous en passerons plus...

Interview intégrale sur le site de La Croix
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