23.01.2015
Les 1% les plus riches détiennent désormais autant de richesse que les 99% restants, et ils en détiendront bientôt davantage, dès 2016 d'après les estimations.
C'est cela le but et le principal effet du libéralisme, drainer le maximum de richesse des niveaux inférieurs de la pyramide sociale vers son ultime sommet.
Plus d'infos ici et ici
La concentration des richesses dans le monde en graphiques
La richesse des plus riches devient exponentielle au fur et à mesure qu'on réduit le dernier décile.
Ainsi, à eux seuls, les 0,1% les plus riches possèdent autant que les 90% du dessous, et ils sont là encore en passe les dépasser, comme le montre ce graphique qui montre l'évolution depuis un siècle:
Et en réduisant encore, les 85 personnes les plus riches du monde détiennent autant de richesses que la moitié de l'humanité. (info ici)
Dans un premier temps, pendant les "30 glorieuses" (années 50, 60 et 70), les inégalités n'ont cessé de décroitre, ce fut l'âge d'or des classes moyennes, et aussi une période d'expansion économique continue et de plein emploi.
Puis sont arrivés Reagan, Thatcher, et l'ère du néo-libéralisme, une idéologie conçue sur-mesure pour servir l'intérêt des plus riches et qui a parfaitement atteint son objectif.
Les plus riches se sont engraissés comme jamais, et selon le principe des vases communicants, les classes moyennes n'ont cessé de s'appauvrir. Corolairement la dette des états n'a cessé de se creuser, du fait de l'évasion fiscale (le néo-libéralisme ayant aboli toute entrave à la circulation des capitaux), de la baisse des revenus et des cotisations sociales, et de la baisse de la consommation, les classes moyennes étant le moteur de la "demande finale" qui fait tourner l'économie.
Aux "30 glorieuses" ont ainsi succédé les "30 piteuses" (décennies 80, 90 et 2000).
Les effets destructeurs du néo libéralisme ne pouvant que s'accumuler et s'amplifier, nous sommes désormais entrés dans ce est bien parti pour être les "30 calamiteuses".
3 autres chiffres qui résument le néo-libéralisme:
En 1965, les grands patrons américains gagnaient en moyenne 25 fois plus que leurs salariés de base.
En 1995, c'était 87 fois plus.
En 2014, c'est 300 fois plus !
De telles inégalités ne sont pas seulement injustes, elles sont tout simplement suicidaires pour l'économie. Car une fois que les plus riches ont déjà plusieurs yachts et jets privés, une dizaine de voitures de luxe et une dizaine de maisons ou appartements, une richesse supplémentaire n'entraine aucune consommation supplémentaire et ne fait pas tourner l'économie. Pire encore, cette richesse en excès finit dans les circuits financiers où elle alimente des bulles spéculatives perpétuelles qui gonflent puis éclatent en provoquant à chaque fois des dégâts dans l'économie réelle.
Il est donc préférable de répartir plus équitablement les revenus, la part des revenus utilisés pour faire tourner l'économie étant inversement proportionnelle à la richesse des personnes. C'est ce qui a été fait des années 50 aux années 70 et c'est ce qui a donné les "30 glorieuses".
D'un autre coté, mieux répartir les revenus entraine donc plus de consommation, donc davantage de consommation de ressources non renouvelables et de destruction de l'environnement...
A moins d'une grosse évolution pour développer des énergies et des méthodes de production écologiques.
C'est cela le but et le principal effet du libéralisme, drainer le maximum de richesse des niveaux inférieurs de la pyramide sociale vers son ultime sommet.
Plus d'infos ici et ici
La concentration des richesses dans le monde en graphiques
La richesse des plus riches devient exponentielle au fur et à mesure qu'on réduit le dernier décile.
Ainsi, à eux seuls, les 0,1% les plus riches possèdent autant que les 90% du dessous, et ils sont là encore en passe les dépasser, comme le montre ce graphique qui montre l'évolution depuis un siècle:
Et en réduisant encore, les 85 personnes les plus riches du monde détiennent autant de richesses que la moitié de l'humanité. (info ici)
Dans un premier temps, pendant les "30 glorieuses" (années 50, 60 et 70), les inégalités n'ont cessé de décroitre, ce fut l'âge d'or des classes moyennes, et aussi une période d'expansion économique continue et de plein emploi.
Puis sont arrivés Reagan, Thatcher, et l'ère du néo-libéralisme, une idéologie conçue sur-mesure pour servir l'intérêt des plus riches et qui a parfaitement atteint son objectif.
Les plus riches se sont engraissés comme jamais, et selon le principe des vases communicants, les classes moyennes n'ont cessé de s'appauvrir. Corolairement la dette des états n'a cessé de se creuser, du fait de l'évasion fiscale (le néo-libéralisme ayant aboli toute entrave à la circulation des capitaux), de la baisse des revenus et des cotisations sociales, et de la baisse de la consommation, les classes moyennes étant le moteur de la "demande finale" qui fait tourner l'économie.
Aux "30 glorieuses" ont ainsi succédé les "30 piteuses" (décennies 80, 90 et 2000).
Les effets destructeurs du néo libéralisme ne pouvant que s'accumuler et s'amplifier, nous sommes désormais entrés dans ce est bien parti pour être les "30 calamiteuses".
3 autres chiffres qui résument le néo-libéralisme:
En 1965, les grands patrons américains gagnaient en moyenne 25 fois plus que leurs salariés de base.
En 1995, c'était 87 fois plus.
En 2014, c'est 300 fois plus !
De telles inégalités ne sont pas seulement injustes, elles sont tout simplement suicidaires pour l'économie. Car une fois que les plus riches ont déjà plusieurs yachts et jets privés, une dizaine de voitures de luxe et une dizaine de maisons ou appartements, une richesse supplémentaire n'entraine aucune consommation supplémentaire et ne fait pas tourner l'économie. Pire encore, cette richesse en excès finit dans les circuits financiers où elle alimente des bulles spéculatives perpétuelles qui gonflent puis éclatent en provoquant à chaque fois des dégâts dans l'économie réelle.
Il est donc préférable de répartir plus équitablement les revenus, la part des revenus utilisés pour faire tourner l'économie étant inversement proportionnelle à la richesse des personnes. C'est ce qui a été fait des années 50 aux années 70 et c'est ce qui a donné les "30 glorieuses".
D'un autre coté, mieux répartir les revenus entraine donc plus de consommation, donc davantage de consommation de ressources non renouvelables et de destruction de l'environnement...
A moins d'une grosse évolution pour développer des énergies et des méthodes de production écologiques.