Gaïa  
16.09.2010
Plongée dans un autre monde à la découverte d'étranges créatures...





Autres créatures extraordinaires dans cet extrait du documentaire "expédition dans les abysses"...





Ce poisson des profondeurs est appelé "macropinna microstoma". Le dessus de sa tête est translucide et laisse voir les organes à l'intérieur et ce qui semble lui servir de cerveau... (en anglais)



Autres créatures des abysses dans l'article "Planète Océans"
 
10.09.2010
Moment d'harmonie et de liberté sur une musique de Lazybatusu, "8.00 AM"...


19.06.2010

nouvelle interface pour les parcourir en grand format. Classées d'ouest en est, elles permettent de suivre le mouvement du jour et de la nuit.

En ce moment c'est le solstice d'été, les jours les plus longs dans l'hémisphère nord. On peut voir le soleil se coucher sur l'ouest des Etats-Unis, et le voir en même temps se lever en Europe. Sensations de l'omniprésence...

Il y a encore quelques années, les webcams étaient des petites images. Beaucoup sont aujourd'hui en haute résolution, dont certaines situées dans des lieux magnifiques.

Celle de l'image au-dessus est à Salt Lake City. La définition de la cam est tellement précise qu'on aperçoit Venus, le point brillant tout en haut de l'image... (cliquer pour agrandir)

Image saisissante du même lieu un soir d'orage...




Parmi les plus belles cams, il y a aussi celle du Grand Canyon en Arizona, ou celle de la grande plage sauvage de Dierhagen en Allemagne. La voici au soleil levant...



En ce moment c'est le solstice d'été, les jours les plus longs dans l'hémisphère nord. Dierhagen est tout au nord de l'Allemagne. Le couchant est au nord-ouest, et le levant au nord-est, tellement rapprochés qu'ils sont tous deux dans le champ de la caméra. Voici Dierhagen au couchant...







La webcam de Kittilä en Finlande est au-delà du cercle polaire. On peut y voir en direct un coucher de soleil qui dure 3 ou 4 heures. La lumière devient dorée, puis orangée, le soleil s'approche de l'horizon mais sans passer au dessous. Puis il remonte dans le ciel, les couleurs repassent au jaune, et c'est reparti pour une nouvelle journée...




Autres très belles cams, celle d'Olbia en Sardaigne, sur une crique face au lever du soleil, celle sur la baie de Vancouver face au couchant, comme celle d'Agios Dimitrios en Grèce...





Voila, bon trip à vous avec les cams, et bon solstice ! ;-)

Le viewer de webcams est accessible en cliquant sur l'image de la webcam dans la colonne de droite. Pour visualiser plus de webcams simultanément, il y a aussi la planche-contact, en cliquant sur "Webcams" au-dessus de l'image.
29.11.2009
Les pôles magnétiques se sont inversés de multiples fois dans l'histoire de la Terre. Le phénomène se produit à des intervalles allant de quelques dizaines de milliers d'années à plusieurs millions d'années. La durée moyenne entre deux inversions est de 250.000 ans, et la dernière a eu lieu il y a 780.000 ans.

Les simulations informatiques nous ont récemment permis de mieux comprendre comment se passait une inversion. L'ensemble du processus se déroule sur plusieurs centaines d'années. Cela commence par des poussées de la zone magnétisée nord dans la zone magnétisée sud, et réciproquement. Puis ces poussées deviennent des incursions avec des "bulles" de magnétisme inversé dans chaque hémisphère. Nous en sommes actuellement à ce stade. Enfin, les zones se mélangent complètement tandis que le champ magnétique global s'affaiblit fortement, laissant passer les radiations en provenance du Soleil et de l'espace. L'afflux de radiations et l'absence de protection contre les éruptions solaires auront pour conséquence une augmentation des risques de cancers (en particulier le cancer de la peau), la mise hors service des circuits électroniques et des satellites de communication, mais aussi une multiplication des aurores boréales qui pourront être observées sous toutes les latitudes.

C'est ce que l'on découvre avec ce documentaire qui nous apprend également que le champ magnétique terrestre est destiné à décroitre à long terme, du fait des ralentissements déjà constatés dans les mouvement de convection du fer en fusion, au centre de la Terre. Dans cela se confirme, d'ici un milliard d'années, lorsque le champ magnétique aura disparu, l'atmosphère de la Terre sera exposée à l'érosion des vents solaires et sera progressivement dispersée dans l'espace. On sait maintenant que c'est ce qui est arrivé à Mars qui a perdu son atmosphère lorsqu'elle a cessé de produire un champ magnétique protecteur.

voir le film
10.11.2009


Le Grand Prismatic, le lac le plus connu du parc de Yellowstone

Il existe 4 dangers qui pourraient causer l'extinction de l'humanité: une collision avec un gros astéroide ou une comète, une guerre mondiale nucléaire, un changement climatique brutal (réchauffement ou glaciation), ou bien... l'éruption du supervolcan de Yellowstone.

Un supervolcan est une vaste cavité souterraine à grande profondeur qui se remplit de magma et de gaz. Jusqu'au moment où la pression fait sauter le couvercle, avec une éruption des centaines de fois plus puissante que celles des plus grands volcans classiques de type explosif, comme le Pinatubo en Indonésie ou le Mont St Hellens aux Etats-Unis.

La chambre magmatique de Yellowstone fait 100 km de long sur 50 km de large. L'éruption serait tellement violente qu'elle éliminerait immédiatement toute vie dans un rayon de plus de 1000 km, soit la moitié des Etats-Unis.

Une énorme quantité de cendres seraient projetées jusqu'à 18 km d'altitude, obscurcissant l'atmosphère progressivement sur l'ensemble de la planète, provoquant l'équivalent un long hiver nucléaire, ce qui éliminerait 95% de la vie animale et végétale.

On sait que les éruptions du supervolcan de Yellowstone se produisent en moyenne tous les 600.000 ans. Or la dernière explosion remonte à 640.000 ans. De plus tous les signes d'une prochaine éruption s'accumulent...

Pour en savoir plus, un excellent documentaire diffusé par Arte...

voir le film
29.08.2009


Notre planète est couverte d'océans à 70%, de même que notre corps est composé à 70% d'eau...

La planète Terre devrait plutôt être appelée la planète Mer.

C'est un autre monde, encore largement inconnu. Voici donc une plongée dans les profondeurs des océans à la découvertes de formes de vies aux allures extra-terrestres...

vidéo supprimée sur YouTube


Suite du voyage, avec des clips d'autres créatures luminescentes, les poissons monstrueux des abysses, et les méduses colorées des grandes profondeurs (psychédélique !)...

vidéos supprimées sur YouTube


Un film sur la "planète océans", avec des superbes images (avec les dauphins notamment) et très peu de commentaire.

vidéo supprimée sur YouTube



L'humanité rêve de découvrir une autre forme de vie intelligente sur une autre planète.
Mais cette autre vie intelligente existe beaucoup plus près de nous, dans les océans... ce sont les cétacés, et en particulier les dauphins.

Le cerveau des dauphins est plus gros que le cerveau humain, y compris par rapport au poid du corps. Et leur cortex compte davantage de circonvolutions, ce qui induit une puissance cérébrale supérieure.

Mais contrairement à l'homme, n'ayant pas de mains pour manipuler la matière, ils ne peuvent transformer leurs ides et leurs rêves en réalité.

On sait que les dauphins communiquent entre eux grâce à un langage, dans une gamme de sons plus étendue que la nôtre. Ils sont capables d'utiliser des stratégies complexes. Ils sont capables d'altruisme et de compassion. Et ils ont aussi le sens de l'humour... Autant d'éléments que nous définissons comme le propre de l'homme et de la vie intelligente.

Cette vidéo montre le jeu des dauphins avec des bulles d'air en forme de cercle qu'ils créent et contrôlent à volonté, montrant à quel point ils sont imaginatifs et intelligents dans leur façon de jouer... Démonstration d'intelligence delphinienne !




Ces dauphins sont ceux d'un parc aquatique américain. Un jour, l'un d'entre eux a inventé ce jeu auquels ses compagnons se sont rapidement mis à jouer aussi, sans qu'aucun d'eux n'ait été dressé par l'homme
29.08.2009


Sur les plages, lorsque la mer se retire à la marrée descendante, l'eau du sable mouillé forme comme des rivières et des fleuves qui rejoignent l'océan.

La où les cours se rejoignent et où le débit d'eau devient plus important, il se forme des serpentins d'eau qui ondulent de haut en bas, comme une sinusoide.



Ce qui est étonnant est que l'eau circule continuellement alors que la forme du serpentin reste stable.

Ce phénomène est une illustration de l'un des principes clés de l'univers et de la vie.


Quel est le point commun entre une cellule, un animal, un humain, un arbre, un écosystème, ou l'univers?

Reponse: ce sont des "systèmes" qui maintiennent leur forme, leur structure, alors que les éléments qui les constituent sont en perpétuel renouvellement.

C'est l'autopoïèse !


Joel de Rosnay, "Le macroscope":
"Se maintenir signifie durer. (...) Rapprocher stabilité et dynamique peut sembler paradoxal. En réalité, ce rapprochement exprime le fait que les structures ou les fonctions d'un système ouvert restent identiques à elles-mêmes, malgré le renouvellement continu des composantes du système. Cette persistance de forme, c'est la stabilité dynamique. On la retrouve dans la cellule, l'organisme vivant, ou la flamme d'une bougie.
La stabilité dynamique résulte de nombreux équilibres atteints et maintenus par le système. Comme l'équilibre du milieu intérieur de l'organisme. Il s'agit donc d'équilibres dynamiques."
18.04.2009


Et si le réchauffement climatique en cours s'inversait pour se transformer très rapidement en nouvelle glaciation?...

D'une part, nous ne connaissons pas intégralement les interactions complexes de l'écosystème, et il pourrait exister des mécanismes régulateurs que nous ignorons. L'augmentation rapide de la concentration de CO2 et le réchauffement qui en découle pourraient activer une réaction violente en sens inverse.

Mais surtout, une influence extérieure imprévue pourrait s'ajouter à l'équation: les cycles du Soleil.



L'activité solaire suit un cycle de 11 ans, lui-même imbriqué dans un cycle de plusieurs siècles, à son tour inclus dans un autre encore plus long. Une sinusoïde dans une sinusoïde...

Le dernier minimum solaire était en 2008. Les tâches solaires, dont le nombre augmente ou diminue en même temps que l'activité de l'astre, avaient alors totalement disparu.



Jusqu'ici, les scientifiques prévoyaient que le prochain cycle serait particulièrement intense, des prévisions fondées sur l'observation des orages géomagnétiques, ces rafales de vent solaire dont l'impact secoue le champ magnétique terrestre.

2009 devait être le début d'une nouvelle augmentation de l'activité solaire, et les astronomes s'attendaient à ce que les tâches réapparaissent. Mais il n'en a rien été jusqu'à présent. Tout juste une ou deux tâches qui apparaissent sporadiquement, alors qu'on devrait en compter déjà une vingtaine par mois.

Cette "panne" de l'activité solaire pourrait indiquer le début d'un nouveau minimum de long-terme, comparable au "minimum de Dalton" survenu entre 1645 et 1715, ou au "minimum de Maunder" (1790 à 1830). L'Europe avait alors connu un "petit âge glaciaire".



Dans le pire des cas, nous pourrions connaître une vraie glaciation qui durerait plusieurs siècles. Lors de la précédente glaciation, toute la Russie, la Scandinavie et le nord de l'Europe, le Canada, ainsi qu'une bonne partie des USA actuels étaient sous les glaces. Le niveau des océans avait baissé, faisant se joindre l'Espagne et l'Afrique, transformant la Méditerrannée en lac.

Les minimums de long-terme se caractérisent par plusieurs décennies de minimum d'activité et d'absence de tâches solaires, avec des hivers beaucoup plus froids et une quasi absence d'été, entrainant une forte baisse de la production agricole et des famines. Celles-ci seraient aujourd'hui accentuées par la surpopulation et la baisse des rendements agricoles dûs à d'autres facteurs (pollution et appauvrissement des sols, destruction des micro-organismes indispensables à la croissance des plantes, disparition des insectes pollinisateurs).

Par ailleurs, la pollution de l'atmosphère par des suies et autres micro-particules cause un obscurcissement du ciel, et donc une diminution de l'énergie lumineuse reçue par les plantes. Ces mêmes micro-particules ont aussi pour effet d'augmenter la condensation de la vapeur d'eau dans l'atmosphère et donc la formation de nuages. Or l'augmentation de la couverture nuageuse signifie une diminution de l'ensoleillement et de la chaleur reçue au sol, et aussi une augmentation de l'albedo, c'est à dire de la quantité de rayonnement solaire qui est réfléchie par la Terre vers l'espace (les surfaces sombres absorbent la chaleur, les surfaces claires la réfléchissent).

Enfin, la baisse de l'activité solaire va de pair avec une diminution de son champ électromagnétique qui s'étend normalement très loin dans l'espace, bien au-delà de Pluton et du nuage de Oort. Lors d'un minimum de long-terme, ce champ s'affaisse, laissant arriver jusqu'à nous davantage de rayonnement cosmique, dont les particules de haute énergie augmentent également la formation de nuages lorsqu'elles interagissent avec l'atmosphère.

Mais cette tendance au refroidissement va entrer en lutte avec le réchauffement causé par l'effet de serre. Reste à savoir quelle tendance aura le dessus. Au vu de ces 2 dernières années, le refroidissement solaire n'a fait que compenser partiellement le réchauffement climatique, en stoppant son accélération qui était en cours. La panne du Soleil serait alors une chance providentielle qui donnerait un délai de grâce supplémentaire à l'humanité pour s'adapter et abandonner les carburants fossiles.

On peut se demander si les déséquilibres créés par l'homme n'auraient pas activé des interactions à une échelle plus vaste que la Terre, celle-ci ne parvenant plus à rétablir l'équilibre. L'écosystème Terre forme un tout capable de s'auto-réguler, il pourrait en être de même de même au niveau du système solaire. Dans cette hypothèse, la Terre pourrait avoir envoyé un signal (au sens cybernétique) qui a entrainé en réaction un ralentissement de l'activité solaire.

On avait déjà observé une violente variation magnétique du Soleil le jour de l'élection truquée de Bush en novembre 2000, comme si le Soleil avait réagi à un événement qui allait avoir de graves conséquences à long terme sur l'une de ses planètes... Dans l'univers, tout est relié (au moins au niveau quantique), et nous ne savons encore rien des interactions que cela peut engendrer.

pour plus d'infos:
Les cycles solaires en détail
Solar Activity Lowest in Almost 100 Years
Where have all the sunspots gone?
US Navy Physicist warns of possibly 'several decades of crushing cold temperatures and global famine'
Maunder minimum - Wikipedia

Dernières images du Soleil envoyée par le satellite Soho
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