Régime policier  
03.12.2008
Une opération récente, largement médiatisée, a permis d'arrêter et d'inculper neuf personnes, en mettant en oeuvre la législation antiterroriste. Cette opération a déjà changé de nature : une fois établie l'inconsistance de l'accusation de sabotage des caténaires, l'affaire a pris un tour clairement politique. Pour le procureur de la République, "le but de leur entreprise est bien d'atteindre les institutions de l'Etat, et de parvenir par la violence - je dis bien par la violence et non pas par la contestation qui est permise - à troubler l'ordre politique, économique et social".

La cible de cette opération est bien plus large que le groupe des personnes inculpées, contre lesquelles il n'existe aucune preuve matérielle, ni même rien de précis qui puisse leur être reproché. L'inculpation pour "association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste" est plus que vague : qu'est-ce au juste qu'une association, et comment faut-il entendre ce "en vue de" sinon comme une criminalisation de l'intention ? Quant au qualificatif de terroriste, la définition en vigueur est si large qu'il peut s'appliquer à pratiquement n'importe quoi - et que posséder tel ou tel texte, aller à telle ou telle manifestation suffit à tomber sous le coup de cette législation d'exception.

Les personnes inculpées n'ont pas été choisies au hasard, mais parce qu'elles mènent une existence politique. Ils et elles ont participé à des manifestations - dernièrement, celle de Vichy, où s'est tenu le peu honorable sommet européen sur l'immigration. Ils réfléchissent, ils lisent des livres, ils vivent ensemble dans un village lointain.

On a parlé de clandestinité: ils ont ouvert une épicerie, tout le monde les connaît dans la région, où un comité de soutien s'est organisé dès leur arrestation. Ce qu'ils cherchaient, ce n'est ni l'anonymat ni le refuge, mais bien le contraire : une autre relation que celle, anonyme, de la métropole.

Finalement, l'absence de preuve elle-même devient une preuve: le refus des inculpés de se dénoncer les uns les autres durant la garde à vue est présenté comme un nouvel indice de leur fond terroriste.

source: Le Monde
04.02.2008
Nos responsables politiques n'aiment pas les questions sur leur appartenance aux organisations du gouvernement mondial occulte. Si on les interroge sur leur lien avec le Groupe de Bilderberg ou les sociétés secrètes satanistes comme le Bohemian Club et les Skull and Bones, alors le masque de la démocratie tombe brutalement...

1er incident révélateur:
Aux Etats-Unis le 4 janvier 2008, à une réunion électorale d'Hillary Clinton accompagnée de son époux Bill Clinton, l'étudiant en sociologie Nick Carangi a interrogé l'ancien président sur son appartenance au Groupe de Bilderberg et sur les lois liberticides adoptées après le 11 septembre 2001.

Quelques jours plus tard, deux agents des services secrets lui ont rendu visite chez ses parents et l'ont interrogé sur ses motivations. Pourquoi se soucie-t-il des libertés constitutionnelles? Et serait-il prêt à user de la violence pour défendre la Constitution?
Les agents ont commencé à lui parler de son site web, des vidéos qu'il y publie, des textes qu'il y écrit sur la défense des droits civiques et des libertés individuelles. A plusieurs reprises ils lui ont fait comprendre que son avenir professionnel risquait de pâtir de son "activisme" et du fait qu'il "propage des théories conspirationistes sur le 11 septembre ou sur les Bilderberg".
 
2e incident:
A une autre réunion électorale d'Hilary, un jeune homme a interrogé Bill Clinton sur son appartenance au Bohemian Club (ou Bohemian Grove). Voici une vidéo où le voit poser sa question (éludée par Clinton) avant d'être embarqué par les policiers.



 
3e incident:
Lors d'un débat public avec John Kerry le 17 septembre 2007, l'étudiant Andrew Meyer a interrogé l'ex candidat à la présidence sur son appartenance aux Skull and Bones, dont est également membre son ex concurrent pour l'élection de 2004, George W.Bush.
Rapidement, le jeune homme est interpellé, jetté à terre, menotté et tasé par des policiers.

Le plus scandaleux est que John Kerry n'est pas intervenu pour faire cesser ces violences et défendre la liberté d'expression. Soulagé de ne pas avoir à répondre, il remercie les techniciens d'avoir coupé le micro à l'étudiant, avant de continuer sa conférence comme si de rien n'était.



 
Une 2è vidéo qui montre l'incident dans son intégralité:

02.04.2007
C'est un "hasard" du calendrier si l'édition 2007 du rapport de la Ligue des droits de l'Homme est publiée entre les deux tours de la présidentielle, mais un hasard heureux pour le président de la Ligue, Jean-Pierre Dubois. Lors de sa conférence de presse, il a tiré à boulets rouges sur le bilan de Nicolas Sarkozy, sa façon "brutale" de gouverner, sa "politique anti-étrangers", ses "mensonges" sur le laxisme des juges. Autant de "dérives", à ses yeux, "dangereuses pour les libertés".
Au chapitre justice, le président de la LDH a regretté la "restriction" progressive des droits de la défense, la "réformette" adoptée après l'erreur judiciaire d'Outreau, et le "mensonge" de Nicolas Sarkozy sur le laxisme des juges de Seine-Saint-Denis: "La justice est bien plus sévère qu'il y a dix ans", a-t-il assuré.

Au chapitre éducation, Jean-Pierre Dubois a notamment critiqué l'apprentissage à 14 ans et la possibilité de retirer les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire ou de problèmes de discipline.
Le rapport épingle plusieurs dispositions des lois dites de "Lutte contre le terrorisme" (mars 2006), "Egalité des chances" (mars 2006), et "Immigration et intégration" (juillet 2006).

Depuis cinq ans, sous l'impulsion de l'ex-ministre de l'Intérieur, "plus de la moitié des propositions de Jean-Marie Le Pen ont été réalisées", a accusé le président de la LDH.

Déplorant une "dégradation de l'état des libertés", Jean-Pierre Dubois a fustigé les propositions du candidat UMP, notamment celle de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale. "Je pense que la Ligue aura à dire que ce ne sont pas nos valeurs (...) Il faut réagir avant qu'il ne soit trop tard", a-t-il dit.
28.03.2007
Un officier de police judiciaire qui a démissionné explique comment la politique de Sarkozy encourage les policiers à "faire du chiffre" pour produire des statistiques flatteuses, au détriment du traitement des vrais problèmes.

Le témoignage de ce policier permet de comprendre comment fonctionne la Police de Sarkozy, et pourquoi on peut désormais subir une garde à vue pour la moindre broutille.

Il explique aussi les changements structurels instaurés par Sarkozy et qui changent de façon dangereuse la fonction même de la police dans la société.

voir la vidéo
11.01.2007
Après avoir fait transformé les policier en cow-boys agressifs qui se croient tout permis avec leurs flash-balls, Nicolas Sarkozy va maintenant les équiper avec le taser, une arme qui rapporte de gros bénéfices à l'entreprise américaine qui la fabrique et dont le cours de bourse a été multiplié par 8 en 3 ans.

Le taser est un pistolet qui tire 2 dards métalliques de 5 mm reliés à un fil électrique. La victime reçoit alors une décharge de 50.000 volts qui peut être renouvelée au besoin. Sous le coup de cette décharge, la victime s'effondre au sol, agitée de convulsions.

L'usage de cette arme est dénoncé par les organisations de défense des droits de l'homme, ceux que Nicolas Sarkozy appelle avec mépris les "droits-de-l'hommistes".

 l'article complet sur le Taser




A voir absolument, ce reportage sur le taser et son utilisation aux aux Etats-Unis, avec de nombreux témoignages sur les violences policières au taser.




Autre document vidéo, une femme automobiliste tasée par des policiers américains



 
Toujours aux Etats-Unis, une jeune manifestante tasée par des policiers alors qu'elle était déjà à terre.



 
Et désormais, grâce à Nicolas Sarkozy, cela se passe aussi en France, comme le montre cette vidéo d'une manifestante tasée par des policiers français alors qu'elle était déjà à terre.

11.01.2007
Dans l'Angleterre orwellienne de Tony Blair, des caméras de vidéo surveillance ont été associées à des haut-parleurs placés dans les rues. Ainsi, la police peut non seulement vous surveiller, mais aussi s'adresser directement à vous, par exemple pour vous ordonner de ramasser le mégot que vous venez de jeter négligemment par terre...

Bientôt en France? "C'est possible avec Nicolas Sarkozy".

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