Environnement  
16.08.2009



Un baril de pétrole renferme l'énergie équivalente à 20.000 heures de travail humain. En utilisant le pétrole, l'homme a démultiplié le développement de la civilisation et amélioré radicalement ses conditions de vie matérielles.

C'est encore le pétrole qui a permis de nourrir une population multipliée par 4 en l'espace d'un siècle. Il y a du pétrole dans tout ce que nous mangeons, sous forme de transports, d'engrais, et d'énergie pour les machines agricoles (sans lesquelles la production agricole n'aurait pu suivre l'augmentation des besoins). Pour produire une calorie de notre alimentation, on utilise actuellement 10 calories issues du pétrole.

Enfin le pétrole transformé permet de produire le plastique sans lequel la plupart de nos objets familiers ne pourraient exister.

Toute notre société moderne repose sur le pétrole. Que se passera-t-il lorsqu'il sera épuisé ou trop cher pour être utilisé massivement comme aujourd'hui? Cela remettra en cause l'ensemble de notre mode de vie. Les voyages en voiture ou en avion seront réservés à une élite. La fin du pétrole provoquera également des nouvelles famines et l'effondrement final de l'économie.

Au rythme de consommation actuel, il reste pour 40 ans de pétrole. La production de pétrole a aujourd'hui atteint son niveau maximum. C'est le "peak oil", avant une baisse inexorable de la production, alors que la demande continuera d'augmenter, du fait de l'augmentation de la population et du passage à l'âge industriel de la plupart des pays dans le monde.

Ce documentaire diffusé par Arte est illustré par une musique de Philip Glass...

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14.08.2009
Ce documentaire d'une vingtaine de minutes nous rappelle le cycle de vie de tous ces objets que l'on consomme au quotidien sans vraiment savoir d'où ils viennent et ou ils vont. Annie Léonard explique d'une façon ludique et sérieuse comment fonctionne l'économie globale matérialiste et ses conséquences sur l'économie, l'environnement et la santé...
07.08.2009
La lutte contre le réchauffement climatique va bientôt servir de prétexte pour augmenter la gabelle payée par les serfs. Vu qu'il est hors de question de taxer davantage nos chères entreprises, plus de la moitié de la taxe carbone sera payée par les consommateurs.

Michel Rocard (ex premier ministre social-libéral) à qui Sarkozy a confié la présidence de la conférence d'experts sur la taxe carbone, préconise de taxer le pétrole, le gaz et l'électricité dès 2010. La facture s'établirait autour de 300 euros par an pour un peu plus de la moitié des ménages.

Michel Rocard propose de facturer la tonne de CO2 à 32 euros dès 2009 et à 100 euros en 2030, ce qui représenterait un supplément d'environ 8 centimes d'euros par litre de carburent (7,7 centimes pour le super sans plomb et 8,5 centimes pour le diesel).

La taxe rapporterait près de 8,3 milliards d'euros dès 2010. Il faut bien ça pour renflouer les caisses de l'état après les milliards distribués aux banques.
18.04.2009


Et si le réchauffement climatique en cours s'inversait pour se transformer très rapidement en nouvelle glaciation?...

D'une part, nous ne connaissons pas intégralement les interactions complexes de l'écosystème, et il pourrait exister des mécanismes régulateurs que nous ignorons. L'augmentation rapide de la concentration de CO2 et le réchauffement qui en découle pourraient activer une réaction violente en sens inverse.

Mais surtout, une influence extérieure imprévue pourrait s'ajouter à l'équation: les cycles du Soleil.



L'activité solaire suit un cycle de 11 ans, lui-même imbriqué dans un cycle de plusieurs siècles, à son tour inclus dans un autre encore plus long. Une sinusoïde dans une sinusoïde...

Le dernier minimum solaire était en 2008. Les tâches solaires, dont le nombre augmente ou diminue en même temps que l'activité de l'astre, avaient alors totalement disparu.



Jusqu'ici, les scientifiques prévoyaient que le prochain cycle serait particulièrement intense, des prévisions fondées sur l'observation des orages géomagnétiques, ces rafales de vent solaire dont l'impact secoue le champ magnétique terrestre.

2009 devait être le début d'une nouvelle augmentation de l'activité solaire, et les astronomes s'attendaient à ce que les tâches réapparaissent. Mais il n'en a rien été jusqu'à présent. Tout juste une ou deux tâches qui apparaissent sporadiquement, alors qu'on devrait en compter déjà une vingtaine par mois.

Cette "panne" de l'activité solaire pourrait indiquer le début d'un nouveau minimum de long-terme, comparable au "minimum de Dalton" survenu entre 1645 et 1715, ou au "minimum de Maunder" (1790 à 1830). L'Europe avait alors connu un "petit âge glaciaire".



Dans le pire des cas, nous pourrions connaître une vraie glaciation qui durerait plusieurs siècles. Lors de la précédente glaciation, toute la Russie, la Scandinavie et le nord de l'Europe, le Canada, ainsi qu'une bonne partie des USA actuels étaient sous les glaces. Le niveau des océans avait baissé, faisant se joindre l'Espagne et l'Afrique, transformant la Méditerrannée en lac.

Les minimums de long-terme se caractérisent par plusieurs décennies de minimum d'activité et d'absence de tâches solaires, avec des hivers beaucoup plus froids et une quasi absence d'été, entrainant une forte baisse de la production agricole et des famines. Celles-ci seraient aujourd'hui accentuées par la surpopulation et la baisse des rendements agricoles dûs à d'autres facteurs (pollution et appauvrissement des sols, destruction des micro-organismes indispensables à la croissance des plantes, disparition des insectes pollinisateurs).

Par ailleurs, la pollution de l'atmosphère par des suies et autres micro-particules cause un obscurcissement du ciel, et donc une diminution de l'énergie lumineuse reçue par les plantes. Ces mêmes micro-particules ont aussi pour effet d'augmenter la condensation de la vapeur d'eau dans l'atmosphère et donc la formation de nuages. Or l'augmentation de la couverture nuageuse signifie une diminution de l'ensoleillement et de la chaleur reçue au sol, et aussi une augmentation de l'albedo, c'est à dire de la quantité de rayonnement solaire qui est réfléchie par la Terre vers l'espace (les surfaces sombres absorbent la chaleur, les surfaces claires la réfléchissent).

Enfin, la baisse de l'activité solaire va de pair avec une diminution de son champ électromagnétique qui s'étend normalement très loin dans l'espace, bien au-delà de Pluton et du nuage de Oort. Lors d'un minimum de long-terme, ce champ s'affaisse, laissant arriver jusqu'à nous davantage de rayonnement cosmique, dont les particules de haute énergie augmentent également la formation de nuages lorsqu'elles interagissent avec l'atmosphère.

Mais cette tendance au refroidissement va entrer en lutte avec le réchauffement causé par l'effet de serre. Reste à savoir quelle tendance aura le dessus. Au vu de ces 2 dernières années, le refroidissement solaire n'a fait que compenser partiellement le réchauffement climatique, en stoppant son accélération qui était en cours. La panne du Soleil serait alors une chance providentielle qui donnerait un délai de grâce supplémentaire à l'humanité pour s'adapter et abandonner les carburants fossiles.

On peut se demander si les déséquilibres créés par l'homme n'auraient pas activé des interactions à une échelle plus vaste que la Terre, celle-ci ne parvenant plus à rétablir l'équilibre. L'écosystème Terre forme un tout capable de s'auto-réguler, il pourrait en être de même de même au niveau du système solaire. Dans cette hypothèse, la Terre pourrait avoir envoyé un signal (au sens cybernétique) qui a entrainé en réaction un ralentissement de l'activité solaire.

On avait déjà observé une violente variation magnétique du Soleil le jour de l'élection truquée de Bush en novembre 2000, comme si le Soleil avait réagi à un événement qui allait avoir de graves conséquences à long terme sur l'une de ses planètes... Dans l'univers, tout est relié (au moins au niveau quantique), et nous ne savons encore rien des interactions que cela peut engendrer.

pour plus d'infos:
Les cycles solaires en détail
Solar Activity Lowest in Almost 100 Years
Where have all the sunspots gone?
US Navy Physicist warns of possibly 'several decades of crushing cold temperatures and global famine'
Maunder minimum - Wikipedia

Dernières images du Soleil envoyée par le satellite Soho
03.06.2007
Les produits chimiques utilisés massivement par l'agriculture industrielle sont en train de réduire dangereusement la concentration des micro-organismes dans les sols. Or ces micro-organismes sont indispensables au développement des plantes. La conséquence de cette stérilisation des terres, c'est la baisse des rendements agricoles, actuellement compensée par l'augmentation des doses de produits chimiques. Cette fuite en avant ne sera plus possible lorsque les sols seront complètement épuisés. La conséquence sera une baisse de la production agricole qui conjuguée à d'autres facteurs (biocarburants, réchauffement, peak oil, surpopulation), provoquera bientôt l'envolée des prix de l'alimentation.

Extrait de "Alerte à Babylone", le documentaire de Jean Druon.



30.10.2006
Le réchauffement de la planète est une réalité et il aura des répercussions économiques aussi dévastatrices que les deux guerres mondiales ou la crise de 1929 si l'on ne fait rien pour l'endiguer, estime un rapport officiel de 700 pages rédigé par l'ancien économiste en chef de la Banque mondiale Nicholas Stern à la demande de Tony Blair. Le rapport souligne qu'une action internationale immédiate pour stabiliser les émissions de gaz à effet de serre aurait des retombées économiques positives bien supérieures au coût des mesures pour y parvenir.

Nicholas Stern a calculé que des politiques de réduction de l'émission de ces gaz coûteraient environ 1% du PIB mondial chaque année. "C'est gérable", a-t-il dit, affirmant que le monde à la fois défendre son environnement et sa croissance.

Stern préconise un changement vers une "économie mondiale économe en carbone" grâce à la mise en place de taxes ou de mesures de contrôle des gaz à effet de serre. Il demande également de mettre un terme à la déforestation, de soutenir le développement des énergies propres et les capacités de stockage des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que de limiter le recours aux transports.

Il indique que, contrairement à ce qu'a fait valoir le président américain George Bush, qui s'est retiré du Protocole de Kyoto, en partie parce que cela coûterait selon lui des emplois, le monde n'a pas à choisir entre la lutte contre le changement climatique et la croissance économique.

"Les données relevées par l'étude mènent à une conclusion simple: les bénéfices d'une action forte et rapide dépassent considérablement les coûts", dit le rapport.
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