05.08.2009
Les dirigeants politiques parlent rarement de leur appartenance aux sociétés secrètes et réseaux de pouvoir occultes...

Voici George W. Bush et John Kerry interrogés sur les Skull and Bones, Hillary Clinton sur le Groupe de Bilderberg, Dick Cheney faisant un discours au CFR) et George Gergen (conseiller des présidents Ford, Reagan, Bush père et Clinton) fuyant les questions sur sa participation aux cultes du Bohemian Groove...


04.08.2009


En bas, la population ordinaire, les esclaves de la dette dont le cycle de vie se réduit à la naissance, l'école, le travail, les impôts, les dettes, et la retraite.

Au dessus, les organisations qui assurent le contrôle du cheptel: les 3 branches de la "religion du Livre" (judaïsme, christianisme, islam) qui enseignent que l'obéissance aux règles est est récompensée par le paradis, les gouvernements et leurs systèmes coercitifs (services secrets, armée, police, justice, prisons), l'éducation, et les médias qui assurent la diffusion des messages de l'élite vers les masses.

Encore au-dessus, le contrôle des ressources mondiales. C'est le niveau où opèrent les multinationales de l'industrie et des services.

Le niveau supérieur est le contrôle financier mondial par le biais des banques, des banques centrales, des taux d'intérêts et du système d'impôts et de taxes.

Les niveaux suivants sont cachés au commun des mortels, les médias n'en parlent jamais. Ce sont les "clubs de réflexion" (ou "think tanks"), les réseaux d'influence, les institutions transnationales qui constituent le "gouvernement mondial".

On pourrait placer encore au-dessus un niveau oublié par ce diagramme: les sociétés secrètes (Skull and Bones, Bohemian Groove, Franc-Maçonnerie, Prieuré de Sion, Ordre de Malte...)

Enfin, au sommet se trouve l'élite de l'élite dont l'appartenance est héréditaire, les membres sont issus de dynasties capitalistes ou de lignées royales.
02.08.2009
Les dépenses militaires mondiales ont atteint l'an dernier un niveau record avec 1.464 milliards de dollars. Il faut savoir que moins de 1% de cette somme permettrait de résoudre définitivement le problème de la faim dans le monde.

A eux seuls, les Etats-Unis sont à l'origine de la moitié des dépenses militaires mondiales.

L'invasion de l'Irak et les opérations en Afghanistan pèsent lourd dans le budget militaire US avec une facture qui atteint désormais 903 milliards de dollars.

A plus petite échelle, la France n'est pas en reste, avec un coût des "opérations extérieures" qui s'élève à 550 millions d'euros, en hausse de 40% entre 2006 et 2008. Avec 12.000 soldats hors des frontières, l'armée française est notamment engagée en Afghanistan, au Kosovo, au Liban, au Tchad et en Centrafrique.
01.08.2009
Le 10 juin 2009, la TSR (Télévision Suisse Romande) a diffusé un reportage accablant sur le contrôle hégémonique des médias par Nicolas Sarkozy qui utilise à la fois la carotte (la séduction, la connivence avec les journalistes) et le bâton (pressions, mises au placard ou licenciement par des patrons de presse amis du président). Dans les rédactions règnent désormais l'auto-censure et la révérence au pouvoir. Et pour parfaire son contrôle sur la télévision publique, Nicolas Sarkozy a le pouvoir de nommer ou de révoquer le président de France Télévisions et de décider de son budget (celui-ci tant presque entièrement financé par l'état depuis que Sarkozy a décidé de supprimer la pub sur la télévision publique).

Aucune chaine française n'a eu le courage de diffuser ce reportage.

voir le film


Le DVD de l'émission peut être acheté sur le site de la TSR
31.07.2009
Cette enquête diffusée par Envoyé Spécial sur France 2 montre comment les lobbies infiltrent et influencent les institutions démocratiques, au Parlement comme au plus haut sommet de l'état.

On y découvre notamment la face méconnue de Frédéric Lefebvre, le porte-flingue de Sarkozy, qui est par ailleurs fondateur et actionnaire majoritaire d'une société de lobbying, Pic Conseil, dont les clients sont des multinationales de l'agro-alimentaire, des télécommunications, de la sécurité, l'aéronautique, ou encore l'industrie du jeu, du tabac et de l'alcool.

Bien qu'ils n'y exerçaient pas une fonction officielle, Frédéric Lefebvre ainsi que son associé Stéphan Denoyes avaient un bureau avec secrétaire au ministère de l'Intérieur lorsque celui-ci était dirigé par Nicolas Sarkozy.

Ce documentaire a été diffusé en 2007. Frédéric Lefebvre est aujourd'hui ministre chargé des relations avec le Parlement. Une position idéale pour entretenir son réseau de relations avec les députés et sénateurs et les convaincre de voter dans le bon sens...

(début du passage sur Frédéric Lefebvre à 36 minutes)

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30.07.2009
Le CFR (Council of Foreign Relation) est un think tank (club de réflexion) dont sont issus presque tous les présidents et ministres américains. C'est l'une des organisations majeures du "nouvel ordre mondial".

Le 15 juillet 2009, dans un discours devant les membres de la section de Washington du CFR (dont le siège est à New York), Hillary Clinton s'est réjouie en ces termes de la proximité géographique de cette section:

"Je suis ravie de me retrouver, ici, dans ce nouveau siège. J'ai souvent été au siège mère de New York, mais c'est bien d'avoir un avant-poste du Conseil tout à coté, à quelques rues du Département d´Etat. Le Conseil nous fait de nombreuses suggestions, et cette proximité signifie que je n'aurai plus à aller aussi loin pour recevoir des recommandations à propos des actions à mener et de la manière de voir le futur."

Voila, c'est dit, les ministres et les présidents ne sont que des exécutants, des "chargés de com" d'une politique élaborée en amont, dans les organisations non élues qui constituent le gouvernement mondial occulte.
 
 
 
La déclaration d'Hillary en vidéo:




29.07.2009
Un entretien avec Pierre Hillard en dehors des sentiers battus où il aborde les thèmes déjà  développés dans ses livres mais aussi des sujets sur lesquels il n'est pas fréquemment interrogé, comme le H1N1, l'éventuelle vaccination obligatoire, le programme de réduction de la population mondiale, le spectre d'une loi martiale aux Etats-Unis, ou les racines historiques des sociétés secrètes...

L'interview a été réalisée le 25 juillet 2009 par Xo et Max pour We Are Change, Syti.net et News of Tomorrow.



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Pierre Hillard est docteur en sciences politiques et enseigne les Relations Internationales à l'ESCE (Ecole Supérieure du Commerce Extérieur). Souverainiste qu'on pourrait rapprocher de Nicolas Dupont-Aignan, il a déjà publié plusieurs ouvrages traitant des questions européennes et mondiales
 
27.07.2009
S'exprimant devant la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, le premier ministre François Fillon a déclaré: "la privation de liberté est un acte grave qui doit rester exceptionnel".

On ne peut qu'approuver mais l'affirmation est en complète contraction avec la pratique dans la police depuis que Nicols Sarkozy y a institué la "politique du chiffre". C'est ce que fait remarquer le communiqué publié par le Syndicat de la magistrature en réponse au premier ministre:

"Manifestement, M. Fillon n'ignore donc pas que la réalité des pratiques policières n'est pas tout à fait conforme aux dispositions de l'article préliminaire du Code de procédure pénale, dont il résulte notamment que "les mesures de contraintes doivent être strictement limitées aux nécessités de la procédure et proportionnées à la gravité de l'infraction reprochée". De fait, le nombre de gardes à vue a explosé ces dernières années, sans rapport avec l'évolution de la délinquance. Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il est ainsi passé de 336 718 à 562 083 entre 2001 et 2007, soit une augmentation de 67% (qui dépasse les 70% pour les gardes à vue de plus de 24 heures).

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les témoignages de gardes à vue abusives se multiplient, suscitant presque toujours l'indifférence des pouvoirs publics. En réalité, tout se passe comme si la garde à vue était devenue, pour reprendre l'expression du nouveau président de la CNCDH , Yves Repiquet, "la moindre des choses". Ce que ne dit pas M. Fillon, c'est que cette banalisation inquiétante est le résultat d'un double mouvement, étroitement lié au tournant sécuritaire de 2001, qui s'est nettement accéléré avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur en 2002 et qui n'a pas cessé depuis: l'accumulation de textes aveuglément répressifs d'une part et la soumission de l'activité policière à la pression statistique de la "politique du chiffre" d'autre part. Lorsqu'on crée sans cesse de nouvelles incriminations de plus en plus floues, lorsqu'on supprime la notification du droit au silence en garde à vue, lorsqu'on augmente la durée de cette mesure (ex: 96 heures en matière de stupéfiants, jusqu'à 144 heures en matière de terrorisme), lorsqu'on diffère l'intervention de l'avocat, lorsqu'on refuse de généraliser l'enregistrement audiovisuel des auditions, lorsqu'on fait de la garde à vue un "indicateur de performance" du travail policier, peut-on encore sincèrement s'étonner de la transformation de cette mesure privative de liberté en "instrument banal de procédure"? Ce dévoiement n'est pas le produit du hasard, il est le fruit d'une volonté politique, qui est aussi celle de François Fillon. Récemment encore, son gouvernement a d'ailleurs vivement soutenu la proposition de loi de Christian Estrosi visant à créer un délit d'appartenance à une "bande", tellement vague qu'il permettra de placer des personnes en garde à vue sur une simple suspicion d'intention.

Ce que ne dit pas non plus M. Fillon, c'est que la réalité des gardes à vue françaises est également souvent éloignée de la dernière prescription de l'article préliminaire du Code de procédure pénale: "ne pas porter atteinte à la dignité de la personne humaine". Ainsi, selon le rapport du Contrôleur général des lieux privatifs de liberté pour l'année 2008, dont on attend toujours la traduction politique, "la plupart des lieux de garde à vue restent dans un état indigne pour les personnes qui y séjournent" et "ce sont, en l'état actuel, les lieux de privation de liberté dans lesquels est la plus malmenée l'intimité des personnes qui y passent ".
Ce qu'oublie enfin de préciser M. Fillon, c'est que les personnes gardées à vue sont systématiquement fichées, sans aucune garantie d'effacement en cas de mise hors de cause. Son gouvernement est d'ailleurs l'auteur d'un récent projet de "loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure " (dite LOPPSI 2) qui permet notamment de maintenir dans les fichiers dits "d'antécédents" des personnes qui, en réalité, n'en ont pas, puisqu'elles ont bénéficié de décisions d'acquittement, de relaxe, de non-lieu ou de classement sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée.

En matière de libertés, les mots sont importants, mais les actes davantage."

A voir ou à revoir, ce témoignage d'un policier à propos de la politique du chiffre et des réformes structurelles dangereuses que Sarkozy a imposé dans la police depuis 2002.
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