Films  
10.11.2009
La bande annonce très impressionnante de "2012", le film-catastrophe de Roland Emmerich... mais vous pouvez économiser une place de cinéma, le film est une grosse daube à l'image de "Independance Day" ou "Day after tomorrow", du même réalisateur, avec explosions et hurlements quasi permanents, le tout dans un déluge d'effets spéciaux...

23.10.2009


3 mois après "Home" de Yann Arthus-Bertrand, Nicolas Hulot a sorti son film sur l'environnement, adapté de son livre "le syndrome du Titanic".

Tous les films qui peuvent favoriser une prise de conscience sont bienvenus. Néanmoins, il y a l'art et la manière...

Le film de Nicolas Hulot cumule toutes les erreurs que Yann Arthus Bertrand avait su éviter, en particulier le catastrophisme et la culpabilisation à outrance.

Poncifs, formules à l'emporte-pièce mises bout-à-bout comme des slogans publicitaires, sensationnalisme, utilisation massive du pathos, absence d'analyse, avec l'insupportable et omniprésente voix de l'animateur, on retrouve tout l'esprit de TF1 dans le film de Hulot.

Dans Home, Yann Arthus-Bertrand faisait l'effort que Hulot ne fait pas, c'est à dire faire comprendre les causes, le pourquoi (comment l'homme en est-il arrivé là, poussé par quelles nécessités?), le tout avec avec une vraie vision globale sur l'écosystème, la civilisation et l'évolution humaine, au lieu d'être uniquement dans la dénonciation.

De plus, là où Yann Arthus-Bertrand avait fait un film gratuit, libre de droits, le film de Hulot est clairement destiné à une exploitation commerciale.

Sans oublier la fauche des idées, Hulot s'étant abondamment "inspiré" de "Baraka" en imitant la forme, mais sans parvenir à en égaler le fond.

La bande annonce du film de Hulot

"Home", le film intégral
14.10.2009



"Le goût du saké" est un film de Yasujiro Ozu. Avec une réalisation sobre et épurée, les films d'Ozu nous montrent la vie ordinaire dans le Japon des années 60. Ils nous font comprendre la société japonaise, étirée entre modernité, traditions, et relations sociales codifiées...

Ozu est l'inventeur du "plan tatami" car la caméra est toujours placée à la hauteur du regard lorsqu'on est assis sur un tatami. Il filme en plans fixes, sans effets spéciaux. Tout est dans les dialogues, les attitudes, et aussi les non-dits...

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09.09.2009



"Chronos" est un film de 40 minutes en forme de réflexion sur le temps, notre civilisation et son évolution (de ses racines égyptiennes et babyloniennes à aujourd'hui), avec uniquement des images et de la musique, sur le même principe que "Koyaanisqatsi". Sorti en 1985, Chronos est le premier film de Ron Fricke qui a réalisé par la suite "Baraka" en y développant le même principe de "timelapse" (images en temps modifié, accéléré ou ralenti). Ron Fricke était aussi le directeur de la photographie de "Koyaanisqatsi".

voir le film
01.09.2009
L'extase se caractérise par un sentiment d'apesanteur et de suspension du temps...

Certains films ont très bien transcrit cette expérience, cette façon de vivre et ressentir l'instant. Le plus extatique d'entre tous est sans doute "Bagdad Cafe" de Percy Adlon avec Marianne Sägerbrecht et Jack Palance. Voici un mix de quelques extraits du film...





Un autre film en suspension, loin, très loin des produits de masse du cinéma américain... c'est "Syndromes and a century", film thaïlandais d'Apichatpong Weerase Thakul sorti en juin 2007:






Dans le même sentiment d'extase et d'apesanteur, un clip de surf, avec David Rastovich...

11.04.2009




"Naqoyqatsi" est le 3è et dernier volet de la trilogie de Godfrey Reggio basée sur les prophéties des indiens Hopis.

En langage hopi, Naqoyqatsi signifie "vie guerrière" ("war life"), ou "la guerre en tant que mode de vie". Nous sommes entrés dans un monde où la nature est entièrement remplacée ou contrôlée par la technologie, et où tous les êtres vivants ne sont plus que des marchandises. Un tel monde sans respect de la vie est fatalement marqué par la violence: violence de la survie économique quotidienne, violence urbaine, violence terroriste, violence sociale économique et écologique des multinationales, violence policière et militaire des états, violence contre la nature... Dans ce monde, notre vie de tous les jours est aussi devenue une guerre, contre les autres, contre nous-mêmes et contre notre nature humaine.

"Naqoyqatsi est un film sans acteurs ni commentaires, juste des images en osmose totale avec la musique envoutante de Philip Glass...















Montez le son à fond, il est un peu faible sur ces vidéos !

La bande-annonce

Un extrait du film
16.02.2008








"Koyaanisqatsi" est un film-culte de Godfrey Reggio, produit par Francis Ford Coppola. Tourné comme un documentaire en images réelles (grandioses), sans acteurs, sans dialogues et sans commentaires, ce film nous montre notre planète et notre civilisation comme nous ne l'avons jamais vue... Images des éléments naturels, images des mégapoles et des foules humaines, le tout sur une musique superbe et envoutante de Philip Glass.
Le titre du film vient du langage des indiens Hopis. La racine "qatsi" veut dire "vie", et "Koyaanisqatsi" signifie:"vie déséquilibrée, vie folle, vie tumultueuse, vie allant en se désagrégeant.

extrait 1
extrait 2
extrait 3
extrait 4

le site officiel du film

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