Médias  
10.03.2010
Aujourd'hui, le pouvoir réel est détenu par les multinationales et les banques. Pour manipuler le "public", elles disposent de deux sortes de "chargés de com", les leaders politiques et les journalistes, les uns et les autres travaillant la main dans la main, en parfaite connivence, comme le montre cette série de vidéos...

Tout d'abord, "Pas vu, pas pris", un film réalisé par Pierre Carles pour Canal Plus mais finalement censuré par la chaine. Il commence par une séquence tournée à l'insu des protagonistes, entre le journaliste Etienne Mougeotte, à l'époque vice-président de TF1, et François Léotard, député de droite et ex-ministre de Jacques Chirac en train de discuter en toute amitié. Puis, Pierre Carles filme plusieurs journalistes politiques de premier plan à qui il fait visionner la séquence avant de les interroger sur les relations entre politiciens et journalistes. On assiste alors à un festival d'hypocrisie pour nier cette connivence montrée par le document et que les interviewés pratiquent également, ou pour nier le fait que ça puisse poser un problème... pour finalement mettre fin plutôt sèchement à l'interview.

La plupart se sont empressés d'appeler la direction de Canal Plus aussitôt l'interview terminée pour se plaindre de cet affront et bloquer la diffusion du film.

Lorsque Pierre Carles téléphone à la direction des programmes, l'hypocrisie continue. On lui explique que le film ne correspond pas à ce qui avait été convenu. Il comprend rapidement que des ordres sont venus d'en haut, de Pierre Lescure, le PDG de Canal, et son tout puissant directeur des programmes, Alain de Greef.

Mais Pierre Carles est bien organisé, il a enregistré toutes les conversations téléphoniques qui viennent compléter son film...

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Autre séquence édifiante qui a fait un gros buzz sur le net, ça se passe entre Rachida Dati, alors ministre de la justice de Sarkozy, et la journaliste de France 3 qui venait de l'interviewer. La caméra ne filmait plus mais les micros étaient restés ouverts...
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Encore une, entre Nicolas Sarkozy et Karl Zero, plaisantant et chahutant comme les deux meilleurs potes du monde avant une interview...
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A voir également, ces photos de Serge July, l'ex-patron du journal Libération faisant la bise à Sarkozy, quelques semaines avant son élection en 2007...

La relation symbiotique entre politiciens et journalistes est telle qu'ils en viennent tout naturellement à se marier entre eux. Anne Sinclair est mariée à Dominique Strauss-Kahn, Béatrice Schonberg est l'épouse de Jean-Louis Borloo, et l'époux de Christine Okrent est Bernard Kouchner...

Pour rappel, un principe-clé de la démocratie est la séparation des pouvoirs. Mais aujourd'hui, les pouvoirs économiques, politiques et médiatiques ne font plus qu'un.
18.09.2009
Sur Canal+, "Jeudi investigation" diffuse souvent d'excellentes enquêtes. Mais en avril 2008, sur le sujet du 11 septembre, l'émission s'est consacrée avec hargne à démolir le film "loose change", avec une malhonnêteté journalistique qui rappelle une autre émission de triste mémoire diffusée sur Arte et produite par des "journalistes" par ailleurs membres du "Cercle de l'Oratoire", un groupe d'influence pro-américain et pro-israélien.

Démontage de cette opération de désinformation...





Autre exemple éloquent avec l'émission diffusée par France 2 le 11 septembre 2009. Son présentateur, Franz-Olivier Giesbert (journaliste du Nouvel Obs devenu rédacteur en chef du Figaro, membre du Groupe de Bilderberg et du "Siècle") avait pris soin d'inviter l'un de ces chiens de garde de la vérité officielle, Mohamed Sifaoui, afin de démolir son autre invité, Eric Raynaud, auteur du livre "11 septembre, les vérités cachées".

Mohamed Sifaoui a utilisé les toutes méthodes habituelles des bons petits soldats de la propagande officielle: empêcher l'adversaire de parler en l'interrompant sans cesse, bombardement de paroles agressives et d'insultes, contre-vérités, amalgames simplificateurs et malhonnêtes, utilisation des invectives et du dénigrement plutôt que des arguments.

Et loin de jouer son rôle d'arbitre, Franz-Olivier Giesbert était clairement dans le camp de Mohamed Sifaoui, oeuvrant à la défense des mêmes intérêts.

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16.09.2009
Pour ce qui ne connaitraient pas, cette géniale séquence du film "They live" de John Carpenter, sorti en 1989 et dont le titre a curieusement été traduit en français par "Invasion Los Angeles".

C'est l'histoire d'un Américain ordinaire qui vient de perdre son emploi. Errant dans la ville à la recherche d'un travail, il voit une société qui s'enfonce dans la misère et la précarité auxquelles s'ajoute une répression policière brutale et aveugle.

Par hasard, dans une église qui abrite des exclus persécutés par la police, il trouve un carton rempli de lunettes très spéciales... elles permettent de voir la réalité de notre société au-delà des apparences, avec sa propagande, masquée, subliminale mais omniprésente.

Il découvre aussi que le monde est contrôlé par une autre race dont les "vrais" humains sont devenus les esclaves...



 
09.08.2009
Comment réagissent les responsables politiques et leurs relais médiatiques lorsqu'on leur pose des questions gênantes sur le 11 septembre ?

Ils prennent la fuite sans répondre ! Exactement comme quand on leur pose des questions sur leur appartenance à leurs sociétés secrètes et organisations occultes !

Exemple avec le vice président américan, Joe Biden, interrogé à Los Angeles le 15 mai 2009 par un membre de We are Change...

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Autre exemple avec Tim Russert, journaliste de télévision américain, interrogé dans le radio show "Deadline Live". Tim Russert est le chef du bureau de Washington de NBC et juriste. Il a présenté pendant 16 ans le politique "Meet the Press" sur NBC.

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01.08.2009
Le 10 juin 2009, la TSR (Télévision Suisse Romande) a diffusé un reportage accablant sur le contrôle hégémonique des médias par Nicolas Sarkozy qui utilise à la fois la carotte (la séduction, la connivence avec les journalistes) et le bâton (pressions, mises au placard ou licenciement par des patrons de presse amis du président). Dans les rédactions règnent désormais l'auto-censure et la révérence au pouvoir. Et pour parfaire son contrôle sur la télévision publique, Nicolas Sarkozy a le pouvoir de nommer ou de révoquer le président de France Télévisions et de décider de son budget (celui-ci tant presque entièrement financé par l'état depuis que Sarkozy a décidé de supprimer la pub sur la télévision publique).

Aucune chaine française n'a eu le courage de diffuser ce reportage.

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Le DVD de l'émission peut être acheté sur le site de la TSR
17.07.2009
Le "Cercle de l'Oratoire" est un think tank français atlantiste et néoconservateur fondé en 2001, à la suite des attentats du 11 septembre. Il se réunit dans une salle du temple protestant de la rue de l'Oratoire à Paris, d'où son nom.

Proche du PNAC (Project for a New American Century, le think tank néo-conservateur dont étaient issus les principaux membres de l'administration Bush), son but est de défendre la politique américaine auprès de l'opinion publique, le plus grand danger selon eux étant l'islamisme qu'ils qualifient à juste titre "d'islamo-fascisme" ou de "fascisme vert", mais fermant les yeux sur le fascisme pratiqué par les Etats-Unis de l'époque Bush.

Le Cercle de l'Oratoire a bien entendu soutenu l'invasion de l'Irak.

Depuis 2006, il publie une revue intitulée "le meilleur des mondes" (éditée par les éditions Denoël) dont le but initial était de défendre le bien-fondé de la guerre en Irak.

Ses principaux membres sont:
- Michel Taubmann, directeur du service Info d'Arte-Paris
- Florence Taubmann, vice-présidente d'"Amitié judéo-chrétienne"
- Bernard Kouchner, ministre de gauche puis de droite, fondateur de Médecins du Monde
- Philippe Val, directeur de Charlie Hebdo, récemment nommé directeur de France Inter
- André Glucksmann, philosophe et essayiste
- Pierre-André Taguieff, essayiste, politicologue, professeur à Sciences-Po, rédacteur en chef de la revue publiée par le Cercle de l'Oratoire, "Le meilleur des monde".
- Pascal Bruckner, essayiste
- Romain Goupil, cinéaste
- Olivier Rolin, écrivain
- Marc Weitzmann, écrivain
- Antoine Vitkine, journaliste pour Arte
- Ã?lisabeth Schemla, fondatrice du site proche-orient.info
- Jean-Luc Mouton, directeur de l'hebdomadaire protestant Réforme
- Thérèse Delpech, directrice des affaires stratégiques au Commissariat à l'énergie atomique
- Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes
- Frédéric Encel, géopoliticien, spécialiste du Proche-Orient
- Cécilia Gabizon, journaliste, spécialiste des questions de l'islam au Figaro
- Mohammed Abdi, secrétaire général de l'association "Ni Putes Ni Soumises"
- Jacky Mamou, ex-président de Médecins du Monde

D'autres personnalités n'en sont pas membres mais en sont néanmoins proches en soutenant des pétitions ou des meetings organisés par le Cercle de l'Oratoire. On peut citer notamment Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Guy Sorman, et Alain Finkielkraut.

Comme on le voit, le "Cercle" est constitué d'habitués des plateaux TV et du rayon politique/actualité des librairies, toujours là lorsqu'il s'agit de dire au "public" ce qu'il doit penser, tout particulièrement lorsqu'il s'agit des Etats-Unis, d'Israel, de l'Islam et du Proche-Orient en général...


On doit notamment aux gens du "Cercle" la diffusion sur Arte d'un pur documentaire de propagande contre ceux qui osent mettent en doute la thèse officielle du 11 septembre.

On y retrouve l'inévitable Alexandre Adler, ainsi que Philippe Val dans le débat qui avait suivi la diffusion...

Voici un démontage point par point des méthodes de désinformation utilisées dans ce ce documentaire:

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Le documentaire d'Arte, "Le grand complot":

1ère partie | 2è partie | 3è partie


Le débat sur Arte:
1ère partie | 2è partie
10.05.2009
France 2 va bientôt diffuser une émission de TV réalité baptisé La Zone Xtrême, un quiz opposant deux candidats qui reproduit la fameuse expérience de Milgram.

Le premier candidat, enfermé dans une cellule sur le plateau, a une minute pour mémoriser 27 associations de mots ("fortune colossale", "papier kraft", etc). Le second candidat doit ensuite l'interroger sur chacune des expressions. Et, à chaque erreur, doit administrer au candidat fautif une décharge électrique. Première erreur: 20 volts. Deuxième erreur: 40 volts. Et ainsi de suite jusqu'à 480 volts.

Immoral? Pas vraiment. En réalité, le candidat ne reçoit jamais de décharge électrique. C'est un comédien complice de la production. En revanche, celui qui pose les questions et administre les décharges est bel et bien un candidat qui croit participer à un nouveau jeu télé. La Zone Xtrême fera l'objet d'un documentaire, qui devrait être diffusé sur France 2 au plus tôt fin 2009.

Ce faux quiz est l'adaptation en jeu télé d'une expérience scientifique réalisée entre 1960 et 1963 par l'américain Stanley Milgram afin d'évaluer l'obéissance et la soumission des sujets à une autorité reconnue comme légitime. Résultat: 62,5% des 40 sujets testés par Milgram obéissaient à l'autorité qui leur ordonnait de continuer, même une fois le cobaye tombé dans le coma après une décharge de 300 volts, et allaient jusqu'à la plus forte décharge (mortelle). Et tous sont allés jusqu'à 130 volts alors que le cobaye criait déjà de douleur.

source: ecrans.fr

Un extrait du film de Costa Gavras "I comme Icare" avec une reconstitution fidèle de l'expérience de Milgram
>En savoir plus sur l'expérience de Milgram
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