Maitres du Monde  
17.07.2009
Le "Cercle de l'Oratoire" est un think tank français atlantiste et néoconservateur fondé en 2001, à la suite des attentats du 11 septembre. Il se réunit dans une salle du temple protestant de la rue de l'Oratoire à Paris, d'où son nom.

Proche du PNAC (Project for a New American Century, le think tank néo-conservateur dont étaient issus les principaux membres de l'administration Bush), son but est de défendre la politique américaine auprès de l'opinion publique, le plus grand danger selon eux étant l'islamisme qu'ils qualifient à juste titre "d'islamo-fascisme" ou de "fascisme vert", mais fermant les yeux sur le fascisme pratiqué par les Etats-Unis de l'époque Bush.

Le Cercle de l'Oratoire a bien entendu soutenu l'invasion de l'Irak.

Depuis 2006, il publie une revue intitulée "le meilleur des mondes" (éditée par les éditions Denoël) dont le but initial était de défendre le bien-fondé de la guerre en Irak.

Ses principaux membres sont:
- Michel Taubmann, directeur du service Info d'Arte-Paris
- Florence Taubmann, vice-présidente d'"Amitié judéo-chrétienne"
- Bernard Kouchner, ministre de gauche puis de droite, fondateur de Médecins du Monde
- Philippe Val, directeur de Charlie Hebdo, récemment nommé directeur de France Inter
- André Glucksmann, philosophe et essayiste
- Pierre-André Taguieff, essayiste, politicologue, professeur à Sciences-Po, rédacteur en chef de la revue publiée par le Cercle de l'Oratoire, "Le meilleur des monde".
- Pascal Bruckner, essayiste
- Romain Goupil, cinéaste
- Olivier Rolin, écrivain
- Marc Weitzmann, écrivain
- Antoine Vitkine, journaliste pour Arte
- Ã?lisabeth Schemla, fondatrice du site proche-orient.info
- Jean-Luc Mouton, directeur de l'hebdomadaire protestant Réforme
- Thérèse Delpech, directrice des affaires stratégiques au Commissariat à l'énergie atomique
- Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes
- Frédéric Encel, géopoliticien, spécialiste du Proche-Orient
- Cécilia Gabizon, journaliste, spécialiste des questions de l'islam au Figaro
- Mohammed Abdi, secrétaire général de l'association "Ni Putes Ni Soumises"
- Jacky Mamou, ex-président de Médecins du Monde

D'autres personnalités n'en sont pas membres mais en sont néanmoins proches en soutenant des pétitions ou des meetings organisés par le Cercle de l'Oratoire. On peut citer notamment Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Guy Sorman, et Alain Finkielkraut.

Comme on le voit, le "Cercle" est constitué d'habitués des plateaux TV et du rayon politique/actualité des librairies, toujours là lorsqu'il s'agit de dire au "public" ce qu'il doit penser, tout particulièrement lorsqu'il s'agit des Etats-Unis, d'Israel, de l'Islam et du Proche-Orient en général...


On doit notamment aux gens du "Cercle" la diffusion sur Arte d'un pur documentaire de propagande contre ceux qui osent mettent en doute la thèse officielle du 11 septembre.

On y retrouve l'inévitable Alexandre Adler, ainsi que Philippe Val dans le débat qui avait suivi la diffusion...

Voici un démontage point par point des méthodes de désinformation utilisées dans ce ce documentaire:

voir la vidéo


Le documentaire d'Arte, "Le grand complot":

1ère partie | 2è partie | 3è partie


Le débat sur Arte:
1ère partie | 2è partie
29.05.2009
Créée en 1945 par l'US Air Force et la Douglas Aircraft Company, la RAND Corporation est devenue l'un des rouages clé du complexe militaro-industriel américain. Elle se définit comme un "think tank", mais en réalité elle fonctionne comme une entreprise et brasse des milliards de dollars en vendant ses prestations au gouvernement américain et d'autres pays alliés des Etats-Unis, dont l'Union Européenne.

La RAND est orientée vers la recherche scientifique et militaire, mais aussi vers ce que les "maitres du monde" appellent "l'ingénérie sociale", c'est à dire le formatage et le contrôle de la société. Ainsi, la RAND s'occupe de questions touchant à l'éducation, la santé, la justice, les transports, l'économie, la politique industrielle, les technologies de l'information, la toxicomanie, la sécurité intérieure et la "lutte contre le terrorisme"...

La RAND se présente comme un think tank mais elle fonctionne comme une entreprise privée, en vendant (cher) ses "prestations" au gouvernement américain et à ceux des pays alliés, dont l'Union Européenne.

La Commission Européenne fait en effet appel à la RAND pour définir les orientations européennes, notamment en matière de sécurité intérieure ou de technologies de l'information et de la communication. Autrement dit, des entreprises ou organisations privées comme la RAND court-circuitent la démocratie en concevant les politiques qui sont appliquées, alors que c'est normalement la tâche des gouvernements, issus du suffrage universel. Et cerise sur le gâteau, c'est le contribuable qui payent ces organisations privées pour le spolier de son pouvoir de citoyen, son droit de vote n'étant plus qu'une coquille vide, tout comme la démocratie de façade qui est maintenue pour sauver les apparences et masquer le fait que le vrai pouvoir réside désormais en dehors des institutions démocratiques.

- Frank Carlucci ancien directeur de la CIA, ex-directeur du Groupe Carlyle, conseiller à la Sécurité nationale puis Secrétaire à la Défense de Ronald Reagan
- Donald Rumsfeld Secrétaire à la Défense de Bush, l'un des fondateurs du Project for a New American Century (PNAC, principal think tank "néo-conservateur", c'est à dire libéral-fasciste), ex dirigeant du groupe pharmaceutique Searle (fabricant de l'aspartame, un édulcorant fortement controversé; la société a ensuite été rachetée par Monsanto, Rumsfeld empochant 12 millions de dollars au passage), ex président du conseil d'administration de Gilead Sciences (qui fabrique le Tamiflu, médicament contre la grippe aviaire H5N1)
- Lewis "Scooter" Libby principal conseiller de Dick Cheney et adjoint de Wolfowitz au Pentagone,il fut alors impliqué directement dans la planification de l'invasion de l'Irak en 2003; c'est aussi l'un des fondateurs du Project for a New American Century (PNAC)
- Condoleezza Rice Conseillère à la "sécurité nationale", puis Secrétaire d'Etat de Bush, ex membre de la direction du groupe pétrolier Chevron-Texacco, ex professeur de sciences politiques à l'université de Stanford (siège des Skull and Bones)
- Paul O'Neill Secrétaire au Trésor de Bush
- Zalmay Khalilzad "ambassadeur" des USA nommé par Bush en Irak, membre du PNAC, ex conseiller de Rumsfeld


- Jean-Louis Gergorin ancien vice-président EADS, membre du Groupe de Bilderberg
- Francis Fukuyama penseur libéral, professeur à l'université Johns Hopkins de Baltimore, promoteur de l'idée d'une "fin de l'histoire" une fois la mondialisation libérale réalisée, membre du PNAC
- Pascal Lamy ex commissaire européen, actuel directeur de l'OMC, membre du Groupe de Bilderberg
- John Forbes Nash économiste et mathématicien américain, Prix Nobel d'économie en 1994
- Walter Mondale ministre des affaires étrangères de Jimmy Carter

Ont également été membres de la Rand:
- John von Neumann mathématicien hongrois, père de l'ordinateur moderne, l'un des pères de la bombe atomique et l'un des théoriciens de la guerre froide et du concept de "destruction mutuelle assurée"
- Richard Bellman mathématicien américain, inventeur de la programmation dynamique
- Constantin Melnik ancien conseiller de Michel Debré pour la sécurité et l'espionnage, sous la présidence du général De Gaulle
- Bertrand de Jouvenel écrivain et journaliste français, penseur libéral, ex rédacteur en chef du journal Le Matin, un quotidien proche du PS dans les années 1980-90, fondateur la revue Futuribles, consacré à la réflexion sur les futurs possibles et qui a eu une grande influence à l'époque de Giscard


Interview d'Alex Abella, journaliste du NYT auteur d'une enquête sur la Rand Corporation (en anglais)

voir l'interview

Liens intéressants à propos de la RAND
La Rand sur Wikipedia
La fiche de rr0.org
Une brève publiée par Le Monde
Fiche de la Rand sur l'Observatoire des think tanks



La SAIC

Autre rouage clé du complexe militaro-industriel américain, la SAIC (Science Applications International Corporation) joue un rôle assez assez similaire à la Rand Corporation. C'est l'une des plus grosses sociétés privée américaines dans le domaine du renseignement et de la défense, avec 8 milliards de dollars de profit annuel. Elle emploie 44.000 personnes, dont 25.000 sont "accréditées défense". C'est 3è plus gros fournisseur du Pentagone et de la CIA avec laquelle elle travaille très étroitement, son statut privé lui permettant d'échapper à tout contrôle public.

Ce documentaire diffusé par Canal+ fait des révélations stupéfiantes à propos de la SAIC et du rôle central quelle a joué à tous les niveaux dans l'invasion de l'Irak, avec notamment l'organisation de la "résistance" irakienne en exil, des opérations de lobbying auprès des pays de l'Union Européenne pour qu'ils soutiennent la guerre, la fabrication des fausses preuves de l'existence "d'armes de destruction massives", ou encore le lancement à Bagdad d'une télévision "indépendante".





Le reportage montre un extrait du discours d'adieu du président Eisenhower le 17 Janvier 1961. Il avertissait les Américains que le lobby militaro-industriel pourrait faire planer un jour une menace sur la liberté et la démocratie. Voici l'intégralité de son discours...





Une publicité de recrutement de la SAIC...



Regardez ce salarié modèle, cet Américain idéal selon les critères de la SAIC... on l'imagine sans états d'âme, exécutant les ordres avec abnégation et sans se poser de questions, adhérant pleinement aux valeurs de sa société... Son expression, son regard ont comme un air de déjà vu...



La ressemblance est tellement frapante qu'on peut même se demander si cette affiche nazie n'a pas servi de modèle à la SAIC...

Il faut savoir qu'après la seconde guerre mondiale, l'opération Paperclip menée par la CIA a ramené aux Etats-Unis 2000 spécialistes et scientifiques nazis, tous criminels de guerre, en les faisant échapper à la justice pour les intégrer à la machine de guerre américaine et bénéficier de leurs "compétences", alors que la guerre froide commençait. Les méthodes et les principes nazis visant l'efficacité sans s'embarrasser de scrupules ou de considérations morales se sont progressivement diffusés au coeur de la puissance américaine, transformant progressivement la première puissance mondiale en un régime de plus en plus éloigné de la démocratie.

Merci à Idéfix pour la vidéo sur la SAIC, à Jil pour la pub de la SAIC et à Photon qui a fait le parallèle avec l'affiche des jeunesses Hitlériennes !
22.05.2009


David Rockefeller, grand banquier, fondateur de la Chase Manhattan Bank, co fondateur du Groupe de Bilderberg, fondateur du CFR et de la Commission trilatérale
Le communiqué officiel que le Groupe de Bilderberg a envoyé par fax à quelques journalistes choisis... et que certains on refaxé à des personnes moins choisies :-)

(texte original en anglais)

Bilderberg Meetings
P.O. Box 3017
2301 DA LEINDEN
The Netherlands

Date: 19 mai 2009

COMMUNIQUÃ? DE PRESSE
BILDERBERG MEETINGS
17 mai 2009

Le 57è Bilderberg Meeting se tiendra à Vouliagmeni, en Grèce, du 14 au 17 mai 2009. La conférence traitera principalement de la crise financière, des gouvernements et du marché, du rôle des institutions, des économies de marché et des démocraties, de l'Irak et de l'Afghanistan, des Etats-Unis et du monde, du cyber-terrorisme, des nouveaux impérialismes, du protectionisme, et des défis post-Kyoto.

Environ 130 participants sont attendus dont les deux tiers viennent d'Europe et les autres d'Amérique du Nord. Environ un tiers d'entre eux viennent de la politique et des gouvernements, et les deux tiers viennent de la finance, de l'industrie, des services, de l'éducation et des communications. Le meeting est privé afin d'encourager les discussions franches et ouvertes.

Le Bilderberg tient son nom de l'hôtel en Hollande où s'est tenu le premier meeting, en mai 1954. Ce meeting pionnier pris forme autour de la préoccupation exprimée par des citoyens leaders des deux cotés de l'Atlantique, alors que l'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord travaillaient ensemble aussi étroitement que possible sur les problèmes communs d'importance critique. Il fut ressenti que des discussions régulières et "off the record" pourraient aider à une meilleure compréhension des forces complexes et des tendances majeures affectant les nations occidentales dans la difficile période de l'après-guerre.

La Guerre Froide est maintenant terminée. Mais à presque tous les égards, il y a davantage, pas moins, de problèmes communs - du commerce à l'emploi, de la politique monétaire à l'investissement, des défis écologiques à la tâche de promouvoir la sécurité internationale. Il est difficile de penser à n'importe quelle question aussi bien en Europe qu'en Amérique du Nord pour lesquelles des solutions multilatérales n'auraient pas (...) [ligne manquante sur le fax]

Ce qui est unique à propos du Bilderberg en tant que forum est le large éventail de citoyens leaders qui sont rassemblés pour environ trois jours de discussions informelles et "off the record" à propos de thèmes liés aux préoccupations présentes, en particulier dans le domaine des affaires étrangères et de l'économie internationale. Le sentiment fort parmi les participants qu'au vu des différentes attitudes et expériences des nations occidentales, il demeure un besoin clair de développer encore plus loin une compréhension qui intègre ces préoccupations. Le caractère privé du meeting n'a pas d'autre propos que de permettre aux participants de parler librement et avec l'esprit ouvert.

En résumé, Le Bilderberg est un forum international petit, flexible, informel et "off the record" dans lequel différents points de vue peuvent être exprimées et la compréhension mutuelle améliorée.

La seule activité du Bilderberg est cette Conférence annuelle. Durant le meeting, aucune conclusion n'est atteinte, aucune recommandation n'est faite, et aucune déclaration politique n'est formulée. Les noms des participants sont rendus disponibles à la presse. Les participants sont choisis en fonction de leur expérience, leur connaissance, et leur statut; tous les participants assistent au Bilderberg dans un cadre privé et non officiel.


commentaires

Pour comprendre tout le sens de ce communiqué, l'usage d'un "décodeur" est indispensable.

Ainsi, dans un fax d'une page, ils éprouvent le besoin de se justifier à trois reprises sur le fait que la réunion est à huis clos, signe que qu'ils savent bien que ce secret est la question gênante. Un tel mélange de responsables économiques, politiques et médiatiques n'est pas sain pour la démocratie et la séparation des pouvoirs, et encore plus quand il s'agit d'une réunion à huis-clos.

Ensuite, comment peut-on croire une seconde que le Bilderberg est une organisation "petite" comme ils disent, alors qu'ils se réunissent dans des palaces luxueux, réservés pour eux tous seuls, et protégés par des centaines de policiers locaux et des agents de la CIA...?

Enfin, ce que se disent toutes ces personnes en situation de pouvoir chacune dans leur domaine ne peut pas être sans incidence sur les grandes orientations politiques, économiques ou sociales. Surtout quand toutes ces personnes partagent les mêmes intérêts, des intérêts qui sont à l'opposé de l'intérêt général.

Il est clair que toutes ces personnes à l'emploi du temps chargés ne se réunissent pas juste pour bavarder, mais bel et bien pour se concerter, en vue d'atteindre des objectifs par rapport à leurs intérêts.

Ils l'avouent à demi mot quand ils disent: "Le sentiment fort parmi les participants qu'au vu des différentes attitudes et expériences des nations occidentales, il demeure un besoin clair de développer encore plus loin une compréhension qui intègre ces préoccupations".

Et pour ce type de personne, la "compréhension" n'a pas un but académique, c'est une compréhension entièrement destinée à l'action.
21.05.2009
Comme chaque année, la réunion du Groupe de Bilderberg a rassemblé dans le plus grand secret l'élite de la finance, de l'économie, de la politique et des médias. Elle s'est tenue du 14 au 17 mai en Grèce à Vouliagmeni, à 20 km au sud d'Athènes, au Nafsika Astir Palace, un palace 5 étoiles sur une presqu'ile, avec plages privées et port privé pour yachts.

Parmi les participants de cette année, on remarque le nombre élevé d'invités turcs (banquiers, industriels, ministres, et responsables de médias), signe que l'adhésion de la Turquie à l'UE est vraiment "dans les tuyaux".

Comme on pouvait s'y attendre, le secteur financier est encore plus présent que d'habitude.

Pour la France, on notera la présence du secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, de la ministre de l'économie et des finances Christine Lagarde, et pour la Suisse la présence étonnante du leader populiste Christoph Blocher.

Etaient également présents les deux principaux responsables de l'équipe économique d'Obama, Timothy Geithner et Lawrence Summers.




Voici la liste des participants:

Beatrix - reine des Pays-Bas
Sofia - reine d'Espagne
Konstantin - ancien roi de Grèce
Prince Philipp - prince de Belgique, membre du Club de Rome
Joseph Ackerman - président de la Deutsche Bank
Kieth Alexander - directeur de le la NSA
Georgios Alogoskoufis - ancien ministre grec des finances
Roger Altman - directeur de la banque d'affaires Evercore Partners, vice-ministre des finances sous la présidence de Clinton
Takis Arapoglou - Président de la banque centrale de Grèce
Ali Babacan - ministre turc des Affaires étrangères, coordonnateur des négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE
Dora Bakoyannis - ministre des affaires étrangères en Grèce
Jon Frederik Baksaas - Président de Telenor Norvège
Francisco Pinto Balsemão - ex premier ministre portugais, actuel PDG de la principale holding de presse écrite et adio-visuelle portugaise, Impresa
Nicolas Baverez - éditorialiste de l'hebdomadaire Le Point (propriété du Groupe Pinault)
Franco Bernabè - président de Telecom Italia, vice-président de Rothschild Europe
Xavier Bertrand - Secrétaire général de l'UMP
Carl Bildt - ministre des affaires étrangères de Suède, ancien Premier ministre, ex envoyé spécial de l'ONU dans les Balkans
Jan Arne Björklund - ministre de l'éducation et président du parti Folkpartiet en Suède
Christoph Blocher - ancien conseiller fédéral et ancien chef du parti de l'UDC (parti de droite autoritaire et xénophobe en Suisse)
Alexandre Bompard - PDG de Europe 1 (propriété du Groupe Lagardère)
Vendeline von Bredow - journaliste économique à The Economist
Oscar Bronner - patron de presse autrichien
Max Boot - auteur, historien, membre du CFR
Ana Botín - directrice de la Banco Español de Credito, fille du président de la Banco de Santander, Emilio Botín
Henri de Castries - président d'AXA
Juan Luis Cebrián - président de PRISA, groupe de médias espagnol, et co-fondateur d'El Païs (premier quotidien espagnol)
W. Edmund Clark - président de Toronto-Dominion Bank (Canada)
Kenneth Harry Clarke - député conservateur de Grande-Bretagne et ministre des finances dans le gouvernement fantôme de David Cameron
Luc Coene - gouverneur adjoint de la Banque Nationale de Belgique
Sami Cohen - directeur du quotidien turc Milliyet
Timothy C. Collins - président Ripplewood Holdings
George David - président de Coca Cola en Grèce
Etienne Davignon, président honoraire du Bilderberg Group, vice-président de Suez-Tractabel
Sir Richard Billing Dearlove - ex-directeur du MI6 (services secrets britanniques)
Anna Diamantopoulou - député du PASOK (parti socialiste grec)
Mario Draghi - gouverneur de la Banque centrale italienne
Nicolas Eberstadt - président de l'American Enterprise Institute (think tank américain)
Anders Eldrup - président de DONG Energy Danemark
John Jacob Philip Elkann - vice-président du groupe Fiat
Thomas Enders - co-président d'EADS, président d'Airbus
José Manuel Entrecanales - président Acciona (groupe de BTP espagnol)
Werner Faymann - chancelier autrichien, président du SPÃ? (parti social-démocrate autrichien)
Isidro Fainé Casas - président de Caixa Bank
Niall Ferguson - professeur d'histoire à la Harvard Business School, historien officiel des Rothschild
Timothy Geithner - secrétaire au Trésor (ministres des finances) des Ã?tats-Unis
Dermot Gleeson - conseiller du gouvernement irlandais et avocat d'affaires
Donald E. Graham - PDG du Washinton Post
Alfred Gusenbauer - ex-chancelier d'Autriche
Victor Halberstadt - professeur de sciences économiques Université de Leiden
Ernst Hirsch Ballin - ministre de la Justice des Pays-Bas
Richard Holbrooke - représentant spécial d'Obama pour le Pakistan et l'Afghanistan
Jan HM Hommen - président ING Bank
Jaap de Hoop Scheffer - secrétaire général de l'OTAN
James Logan Jones Jr. - conseiller à la sécurité nationale d'Obama
Vernon Jordan - ancien conseiller à la sécurité nationale du président Clinton, ancien membre de la Commission Baker-Hamilton sur l'Irak, directeur-associé de la banque d'affaire Lazard Frères
Robert Kagan - conseiller d'Obama pour la politique de sécurité, le terrorisme et les Balkans
Jyrki Katainen - mministre des finances de la Finlande
Henry Kissinger - ex ministre des affaires étrangères des Etats-Unis sous Nixon, président de Kissinger Associates
John M. Keane - président de SCP Partner, ex-général américain
Muhtar Kent - président de Coca-Cola Turquie
John Kerr - vice-président de Royal Dutch Shell, membre de la Chambre des Lords
Baron Kerr of Kinlochard - vice-président de la Royal Dutch Shell, président du Centre for European Reform
Eckart von Klaeden - porte-parole de la CDU (parti d'Angela Merkel, droite libérale allemande)
Klaus Kleinfed - président de Alcoa
Mustafa Koç - président de Koç Holding le plus grand conglomérat turc
Roland Koch - vice-président de la CDU, ministre-président du Land de Hesse
Sami Kohen - chroniqueur de politique extérieure du journal turc Milliyet
Henry Kravis - président du Hudson Institute (think tank américain), président du fonds d'investissements Kohlberg Kravis Roberts & Co
Marie-Josee Kravis - membre du Hudson Institute et épouse de Henry Kravis
Neelie Kroes - commissaire européen chargé de la concurrence
Odysseas Kyriakopoulos - président de l'Association grecque des industriels, PDG des mines S&B Group
Christine Lagarde - ministre de l'économie, de l'industrie et du travail en France
Pascal Lamy - directeur général de l'OMC, ex commissaire européen chargé du commerce, ex négociateur européen pour les accords du GATT, de l'AGCS et de l'AMI
Manuela Ferreira Leite - président du PSD, parti social-démocrate portugais
Bernardino León - secrétaire général du cabinet du premier ministre Zapatero
Peter Löscher - président de Siemens
Peter Mandelson - ministre de l'économie de Grande-Bretagne, ex commissaire européen chargé du commerce
Jessica Tuchman Mathews - présidente de Carnegie Endowment for International Peace (think tank américain)
Philippe Maystadt - président de la Banque européenne d'investissement (BEI, basée au Luxembourg)
Edward McBride - rédacteur en chef de The Economist
Frank McKenna - président du conseil d'administration de la Toronto Dominion Bank
John Micklethwait - directeur de The Economist
Thierry Montbrial - President de l'IFRI (Institut français des relations internationales)
Mario Monti - ex-commissaire européen chargé du marché intérieur, puis de la concurrence, actuellement président de l'Université Luigi Bocconi de Milan
Miguel Ãngel Moratinos - ministre des affaires étrangères d'Espagne
Craig Mundie - stratège en chef de Microsoft
Egil Myklebust - président de la compagnie d'aviation SAS, Norsk Hydro ASA, membre du Conseil économique mondial pour le développement durable, ancien président du patronat norvégien
Matthias Nass - rédacteur en chef adjoint du premier quotidien allemand Die Zeit
Juan Maria Nin Génova - président de la Caixa Bank
Denis Olivennes - directeur général du Nouvel Observateur
Jorma Ollila - ex-président de Nokia (membre du comité de direction du Bilderberg Group)
George Osboren - chancelier de l'Ã?chiquier (ministre des finances) de Grande-Bretabne
Frederic Oudea - président de la Société Générale
Cem Ã?zdemir - co-président du parti Alliance 90/Les Verts en Allemagne
Tommaso Padoa-Schioppa - ex-ministre des finances italien, ex-membre du directoire de la BCE, président du comité directeur du FMI
Alexis Papahelas - journaliste de Kathimerini (journal grec)
Dimitris Papalexopoulos - président de Titan Cement Company
Jannos Papathanasiou - ministre grec des finances
Richard Perle - ex conseiller à la sécurité de George W. Bush, l'un des concepteur de la guerre en Irak, membre important de l'American Enterprise Institute (think tank américain néo-conservateur)
David Petraeus - général quatre étoiles américain, commandant en chef de l'US Central Command pour le Moyen-Orient et en Asie centrale
Manuel Pinho - ministre de l'économie et Inovation au Portugal
Jean Pisani-Ferry - directeur de Bruegel
Robert S. Prichard - directeur du groupe de médias Toronto Star (Torstar), Canada
Romano Prodi - ex-président de la Commission européenne, ex-premier ministre de l'Italie, responsable des opérations conjointes ONU-UA de maintien de la paix en Afrique
Hanna Rajalahti - rédacteur en chef de Talouselämä
Olli Rehn - commissaire européenne chargée de l'élargissement
Heather Reisman - président de Indigo Books & Music Inc, Canada
Eivind Reiten - directeur général du groupe Norsk Hydro Petroleum
Michael Ringier - président du Conseil d'administration de Ringier Holding AG, principal holding de presse et d'édition en Suisse
David Rockefeller - banquier, fondateur du CFR (Council on Foreign Relations) et de la Commission Trilatérale, co-fondateur du Bilderberg Group
Dennis B. Ross - Directeur du Washington Institute for Near East Policy (think tank américain spécialisé sur la géopolitique au Proche-Orient), conseiller spécial d'Hillary Clinton pour le Proche-Orient et l'Asie du Sud
Barnett R. Rubin - directeur d'études et "senior fellow" du Centre of International Cooperation, politologue spécialiste de l'Afghanistan
Alberto Ruiz-Gallardòn - maire de Madrid
Suzan Sabanci Dinçer - président de Akbank (banque turque)
Indira Samarasekera - présidente de l'université d'Alberta
Rudolf Scholten - administrateur de Ã?sterreichische Kontrollbank AG
Jürgen Schrempp - ex-président du directoire de DaimlerChrysler AG
Josette Sheeran - directrice du Programme alimentaire mondial des Nations Unies
Domenico Siniscalco - vice-président de Morgan Stanley
Pedro Solbes Mira - ex ministre des finances d'Espagne
Sampatzi Saraz - banquier turc
Sanata Seketa - université du Canada
James B. Steinberg - vice-ministre américain des affaires étrangères
Björn Stigson - président de World Business Council for Sustainable Development (WBCSD)
Yannis Stournaras - directeur de la Foundation for Economic & Industrial Research (IOBE)
Dominique Strauss-Kahn - directeur du FMI, Fonds monétaire international
Lawrence Summers - ex-économiste en chef de la Banque mondiale, ex-ministre des Finances sous Clinton, conseiller économique d'Obama
Peter Sutherland - actuel président de BP, ex-commissaire européen chargé de la concurrence, ancien directeur du FMI, ex dirigeant de la banque d'affaires Goldman Sachs International
Nobuo Tanaka - directeur de l'Organisation de coopération et de développement économiques
Martin Taylor - président de Syngenta, ex-président de Barclays Bank, ex-secrétaire général du Bilderberg Group
Peter Thiel - ex-président de PayPal, président de Clarium Capital Management
Helle Thorning-Schmidt - président du parti social-démocrate au Danemark
Thomas Thune Andersen - président de Maersk Oil, Danemark
Andreas Treichl - président de Erste Group Bank AG
Jean-Claude Trichet - président du directoire de de la Banque centrale européenne
Loukas Tsoukalis - conseiller spécial du président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso, président de ELIAMEP (Hellenic Foundation for European & Foreign Policy, think tank grec de politique étrangère)
Agah Ugur - président de Borusan Holding, Turquie
Matti Vanhanen - premier ministre de Finlande
Daniel Vasella - président de la multinationale pharmaceutique Novartis
Jeroen van der Veer - président de Royal Dutch Shell
Guy Verhofstadt - ancien Premier ministre de Belgique
Paul Volcker - ancien président de la Fed, conseiller économique de Barack Obama
Jacob Wallenberg - banquier et grand industriel de Suède, administrateur du fonds d'investissements Investor AB
Marcus Wallenberg - banquier et grand industriel de Suède, directeur du fonds d'investissements Investor AB
Nout Wellink - gouverneur de la banque centrale néerlandaise, membre de la Banque centrale européenne
Gerardus Johannes Wijers - ex-ministre de l'économie des Pays-Bas
Martin Wolf - rédacteur en chef au Financial Times
James Wolfensohn - ancien président de la Banque mondiale, président du conseil international de Citigroup
Paul Wolfowitz - ancien président de la Banque mondiale, ex conseiller de George W. Bush, ex-vice-ministre de la défense des Ã?tats-Unis, principal responsable de la guerre en Irak
Fareed Zakaria - rédacteur en chef de Newsweek International, commentateur politique sur ABC News, au New York Times, au Wall Street Journal, au New Yorker et sur CNN
Robert Zoellick - président de la Banque mondiale, ex négociateur américain pour les accords du GATT, de l'AGCS et de l'AMI




Le diagramme des connexions de quelques participants de la réunion 2009... Cliquez sur l'image pour la télécharger en grand (fichier jpeg 3 Mo).
25.04.2009


La réunion 2009 du Groupe de Bilderberg aura lieu du 14 au 16 mai en Grèce, probablement au Nafsika Astir Palace, un palace 5 étoiles sur une presqu'ile, avec plages privées et port privé pour yachts. C'est à Vouliagmeni, à 20 km au sud d'Athènes.

Comme on le voit, ce n'est pas la crise pour tout le monde...
03.04.2009
Avant, pendant et après la réunion du G20 ce week-end, l'idée qui été martelée par nos "chargés de com" politiques est que "la solution à la crise n'est pas le protectionnisme, c'est au contraire ce qu'il faut éviter à tout prix"...

Traduction: hors de question de remettre en question la mondialisation libérale, c'est à dire la totale libre circulation des capitaux et des marchandises.

Autrement dit, l'appauvrissement des salariés ordinaires va continuer, et rien n'a été décidé pour restaurer leur pouvoir d'achat par d'autres moyens.

L'effondrement du pouvoir d'achat des classes moyennes étant la cause profonde de la crise économique (qui serait arrivée même sans crise financière), celle-ci va donc continuer et durer.

Par ailleurs, aucune décision significative n'a été prise pour assurer la régulation et la transparence du système financier. Les seules mesures annoncées se limitent à la publication d'une liste des paradis fiscaux par l'OCDE (comme si on ne les connaissait pas déjà). Quant aux agences de notation et leurs évaluations complaisantes (c'est à dire "achetées" ou par établies par copinage) qui sont à l'origine de la crise financière, le G20 a annoncé qu'elles seront soumises à un "code de bonne conduite". Mais aucun contrôle ni aucune mesure contraignante ou coercitive n'a été prise pour les obliger à respecter ce code. Ainsi les choses ne changent pas: répression à outrance pour ceux "d'en bas", et laxisme total pour ceux "d'en haut".

Le G20 n'ayant pas apporté de réponse aux 2 causes majeures de la crise, il est donc probable que les sombres prédictions du LEAP 2020 (Laboratoire Européen d'Anticipation Politique) et son Global Europe Anticipation Bulletin (GEAB) vont se réaliser.

Les pays du G20 ont en revanche décidé de distribuer à nouveau des centaines de milliards aux multinationales et aux banques, creusant de manière dramatique l'endettement des états en les rapprochant de la faillite pure et simple.
03.03.2009

réunion du G20
Le LEAP 2020 (Laboratoire Européen d'Anticipation Politique) est un think tank européen de prospective qui avait annoncé dès 2006 une crise financière systémique et ses conséquences en chaine, en décrivant précisément les différentes phases de la crise et leur timing:
- phase 1: déclenchement (ce fut la crise des "sub primes")
- phase 2: accélération (extension à l'ensemble du système financier)
- phase 3: impact (transmission de la crise à l'économie réelle)
- phase 4: décantation (appronfondissement de la crise économique, récession mondiale)

Au cas où le G20 de Londres n'apporterait pas une réponse globale et structurelle aux causes de la crise, le LEAP annonce désormais une 5è phase de "disloquation géopolitique mondiale" avec un risque de guerre civile...

1ère partie
2è partie

Interview de Franck Biancheri, directeur d'études du LEAP 2020 sur France 24:
12.02.2008


Aaron Russo et Nicholas Rockefeller


Une interview du producteur de films Aaron Russo, devenu l'ami de Nick Rockefeller qui lui a parlé à plusieures reprises du grand Plan Final. Plusieurs mois avant le 11 septembre, il lui avait annoncé que des évenements importants auraient lieu qui permettraient une suppression des libertés et amèneraient les Etats-Unis à envahir l'Afghanistan et l'Irak. Un état de guerre perpétuelle serait entretenu contre un ennemi fictif. L'objectif final révélé par Nick Rockefeller est l'instauration d'un gouvernement mondial, le réduction de la population mondiale, et enfin, l'implantation d'une puce d'identification dans le corps de chaque individu.

Aaron Russo avait été invité par Nick Rockefeller à rejoindre les cercles de l'Elite, en l'occurence le CFR (Council on Foreign Relations). Il a finalement préféré rester du coté des milliards de gens ordinaires de cette planète, et de révéler ce qu'il savait dans cette interview et dans son documentaire "America, Freedom to Fascism". Il est mort un an après.

Interview intégrale

Extrait à propos de Nicholas Rockefeller


l'article sur les implants
 
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