26.10.2011
17.10.2011
Le 15 octobre 2011, pour la première fois dans l'histoire, une manifestation mondiale a eu lieu dans près de 1000 villes à travers 85 pays sur les 5 continents, avec partout les mêmes slogans pour dénoncer les mêmes problèmes et exprimer une même révolte contre l'oligarchie qui s'est substituée à la démocratie, contre l'explosion des inégalités, contre l'enrichissement sans limites des 1% les plus riches au détriment des 99% de la population, contre la cupidité des multinationales et de la finance.
Tout avait commencé au printemps avec le mouvement des "Indignés" en Espagne et en Grèce qui s'était étendu à d'autres pays européens. En septembre le mouvement "Occupy Wall Street" s'est propagé aux Etats-Unis. Le mouvement est désormais mondial. La manifestation du 15 octobre a eu lieu jusqu'au Japon, en Corée, à Hong Kong, en Australie, en Amérique du Sud et dans les pays "émergents" comme les Philippines, l'Indonésie ou l'Afrique du Sud.
Pour la première fois, les citoyens agissent à une échelle mondiale, se plaçant au même niveau que les multinationales et le système financier, ce qui est indispensable pour changer vraiment les choses. Dans un monde "globalisé" et face à un pouvoir économique à dimension mondiale, le changement de système doit avoir lieu simultanément dans tous les pays. Une révolution réussie ne peut donc être que mondiale.
Pour la première fois, dans tous les pays, les manifestants sont réunis par les mêmes idées, la même vision, les mêmes slogans et un même symbole (le masque du film "V comme Vendetta).
Pour la première fois, une révolte contre l'ultra-libéralisme et le système d'oppression économique touche le pays qui en est l'origine et le centre: les Etats-Unis.
Pour la première fois, la contestation a choisi ses cibles avec justesse, aussi bien pour les slogans que pour les lieux de manifestation, en tenant compte du fait que le pouvoir réel n'appartient plus aux états et qu'il faut plutôt s'en prendre aux centres du pouvoir économique et financier: les bourses, le siège des banques centrales ou des multinationales. Le mouvement des Indignés dénonce également ce qui est au coeur du problème: l'oligarchie, la collusion des responsables politiques de droite et de gauche avec les élites économiques et financières, et l'accaparement des richesses par les 1% les plus riches, et plus encore par les 0,1% les plus riches.
Ce qu'il manque encore à ce mouvement, ce sont des revendications claires et des mesures concrètes à imposer au pouvoir mondial, pour remettre l'économie au service de l'homme (et non le contraire), et pour restaurer la démocratie, c'est à dire le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, avec un gouvernement au service de l'intérêt général et non d'intérêts particuliers.
Il manque aussi des moyens d'action capables de faire plier un pouvoir mondial qui ne lâchera pas prise facilement. Du fait de leur avidité démesurée, les élites économiques ne sont pas prêtes à renoncer aux fantastiques profits qu'elles tirent de l'ordre actuel. De même, l'oligarchie ne renoncera pas facilement à son contrôle du monde; établi par un ensemble de réseaux patiemment tissés depuis un demi siècle.
Tant que le mouvement des Indignés se limite à des journées d'action sporadiques, cela amènera peut-être des concessions à la marge mais sans changement d'orientation sur le fond. Il serait donc nécessaire de passer à la vitesse supérieure avec des moyens d'actions qui exercent une véritable pression sur le pouvoir économique en lançant une grève générale mondiale du travail, et surtout une grève générale mondiale de la consommation (ce moyen d'action ayant aussi l'avantage d'être impossible à réprimer).
Les news sur la révolution des Indignés, la crise financière, le nouvel ordre économique...
articles du blog:
Révolution
Entre oligarchie et ploutocratie
La dette, résultat des cadeaux de l'état aux entreprises et aux riches
Mondialisation libérale et dévoiement des dirigeants politiques
Comment l'ultra-libéralisme s'est imposé au monde
Les paradis fiscaux
Quand le fondateur du Forum de Davos prédisait un nouveau mai 68 mondial
Tout avait commencé au printemps avec le mouvement des "Indignés" en Espagne et en Grèce qui s'était étendu à d'autres pays européens. En septembre le mouvement "Occupy Wall Street" s'est propagé aux Etats-Unis. Le mouvement est désormais mondial. La manifestation du 15 octobre a eu lieu jusqu'au Japon, en Corée, à Hong Kong, en Australie, en Amérique du Sud et dans les pays "émergents" comme les Philippines, l'Indonésie ou l'Afrique du Sud.
Pour la première fois, les citoyens agissent à une échelle mondiale, se plaçant au même niveau que les multinationales et le système financier, ce qui est indispensable pour changer vraiment les choses. Dans un monde "globalisé" et face à un pouvoir économique à dimension mondiale, le changement de système doit avoir lieu simultanément dans tous les pays. Une révolution réussie ne peut donc être que mondiale.
Pour la première fois, dans tous les pays, les manifestants sont réunis par les mêmes idées, la même vision, les mêmes slogans et un même symbole (le masque du film "V comme Vendetta).
Pour la première fois, une révolte contre l'ultra-libéralisme et le système d'oppression économique touche le pays qui en est l'origine et le centre: les Etats-Unis.
Pour la première fois, la contestation a choisi ses cibles avec justesse, aussi bien pour les slogans que pour les lieux de manifestation, en tenant compte du fait que le pouvoir réel n'appartient plus aux états et qu'il faut plutôt s'en prendre aux centres du pouvoir économique et financier: les bourses, le siège des banques centrales ou des multinationales. Le mouvement des Indignés dénonce également ce qui est au coeur du problème: l'oligarchie, la collusion des responsables politiques de droite et de gauche avec les élites économiques et financières, et l'accaparement des richesses par les 1% les plus riches, et plus encore par les 0,1% les plus riches.
Ce qu'il manque encore à ce mouvement, ce sont des revendications claires et des mesures concrètes à imposer au pouvoir mondial, pour remettre l'économie au service de l'homme (et non le contraire), et pour restaurer la démocratie, c'est à dire le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, avec un gouvernement au service de l'intérêt général et non d'intérêts particuliers.
Il manque aussi des moyens d'action capables de faire plier un pouvoir mondial qui ne lâchera pas prise facilement. Du fait de leur avidité démesurée, les élites économiques ne sont pas prêtes à renoncer aux fantastiques profits qu'elles tirent de l'ordre actuel. De même, l'oligarchie ne renoncera pas facilement à son contrôle du monde; établi par un ensemble de réseaux patiemment tissés depuis un demi siècle.
Tant que le mouvement des Indignés se limite à des journées d'action sporadiques, cela amènera peut-être des concessions à la marge mais sans changement d'orientation sur le fond. Il serait donc nécessaire de passer à la vitesse supérieure avec des moyens d'actions qui exercent une véritable pression sur le pouvoir économique en lançant une grève générale mondiale du travail, et surtout une grève générale mondiale de la consommation (ce moyen d'action ayant aussi l'avantage d'être impossible à réprimer).
Les news sur la révolution des Indignés, la crise financière, le nouvel ordre économique...
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Entre oligarchie et ploutocratie
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07.10.2011
"Les fous, les marginaux, les rebelles, les anticonformistes, les dissidents, tous ceux qui voient les choses différemment, qui ne respectent pas les règles... vous pouvez les admirer, ou les désapprouver, les glorifier ou les dénigrer, mais vous ne pouvez pas les ignorer, car ils changent les choses, ils inventent, ils imaginent, ils explorent, ils créent, ils inspirent, ils font avancer l'humanité.
Cette pub d'Apple de 1996 exprime très bien qui était Steve Jobs au point qu'il pourrait être ajouté aux personnages du clip. Et pour cause, il s'était fortement impliqué dans la réalisation. Le message exprime ses propres idées et il a choisi les personnalités qui y apparaissent. Il même personnellement téléphoné à la fondation Albert Einstein ou à Yoko Ono pour l'utilisation des images.
Autre message de Steve Jobs lors sa conférence devant les étudiants lauréats de l'Université de Stanford en 2005...
"A l'âge de 17 ans, j'ai lu une citation qui disait à peu près ceci : "Si vous vivez chaque jour comme s'il était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison." Elle m'est restée en mémoire et, depuis, pendant les trente-trois années écoulées, je me suis regardé dans la glace le matin en me disant : "Si aujourd'hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que j'aimerais faire ce que je vais faire tout à l'heure ?" Et si la réponse est non pendant plusieurs jours de suite, je sais que j'ai besoin de changement.
Avoir en tête que je peux mourir bientôt est ce que j'ai découvert de plus efficace pour m'aider à prendre des décisions importantes. Parce que presque tout ' tout ce que l'on attend de l'extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l'échec ' s'efface devant la mort, ne laissant que l'essentiel. Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d'éviter le piège qui consiste à croire que l'on a quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n'y a aucune raison de ne pas suivre son cÅ?ur. (...)
Personne ne désire mourir. Même ceux qui veulent aller au ciel n'ont pas envie de mourir pour y parvenir. Pourtant, la mort est un destin que nous partageons tous. Personne n'y a jamais échappé. Et c'est bien ainsi, car la mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux. C'est le facteur de changement de la vie. Elle nous débarrasse de l'ancien pour faire place au neuf. En ce moment, vous représentez ce qui est neuf, mais un jour vous deviendrez progressivement l'ancien, et vous laisserez la place aux autres. Désolé d'être aussi dramatique, mais c'est la vérité.
Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n'est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d'autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cÅ?ur et votre intuition. L'un et l'autre savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire. (...)
Soyez insatiables. Soyez fous. C'est le voeu que j'ai toujours formé pour moi-même. Et c'est ce que je vous souhaite."
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29.09.2011
"Le bidule" était une séquence bien subversive qui tournait en dérision la société de consommation dans l'émission de Karl Zéro sur Canal plus il y a quelques années. Les personnages principaux sont 3 abrutis normalisés pour qui le summum du bonheur est de se gaver de chips devant la télé et bien sûr d'avoir un bidule, un objet qui ne sert à rien mais que tout le monde veut.
La diffusion du "Bidule" n'a pas duré très longtemps car cela ne plaisait pas du tout aux multinationales clientes de la régie publicitaire de Canal plus.
Revoici donc quelques uns des meilleurs épisodes du "Bidule"...
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La diffusion du "Bidule" n'a pas duré très longtemps car cela ne plaisait pas du tout aux multinationales clientes de la régie publicitaire de Canal plus.
Revoici donc quelques uns des meilleurs épisodes du "Bidule"...
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22.09.2011
Consommer, accumuler encore et toujours plus d'objets, sans jamais se soucier des conséquences... C'est ce qui a constitué depuis un siècle le fondement de la société industrielle. Mais nous arrivons maintenant aux limites écologiques et énergétiques de ce système...
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17.09.2011
Un court-métrage plein d'esprit basé sur une mise en relations d'images complémentaires...
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17.09.2011
Une photo tous les jours pendant 6 ans...
11.09.2011
Un court métrage d'animation à partir de photos de 500 personnes qui tiennent entre les mains 1500 photos dont la succession crée un film dans le film...
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