Fascisme  
25.07.2009
"LOPSI 2", Loi d'Orientation et de Programmation pour la Sécurité Intérieure, fait suite à "LOPSI 1" que Sarkozy avait fait adopter en 2002 lorsqu'il était ministre de l'Intérieur. (LOPSI 1 avait créé une série de nouveaux délits et de nouvelles sanctions concernant la prostitution, la mendicité, les gens du voyage, les squatteurs, les rassemblements dans les halls d'immeubles, le hooliganisme, en donnant des nouveaux pouvoirs à la police avec des nouveaux fichiers et un allongement des durées de garde à vue.

LOPSI 2 va créer un nouveau fichier baptisé PERICLES qui s'ajoute aux fichiers policiers STIC (Système de Traitement des Infractions Constatées, 28 million de personnes fichées), EDVIGE (Exploitation Documentaire et Valorisation de l'Information Générale) et CRISTINA (Centralisation du Renseignement Intérieur pour la Sécurité du Territoire et les Intérêts Nationaux).

PERICLES sera un outil d'extraction et de centralisation des données personnelles, avec la possibilité de croiser les informations laissées par les internautes sur les réseaux sociaux comme Facebook ou MySpace, les pages personnelles ou les blogs. Les services de police pourront alors établir le profil de n'importe quel citoyen en quelques clics.

Une autre disposition de LOPSI 2 est l'autorisation donnée aux policiers de placer des logiciels espions (spywares ou chevaux de Troie) sur les ordinateurs personnels afin de recueillir et mémoriser des données sur leur propriétaire. Autrement dit, les policiers pourront utiliser les méthodes des hackers en entrant par effraction et à votre insu dans votre ordinateur.

Péricles exploitera aussi les données fournies par les opérateurs de téléphone, les distributeurs de billets ou les GPS des voitures.

Enfin, LOPSI 2 va instaurer un filtrage d'internet et obliger les fournisseurs d'accès à bloquer l'accès à des sites déterminés par l'administration, et dont la liste restera confidentielle. Sous prétexte de ne pas faire de publicité pour les sites interdits, le système sera donc complètement opaque. (voir l'article "Vers un web français à la chinoise, avec Big Brother en prime)
15.07.2009
Depuis plusieurs semaines, étape par étape, le régime de Sarkozy déploie un plan global pour contrôler internet, le seul média qui ne soit pas encore à sa botte.

Il y a d'abord eu la loi HADOPI qui établit une surveillance des internautes par les fournisseurs d'accès et l'installation de mouchards électroniques sur l'ordinateur de l'internaute, le tout sous couvert de défense des droits d'auteurs.

Mais Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l'assemblée nationale, l'a annoncé sans détours sur RTL dans "le grand jury" le 14 juin: "Hadopi n'est que le point de départ. Car il y aura un sujet plus large qui est la régulation sur Internet".

De nombreux députés UMP sont ouvertement favorables à un filtrage d'internet, où seuls les sites autorisés seraient accessibles depuis la France. Autrement dit, un web à la chinoise.

Au départ, le filtrage sera limité à des sites dont la censure sera massivement approuvée par l'opinion. Par exemple les sites pédophiles. Mais une fois le principe de filtrage institué, il suffira d'en étendre progressivement les critères à tout ce qui est politiquement incorrect, et finalement à toute forme de contestation.

Le ministère de l'intérieur, récemment confié à Brice Hortefeux, est en train d'élaborer une nouvelle loi appelée "LOPSI 2" (Loi d'Orientation et de Programmation pour la Sécurité Intérieure), qui fait suite à la loi "LOPSI 1" que Sarkozy avait fait adopter en 2002 lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.

LOPSI 2 va obliger les fournisseurs d'accès à bloquer l'accès à des sites déterminés par l'administration, et dont la liste restera confidentielle. Sous prétexte de ne pas faire de publicité pour les sites interdits, le système sera donc complètement opaque.

Par ailleurs, le gouvernement a lancé un appel d'offre auprès de d'entreprises spécialisées pour établir une "veille de l'opinion". Le but est de "repérer les leaders d'opinion, les lanceurs d'alerte et analyser leur potentiel d'influence et leur capacité à se constituer en réseau, décrypter les sources des débats et leurs modes de propagation. (...) La veille sur Internet portera sur les sources stratégiques en ligne: sites "commentateurs" de l'actualité, revendicatifs, informatifs, participatifs, politiques, etc. Elle portera ainsi sur les médias en ligne, les sites de syndicats, de partis politiques, les portails thématiques ou régionaux, les sites militants d'associations, de mouvements revendicatifs ou alternatifs, de leaders d'opinion."

Enfin, le régime de Sarkozy mène une double offensive pour museler DailyMotion où des vidéos hostiles à Sarkozy font régulièrement le buzz.

D'une part, il s'agit de développer entre le pouvoir et internet une "relation symbiotique" comparable à celle qui unit le pouvoir à la presse et à la TV. En 2007, le responsable des contenus de DailyMotion, Séverin Naudet, avait ainsi rejoint le cabinet de François Fillon à Matignon. Et il a été remplacé chez Dailymotion par Martin Rogard, un ancien collaborateur de Renaud Donnedieu de Vabres au ministère de la Culture.

D'autre part, le gouvernement tente d'intimider les internautes en faisant des exemples. C'est ainsi que le 11 juin, uune mère de famille landaise de 49 ans s'est retrouvée convoquée au commissariat pour avoir écrit "hou la menteuse" dans un commentaire sur DailyMotion à la suite d'une vidéo de la ministre Nadine Morano. Celle-ci avait porté plainte contre X pour injure envers un membre d'un ministère. Les juges ont ensuite obtenu de DailyMotion l'adresse IP des internautes qui avaient commenté la vidéo d'une façon jugée injurieuse. (voir les détails de l'info sur le site du Parisien)

Si les contre-pouvoirs ne se réveillent pas, la France aura bientôt un internet filtré et fliqué similaire à celui de "démocraties" comme la Chine, la Birmanie, l'Iran et la Corée du Nord.
13.07.2009
Les lois liberticides se multiplient dans tous les pays occidentaux, et la surveillance électronique est désormais totale. Il n'y a plus ni vie privée, ni protection des données personelles. Les états s'arrogent même le droit d'installer des logiciels espions dans nos ordinateurs...

Exemple avec l'Allemagne qui est aussi en pointe que le Sarkoland et l'Angleterre orwellienne dans le domaine du recul des libertés...



 
22.06.2009
Après que le "guide suprême", l'ayatollah Ali Khamenei ait déclaré définitive la victoire d'Ahmadinejad, le ministère de l'Intérieur a prévenu Mir Hossein Moussavi qu'il "serait responsable des conséquences de tout rassemblement illégal", sachant que toutes les manifestations pro Moussavi ont été interdites par le régime. C'est donc une menace voilée d'arrestation de Moussavi.

Un dirigeant de la police, Ahmad Reza Radan, a été encore plus précis en avertissant que si des gens manifestaient, "leurs leaders seront arrêtés".

Signe de la détermination du régime, la fille de l'ancien président Hachémi Rafsandjani (ancien président et l'un des hommes les plus influents d'Iran) a été interpellée le 20 juin pour avoir participé à des rassemblements non autorisés.


Le régime iranien montre son vrai visage: celui d'une dictature théocratique dont le but premier est de se maintenir au pouvoir.

Du coté occidental, Obama continuer de jouer la prudence, tout en haussant le ton après les violences policières et les atteintes aux libertés publiques. "Je suis très préoccupé, compte tenu de la teneur et du ton des déclarations qui ont été faites, de savoir si le gouvernement de l'Iran est conscient que le monde l'observe. Et la façon dont il traite les personnes qui, par des moyens pacifiques, tentent d'être entendues, enverra un message clair à la communauté internationale sur ce qu'est ou n'est pas l'Iran", a déclaré Barack Obama sur la chaîne CBS News le 20 juin.

Quelques heures plus tard, dans un communiqué, Barack Obama a appelé le gouvernement iranien à cesser sa répression "violente et injuste" des manifestations d'opposition. "Nous appelons le gouvernement iranien à cesser toutes les actions violentes et injustes contre son propre peuple. Les droits universels de réunion et de liberté de parole doivent être respectés, et les Etats-Unis se tiennent aux côtés de tous ceux qui cherchent à exercer ces droits. La répression des idées ne réussit jamais à les faire disparaître. (...) Si le gouvernement iranien cherche le respect de la communauté internationale, il doit respecter la dignité de son propre peuple et gouverner via l'assentiment, et non la coercition".

La stratégie d'Obama est de défendre les droits de l'homme sans prendre parti directement pour Moussavi. Obama suit les recommandation d'un récent rapport de la CIA sur l'Iran, et où il apparait que la plupart des opposants ne sont pas pour autant pro-occidentaux. L'ingérance des Etats-Unis pourrait donc les retourner en faveur du régime dans un mouvement d'unité nationale. De plus, toute ingérance offrirait des arguments à Ahmadinejad et Khamenei pour dire que les manifestants sont manipulés par l'Occident.

Dernières photos des manifs







10.05.2009
France 2 va bientôt diffuser une émission de TV réalité baptisé La Zone Xtrême, un quiz opposant deux candidats qui reproduit la fameuse expérience de Milgram.

Le premier candidat, enfermé dans une cellule sur le plateau, a une minute pour mémoriser 27 associations de mots ("fortune colossale", "papier kraft", etc). Le second candidat doit ensuite l'interroger sur chacune des expressions. Et, à chaque erreur, doit administrer au candidat fautif une décharge électrique. Première erreur: 20 volts. Deuxième erreur: 40 volts. Et ainsi de suite jusqu'à 480 volts.

Immoral? Pas vraiment. En réalité, le candidat ne reçoit jamais de décharge électrique. C'est un comédien complice de la production. En revanche, celui qui pose les questions et administre les décharges est bel et bien un candidat qui croit participer à un nouveau jeu télé. La Zone Xtrême fera l'objet d'un documentaire, qui devrait être diffusé sur France 2 au plus tôt fin 2009.

Ce faux quiz est l'adaptation en jeu télé d'une expérience scientifique réalisée entre 1960 et 1963 par l'américain Stanley Milgram afin d'évaluer l'obéissance et la soumission des sujets à une autorité reconnue comme légitime. Résultat: 62,5% des 40 sujets testés par Milgram obéissaient à l'autorité qui leur ordonnait de continuer, même une fois le cobaye tombé dans le coma après une décharge de 300 volts, et allaient jusqu'à la plus forte décharge (mortelle). Et tous sont allés jusqu'à 130 volts alors que le cobaye criait déjà de douleur.

source: ecrans.fr

Un extrait du film de Costa Gavras "I comme Icare" avec une reconstitution fidèle de l'expérience de Milgram
>En savoir plus sur l'expérience de Milgram
08.05.2009
Le régime de Bush avait fait construire plus de 600 camps de concentrations répartis à travers tout le pays. En voici la carte:



Ces camps sont gardés par l'armée sous la direction de la FEMA (Federal Emergency Management Agency, agence fédérale pour la gestion des situations d'urgence). A l'origine, la FEMA avait été créée pour des urgences sanitaires (attentats biologiques, épidémies, ou catastrophes naturelles). Mais plusieurs décrets signés par Bush ont complètement réorienté l'activité et la finalité de la FEMA vers une mission militaire dirigée contre la population civile.

Dans les camps de la FEMA, de grands périmètres grillagés et entourés de miradors semblent destinés à parquer des prisonniers en masse. Il y a aussi des grands hangars en béton avec un système de vannes et de tuyauterie reliée à des réservoirs de gaz. La plupart de des camps sont desservis par des voies ferrées. Il ne manque plus que les trains de prisonniers...

Et justement, les trains existent aussi. Neuf témoins, dans 5 Etats différents, ont pu constater la présence de nombreux wagons de trains vides avec 143 paires de menottes et de chaines à l'intérieur, attachées soit sur les murs, soit sur les parois. La plupart de ces trains sont peints en noir.

Voici une vidéo tournée dans l'un de ces camps. C'est en anglais mais les images parlent d'elles-mêmes.

On peut y voir aussi que le camp est divisé en deux zones, la zone bleue et la zone rouge. Cela se recoupe avec les infos sur les listes rouges et bleues de dissidents et opposants qui seraient arrétés et emprisonnés en 2 vagues de rafles successives dans le plan élaboré par Dick Cheney pour faire basculer les Etats-Unis dans un régime totalitaire, à l'occasion d'une instauration de la loi martiale.

L'utilisation de ces camps est devenue moins probable après l'élection d'Obama. Après sa décision de fermer Guantanamo et de mettre fin à la torture, les Etats-Unis semblent à nouveau sur le chemin de la démocratie, mais pour combien de temps...?

Voir cet autre article du blog à propos des camps<
02.05.2009
Une autre affaire dans la lignée de celle de Tarnac et qui montre de le régime de Sarkozy a l'emprisonnement facile. Ce qui se met en place en France, c'est un régime de fascisme policier et sécuritaire exactement similaire à celui de l'ère Bush aux USA...


source: Le Courrier Picard

Stéphane, un habitant d'Abbeville (Somme), âgé de 29 ans, a reçu sur son téléphone portable un SMS étonnant: "Pour faire dérailler un train, t'as une solution?".

Le SMS était envoyé par une vague connaissance de travail. Mais voilà, ce SMS a été jugé "tendancieux" par la justice. Et le jeune menuisier s'est retrouvé en garde à vue pendant 24 heures.

Jeudi 16 avril, Stéphane a été convoqué au commissariat d'Abbeville. "Ils voulaient avoir des précisions sur ce SMS. Je m'y suis rendu sans aucune appréhension, je ne voyais vraiment pas où était le mal" confie-t-il au Courrier Picard.

Mais quand Stéphane est arrivé au commissariat, les policiers lui ont parlé d'une affaire criminelle, de terrorisme, de garde à vue qui pourrait durer jusqu'à dix jours.

Les policiers lui ont même posé la question de savoir s'il était "capable de choses farfelues comme, par exemple, faire dérailler un train".

C'est alors que les policiers lui demandent le nom du collègue qui lui a envoyé le SMS. Ils perquisitionnent chez son collègue et le ramènent au commissariat. "Je me disais, ils vont faire les vérifications et tout sera terminé. En fait, le cauchemar ne faisait que commencer" raconte Stéphane.

A 16 heures, Stéphane est placé en garde à vue, sur instruction du parquet. "C'était un véritable choc. En deux secondes, j'ai eu l'impression de devenir un vulgaire criminel. Je me retrouve dans une belle cellule jaune qui sent la pisse, j'ai l'impression d'être traité comme un chien" confie Stéphane.

La garde à vue de Stéphane ne prendra fin, que le lendemain après-midi, à 16 heures.

Explications: le téléphone portable sur lequel Stéphane a reçu le fameux SMS était un appareil prêté par son opérateur de téléphonie mobile. Et le procureur de la république d'Abbeville précise: "l'opérateur a le droit de consulter ces messages et le devoir d'alerter les autorités s'il estime qu'un crime ou un délit est susceptible d'être commis."

L'erreur de Stéphane c'est de ne pas avoir alerté les autorités après avoir reçu le SMS de son collègue... Ã?ric Fouard, le procureur de la république justifie cette garde à vue car "la procédure pénale est la même pour tout le monde, que le risque soit probable ou peu probable".

Un procureur qui met en avant le principe de précaution qui prévaut en matière de terrorisme. Car derrière cette histoire incroyable, il y a bien entendu, l'affaire de Tarnac et de Julien Coupat. C'est en tout cas l'avis du procureur d'Abbeville: "Cette actualité récente a certainement joué en sa défaveur. Je comprends que, de son côté, la garde à vue puisse paraître violente mais, dans ce genre d'affaire, on ne peut prendre aucun risque."

Stéphane se souviendra longtemps de ce SMS: "C'est totalement irréel. Je ne souhaite à personne de vivre ce que j'ai vécu."


Articles du blog à propos de l'affaire de Tarnac:
Arrestations arbitraires pour coup d'éclat médiatique
Interview du père de Julien Coupat
Interview de Benjamin Rosoux
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09.01.2009
Interview de Benjamin Rosoux, l'une des 3 personnes de Tarnac emprisonnées arbitrairement à caue de leurs opinions et de leur mode de vie alternatif...

voir la vidéo


Interview audio - Libé

Benjamin Rosoux raconte l'attaque de Tarnac par la police sarkozyste, les conditions de son arrestation, le transfert à Paris menotté pendant tout le trajet, les interrogatoires, et finalement sa libération mi décembre.



source: fichier MP3
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