27.07.2009
S'exprimant devant la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, le premier ministre François Fillon a déclaré: "la privation de liberté est un acte grave qui doit rester exceptionnel".

On ne peut qu'approuver mais l'affirmation est en complète contraction avec la pratique dans la police depuis que Nicols Sarkozy y a institué la "politique du chiffre". C'est ce que fait remarquer le communiqué publié par le Syndicat de la magistrature en réponse au premier ministre:

"Manifestement, M. Fillon n'ignore donc pas que la réalité des pratiques policières n'est pas tout à fait conforme aux dispositions de l'article préliminaire du Code de procédure pénale, dont il résulte notamment que "les mesures de contraintes doivent être strictement limitées aux nécessités de la procédure et proportionnées à la gravité de l'infraction reprochée". De fait, le nombre de gardes à vue a explosé ces dernières années, sans rapport avec l'évolution de la délinquance. Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il est ainsi passé de 336 718 à 562 083 entre 2001 et 2007, soit une augmentation de 67% (qui dépasse les 70% pour les gardes à vue de plus de 24 heures).

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les témoignages de gardes à vue abusives se multiplient, suscitant presque toujours l'indifférence des pouvoirs publics. En réalité, tout se passe comme si la garde à vue était devenue, pour reprendre l'expression du nouveau président de la CNCDH , Yves Repiquet, "la moindre des choses". Ce que ne dit pas M. Fillon, c'est que cette banalisation inquiétante est le résultat d'un double mouvement, étroitement lié au tournant sécuritaire de 2001, qui s'est nettement accéléré avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur en 2002 et qui n'a pas cessé depuis: l'accumulation de textes aveuglément répressifs d'une part et la soumission de l'activité policière à la pression statistique de la "politique du chiffre" d'autre part. Lorsqu'on crée sans cesse de nouvelles incriminations de plus en plus floues, lorsqu'on supprime la notification du droit au silence en garde à vue, lorsqu'on augmente la durée de cette mesure (ex: 96 heures en matière de stupéfiants, jusqu'à 144 heures en matière de terrorisme), lorsqu'on diffère l'intervention de l'avocat, lorsqu'on refuse de généraliser l'enregistrement audiovisuel des auditions, lorsqu'on fait de la garde à vue un "indicateur de performance" du travail policier, peut-on encore sincèrement s'étonner de la transformation de cette mesure privative de liberté en "instrument banal de procédure"? Ce dévoiement n'est pas le produit du hasard, il est le fruit d'une volonté politique, qui est aussi celle de François Fillon. Récemment encore, son gouvernement a d'ailleurs vivement soutenu la proposition de loi de Christian Estrosi visant à créer un délit d'appartenance à une "bande", tellement vague qu'il permettra de placer des personnes en garde à vue sur une simple suspicion d'intention.

Ce que ne dit pas non plus M. Fillon, c'est que la réalité des gardes à vue françaises est également souvent éloignée de la dernière prescription de l'article préliminaire du Code de procédure pénale: "ne pas porter atteinte à la dignité de la personne humaine". Ainsi, selon le rapport du Contrôleur général des lieux privatifs de liberté pour l'année 2008, dont on attend toujours la traduction politique, "la plupart des lieux de garde à vue restent dans un état indigne pour les personnes qui y séjournent" et "ce sont, en l'état actuel, les lieux de privation de liberté dans lesquels est la plus malmenée l'intimité des personnes qui y passent ".
Ce qu'oublie enfin de préciser M. Fillon, c'est que les personnes gardées à vue sont systématiquement fichées, sans aucune garantie d'effacement en cas de mise hors de cause. Son gouvernement est d'ailleurs l'auteur d'un récent projet de "loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure " (dite LOPPSI 2) qui permet notamment de maintenir dans les fichiers dits "d'antécédents" des personnes qui, en réalité, n'en ont pas, puisqu'elles ont bénéficié de décisions d'acquittement, de relaxe, de non-lieu ou de classement sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée.

En matière de libertés, les mots sont importants, mais les actes davantage."

A voir ou à revoir, ce témoignage d'un policier à propos de la politique du chiffre et des réformes structurelles dangereuses que Sarkozy a imposé dans la police depuis 2002.
26.07.2009
D'après le magazine Auto Plus, à son arrivée au ministère de l'Intérieur, Brice Hortefeux aurait commandé deux berline haut de gamme Citroën C6 pour un budget de 100.000 euros, alors que Michèle Alliot-Marie qui occupait le ministère avant lui aurait laissé deux véhicules du même modèle.

Le ministère de l'Intérieur a démenti "totalement" les affirmations d'Auto Plus, mais le magazine persiste et signe par la voix de son rédacteur en chef-adjoint qui précise: "ma source, qui vient de Citroën, est formelle: ce sont bien deux Citröen C6 qui ont été commandées et non pas une, comme l'affirme le porte-parole de Brice Hortefeux. D'ailleurs dans les ministères, on commande toujours deux voitures: la voiture de fonction et celle qui servira de véhicule de réserve. C'est énervant qu'ils n'assument pas! Leur défense est la date de l'enregistrement de la commande, qui aurait été faite une semaine avant la prise de fonction de Brice Hortefeux à Beauvau. Mais cela ne change rien puisque c'est bien lui, en personne, qui a passé commande auprès des hautes sphères de Citroën. En tant que proche du président de la République, il était bien au courant de sa nomination à l'Intérieur, bien avant la date officielle."

Nicolas Sarkozy a fait exploser le déficit public, mais l'heure n'est toujours pas aux économies au sommet de l'état...
25.07.2009
"LOPSI 2", Loi d'Orientation et de Programmation pour la Sécurité Intérieure, fait suite à "LOPSI 1" que Sarkozy avait fait adopter en 2002 lorsqu'il était ministre de l'Intérieur. (LOPSI 1 avait créé une série de nouveaux délits et de nouvelles sanctions concernant la prostitution, la mendicité, les gens du voyage, les squatteurs, les rassemblements dans les halls d'immeubles, le hooliganisme, en donnant des nouveaux pouvoirs à la police avec des nouveaux fichiers et un allongement des durées de garde à vue.

LOPSI 2 va créer un nouveau fichier baptisé PERICLES qui s'ajoute aux fichiers policiers STIC (Système de Traitement des Infractions Constatées, 28 million de personnes fichées), EDVIGE (Exploitation Documentaire et Valorisation de l'Information Générale) et CRISTINA (Centralisation du Renseignement Intérieur pour la Sécurité du Territoire et les Intérêts Nationaux).

PERICLES sera un outil d'extraction et de centralisation des données personnelles, avec la possibilité de croiser les informations laissées par les internautes sur les réseaux sociaux comme Facebook ou MySpace, les pages personnelles ou les blogs. Les services de police pourront alors établir le profil de n'importe quel citoyen en quelques clics.

Une autre disposition de LOPSI 2 est l'autorisation donnée aux policiers de placer des logiciels espions (spywares ou chevaux de Troie) sur les ordinateurs personnels afin de recueillir et mémoriser des données sur leur propriétaire. Autrement dit, les policiers pourront utiliser les méthodes des hackers en entrant par effraction et à votre insu dans votre ordinateur.

Péricles exploitera aussi les données fournies par les opérateurs de téléphone, les distributeurs de billets ou les GPS des voitures.

Enfin, LOPSI 2 va instaurer un filtrage d'internet et obliger les fournisseurs d'accès à bloquer l'accès à des sites déterminés par l'administration, et dont la liste restera confidentielle. Sous prétexte de ne pas faire de publicité pour les sites interdits, le système sera donc complètement opaque. (voir l'article "Vers un web français à la chinoise, avec Big Brother en prime)
22.07.2009
34 associations, collectifs, syndicats et partis politiques réclament un moratoire sur l'usage par les forces de l'ordre d'armes de type flash-ball et Taser.

Une trentaine d'organisations, dont le Syndicat de la magistrature et la Ligue des droits de l'homme, dénoncent mardi dans un communiqué "l'alarmante banalisation des atteintes aux droits et libertés" en France.

Ces 34 associations, collectifs, syndicats et partis politiques réunis au sein du Collectif liberté, égalité, justice (CLEJ) réclament notamment un moratoire sur l'usage par les forces de l'ordre d'armes de type flash-ball et taser. Ils demandent aussi l'ouverture d'une information judiciaire pour faire la lumière sur les incidents survenus le 8 juillet à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, où un jeune homme a eu l'oeil crevé par un tir de flashball.

Plusieurs personnes avaient alors été blessées, dont un jeune homme qui a perdu un oeil. "Depuis 2005, ce ne sont pas moins de sept personnes qui ont perdu un oeil dans les mêmes conditions, dont cinq pour la seule année 2009", écrivent les signataires du communiqué, dans lequel ils dénoncent aussi les "contrôles ou interpellations au faciès", le "délit d'outrage" et les "gardes à vue abusives".

"Il est inacceptable que la police, dont le principal objet est d'assurer la sécurité des personnes, puisse être perçue, en raison de certaines de ses pratiques, comme une menace", est-il ajouté dans le communiqué.

Le Parti communiste français (PCF), le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), les Verts, la CGT, la CFDT, Sud-Education, le Syndicat des avocats de France (SAF), Agir ensemble contre le chômage (AC!) et l'Union syndicale de la psychiatrie figurent au nombre des signataires de cet appel.

source: Europe 1
22.07.2009
Après une nouvelle victime qui a eu l'oeil crevé par un policier armé d'un flashball, une pétition est lancée pour l'interdiction de l'utilisation par la police des armes dites "non létales".

A monsieur le Président de la République française

Je veux remercier tous ceux qui ont marqué leur solidarité, relayé l'information et permis qu'on parle de ces actes d'une violence inadmissible.
Deux messages m'ont conforté dans la conviction qu'il fallait interdire les armes non-létales.

Le premier message vient du père d'un lycéen nantais qui a perdu son oeil droit dans des circonstances analogues. Il a résumé le rapport du CNDS (commission nationale de déontologie de la sécurité). On y trouve le même scénario qu'à Montreuil:

- le policier tire à bout portant sur une personne désarmée qui ne le menace pas.

- les autorités publient des déclarations mensongères.

La CNDS (Commission nationale de déontologie de la sécurité) qualifie la blessure du jeune lycéen d'une "extrême gravité (...) dont les séquelles prévisibles sont particulièrement invalidantes puisque M. P.D-L ne récupérera jamais sa vision de l'oeil droit".

"La CNDS déplore à ce propos "une contre-vérité de monsieur le Directeur central de la Sécurité publique (à Paris), qui a nié par écrit la gravité de la blessure. La CNDS qualifie cette inexactitude officielle, publiée pourtant après la connaissance de deux certificats médicaux "notoirement connus", "d'imprudente précipitation" et de "manque de suivi patent" (à moins qu'il ne s'agisse plutôt d'une erreur volontaire ?).

La CNDS a auditionné un fonctionnaire de police cagoulé et armé d'un lanceur de défense 40x46 (LBD, flashball de nouvelle génération), auteur présumé du tir, qui a réaffirmé avoir visé un manifestant lanceur de "pierres" en direction des forces de l'ordre sur demande de sa hiérarchie mais il ne l'aurait "pas reconnu" dans la personne du jeune lycéen blessé à l'oeil, à qui il a été confronté. Par ailleurs la famille estime après examen que le site du rectorat ne comportait pas de pierres ou de pavés à jeter, mais seulement du sable ou des graviers.

Ces constatations conduisent la Commission à s'interroger sur ta compatibilité de l'usage d'une telle arme dans le cadre d'une manifestation qui implique une proximité des manifestants et de la police et leur grande mobilité."

C'est toujours un choc de voir les actes brutaux trouver leur place dans le langage de la gestion administrative : évaluation de la riposte, défaut de proportionnalité, légitime défense dans l'usage de la force, absence de nécessité de la riposte, poursuites disciplinaires et peut-être même, blâme pour le policier.

Que peut dire celui qui depuis 34 ans a eu la chance de se voir vieillir dans le regard bleu de son fils au boucher qui va entourer son acte barbare du langage fleuri de l'administration républicaine?

Dans ces moments là, la question de la police républicaine sort du chapeau. Dans notre généalogie familiale nous avons plusieurs fois croisé cette police: la police du patron qui fracassa la jambe du premier avant guerre, les GMR (Groupe mobile de réserve) qui arrêtèrent le second dans le maquis pour le livrer aux allemands, les CRS en 68 qui raflèrent le troisième dans les champs de blé de Flins, aujourd'hui les policiers (habillés en robocop) qui ont tiré au visage du dernier sur la place du marché de Montreuil. Quel que soit leur nom, ces polices ne sont que les versions différentes d'une milice du pouvoir. Ces policiers ont agi directement sur ordre préfectoral. La question reste: doit-on doter une telle milice d'un matériel conçu pour terroriser ceux qui auraient des velléïtés de protestations ?

Le deuxième message commente l'agression du marché par les forces de l'ordre. Montreuil est une petite ville. Des enquêtes auprès des habitants ont été menées par la coordination des intermittents du spectacle. Celui qui était en charge du décryptage a envoyé un mail où il conclut:

"C'est accablant, je suis en train de retranscrire mais il y en a pour une heure et demie d'enregistrement, En rapprochant les témoignages on en arrive à la conclusion que Joachim était en train de s'éloigner (témoignage concordant de 2 personnes dont une voisine), d'autre part tout le monde dit que Joachim est tombé avec la tête vers la rue de Paris, les pieds vers le bd de Chanzy, à l'opposé des flics, donc il était de dos par rapport au flic. Un flic en civil très calme le visait déjà (flic en position de tir tenue pendant 4 secondes selon deux témoins, un des témoins est un voisin), ce qui veut dire que le flic a attendu que Joachim tourne sa tête vers lui pour tirer à ce moment là."

Si le policier n'a pas hésité à tirer provoquant cette défiguration, en revanche la réalité de la mutilation est sans cesse mise en doute.

Doute jeté sur la réalité de la blessure alors que dès le premier soir, le 8 juillet l'interne de l'hôtel Dieu avait clairement indiqué qu'il s'agissait de la perte définitive d'un oeil. Doute repris sous différentes formes dans certains journaux. Doute relayé par vos propres amis qui vous demandent s'il n'y a vraiment pas une petite chance ( probablement par gentillesse) de sauver l'oeil. Ce doute devient vite insupportable parce que le diagnostic médical ne supportait aucun doute, parce que la violence du choc ne laissait aucune chance.

Il ne faut laisser aucune chance aux armes non-létales.

Avec les signataires, je voudrais juste vous demander l'interdiction totale d'utilisation des armes non-létales (flashball, LDB 40, taser) par les forces de l'ordre.

Stéphane Gatti

Signer la pétition

source: lapetition.be
20.07.2009
Surveillance d'internet, biométrie, vidéosurveillance, puces RFID, GPS, implants... Ce documentaire d'Arte montre comment nous entrons dans une société de contrôle total où chaque citoyen est tracé, surveillé et fiché, Tous les moyens nécessaires sont désormais réunis pour un régime totalitaire qui viendrait à se mettre en place...

18.07.2009


A Londres, la vidéosurveillance est désormais "intelligente". Les images sont analysées par ordinateur pour reconnaitre les visages, ou les plaques d'immatriculation des voitures, retraçant les déplacements de chacun en temps réel.

Et les caméras ne sont qu'une étape. Le but ultime est la surveillance et le contrôle des pensées des individus au moyen de puces électroniques raccordées au cerveau.

"Big Brother City" est un documentaire réalisé par Duncan Campbell, journaliste indépendant et auteur d'un rapport commandé par l'Union Européenne sur le système Echelon.


17.07.2009
Le "Cercle de l'Oratoire" est un think tank français atlantiste et néoconservateur fondé en 2001, à la suite des attentats du 11 septembre. Il se réunit dans une salle du temple protestant de la rue de l'Oratoire à Paris, d'où son nom.

Proche du PNAC (Project for a New American Century, le think tank néo-conservateur dont étaient issus les principaux membres de l'administration Bush), son but est de défendre la politique américaine auprès de l'opinion publique, le plus grand danger selon eux étant l'islamisme qu'ils qualifient à juste titre "d'islamo-fascisme" ou de "fascisme vert", mais fermant les yeux sur le fascisme pratiqué par les Etats-Unis de l'époque Bush.

Le Cercle de l'Oratoire a bien entendu soutenu l'invasion de l'Irak.

Depuis 2006, il publie une revue intitulée "le meilleur des mondes" (éditée par les éditions Denoël) dont le but initial était de défendre le bien-fondé de la guerre en Irak.

Ses principaux membres sont:
- Michel Taubmann, directeur du service Info d'Arte-Paris
- Florence Taubmann, vice-présidente d'"Amitié judéo-chrétienne"
- Bernard Kouchner, ministre de gauche puis de droite, fondateur de Médecins du Monde
- Philippe Val, directeur de Charlie Hebdo, récemment nommé directeur de France Inter
- André Glucksmann, philosophe et essayiste
- Pierre-André Taguieff, essayiste, politicologue, professeur à Sciences-Po, rédacteur en chef de la revue publiée par le Cercle de l'Oratoire, "Le meilleur des monde".
- Pascal Bruckner, essayiste
- Romain Goupil, cinéaste
- Olivier Rolin, écrivain
- Marc Weitzmann, écrivain
- Antoine Vitkine, journaliste pour Arte
- Ã?lisabeth Schemla, fondatrice du site proche-orient.info
- Jean-Luc Mouton, directeur de l'hebdomadaire protestant Réforme
- Thérèse Delpech, directrice des affaires stratégiques au Commissariat à l'énergie atomique
- Antoine Basbous, directeur de l'Observatoire des pays arabes
- Frédéric Encel, géopoliticien, spécialiste du Proche-Orient
- Cécilia Gabizon, journaliste, spécialiste des questions de l'islam au Figaro
- Mohammed Abdi, secrétaire général de l'association "Ni Putes Ni Soumises"
- Jacky Mamou, ex-président de Médecins du Monde

D'autres personnalités n'en sont pas membres mais en sont néanmoins proches en soutenant des pétitions ou des meetings organisés par le Cercle de l'Oratoire. On peut citer notamment Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Guy Sorman, et Alain Finkielkraut.

Comme on le voit, le "Cercle" est constitué d'habitués des plateaux TV et du rayon politique/actualité des librairies, toujours là lorsqu'il s'agit de dire au "public" ce qu'il doit penser, tout particulièrement lorsqu'il s'agit des Etats-Unis, d'Israel, de l'Islam et du Proche-Orient en général...


On doit notamment aux gens du "Cercle" la diffusion sur Arte d'un pur documentaire de propagande contre ceux qui osent mettent en doute la thèse officielle du 11 septembre.

On y retrouve l'inévitable Alexandre Adler, ainsi que Philippe Val dans le débat qui avait suivi la diffusion...

Voici un démontage point par point des méthodes de désinformation utilisées dans ce ce documentaire:

voir la vidéo


Le documentaire d'Arte, "Le grand complot":

1ère partie | 2è partie | 3è partie


Le débat sur Arte:
1ère partie | 2è partie
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