14.04.2007
Le problème des élections, c'est que le peuple n'a pas toujours le bon goût de faire les mêmes choix que les élites dirigeantes, malgré toute la propagande médiatique. Les machines à voter sont la solution pour s'assurer que la populace fasse "le bon choix", et pour parachever l'escamotage en douceur de la démocratie.

Les machines à voter sont en réalité des ordinateurs, et le comptage est effectué par 2 puces programmables amovibles, très faciles à remplacer. Il est aussi possible de pirater la machine de l'extérieur, en y implantant un virus.

Le comptage étant effectué par une puce, il devient totalement opaque pour tout observateur extérieur. Le seul moyen de contrôle étant un démontage de la puce pour lui faire subir une série de tests techniques par un ingénieur informatique, ce qui est impossible à faire dans un bureau de vote.

De plus, les machines à voter signifient la fin de l'anonymat du vote, chaque électeur devant insérer une carte dans la machine pour s'identifier. Dès lors, rien n'empêche techniquement de mémoriser qui a voté quoi. Tout se passera là encore dans le secret des entrailles de la machine.

Nicolas Sarkozy a déjà dit qu'il souhaitait généraliser les machines à voter. Les arguments avancés par les partisans de la puce sont la rapidité du comptage et les économies de papier. Pour la rapidité du vote, c'est faux. Les Etats-Unis où la majorité des électeurs votent avec des machines à voter, les résultats des élections sont connus beaucoup moins rapidement qu'en France. Quand au papier, son coût est minime si c'est là le prix à payer pour le maintien de la démocratie.

En France, un peu plus de 1 million d'électeurs voteront sur des machines en 2007. Dans d'autres pays comme l'Irlande, les citoyens ont obtenu le retrait des machines à voter.

 
En vidéo, la chronique de Léon Mercadet sur iTélé et un reportage à propos des machines à voter et la façon dont on peut les manipuler.



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